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Hollande veut faire payer les retraités !

clongi

Passe du temps sur le forum
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24 Septembre 2012
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Equilibrage des revenus pour une meilleure égalité !!! Tu parles , c' est tout simplement l'action d' un gouvernement qui est à cours de solutions et qui pratique l' égalité par le nivellement par le bas .Après les discours de campagne électorale où Hollande nous a saoulé de promesses plus mirobolantes les unes que que les autres , beaucoup se sentent cocufiés. Viendra un temps où il lui faudra payer la facture .
 

llucet

USAPiste sérieux
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24 Juillet 2012
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" Viendra un temps où il lui faudra payer la facture ."

Rien de plus facile, si dans 4 ans et 6 mois, une majorité de français sont mécontents et veulent changer, ben ils ne voteront pas Hollande, et ils auront le choix entre Copé et Fillon (voire Fillon ou Copé), qui ont brillé dans les présidences précédentes ou "joueront" à se faire peur avec "Marine et ses gars :391581:" !
 

l'ultim

USAPiste impliqué
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26 Juillet 2012
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" Viendra un temps où il lui faudra payer la facture ."

Rien de plus facile, si dans 4 ans et 6 mois, une majorité de français sont mécontents et veulent changer, ben ils ne voteront pas Hollande, et ils auront le choix entre Copé et Fillon (voire Fillon ou Copé), qui ont brillé dans les présidences précédentes ou "joueront" à se faire peur avec "Marine et ses gars :391581:" !
L'any entran, belleu an Juppé ... qui sab ? :?
 

rv66

Escargot photographe
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28 Juillet 2012
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Enfin pour en revenir au titre du topic, il n'y a pas que FH qui fait payer les retraités mais également l'USAP puisque Bernard Sobraquès a dû mettre la main à la poche en qualité d'actionnaire hahahahahaha
 

philippe78

Visiteur
L'Agirc et l'Arrco dépensent plus qu'elles ne gagnent. Comment rééquilibrer les comptes ? C'est ce que doivent dire d'ici à mars prochain les organisations patronales et syndicales, qui gèrent conjointement les deux régimes de retraite complémentaire des salariés du privé. Elles ont rendez-vous ce jeudi 22 novembre à 14h30 au siège du Medef, à Paris, pour ouvrir un cycle de négociations et ont prévu de se revoir une fois par mois jusqu'à trouver un accord. L'enjeu est grand : les complémentaires versent souvent de un tiers à la moitié de la pension totale des salariés du privé.

C'est si grave, docteur ?

Les comptes de l'Agirc-Arrco ont longtemps été excédentaires. Mais ça, c'était avant 2010. En 2011, elles ont ainsi affiché un déficit total de 3,5 milliards d'euros et un déficit au moins aussi important est prévu pour 2012. Pour continuer à verser les pensions, ces régimes puisent dans leurs réserves. Au risque de les épuiser. L'Agirc, qui ne concerne que les cadres, avait environ 8 milliards de réserves dans son bas de laine fin 2011, l'Arrco 42 milliards. Si aucune mesure n'est prise, les caisses de l'Agirc pourraient être vides en 2017 ou 2018, celles de l'Arrco entre 2020 et 2022, selon les calculs de ces régimes.

L'Agirc et l'Arrco ne pouvant emprunter, il faut agir vite, estiment la plupart des partenaires sociaux. " Nous devons prendre des mesures tout de suite pour répartir l'effort sur plusieurs années ", avance par exemple Patrick Poizat, chargé des retraites à la CFTC. La CGT fait en revanche entendre une voix discordante. " Personne ne conteste les chiffres mais 2016, c'est encore dans quatre ans, la précipitation n'est pas justifiée ", déplore Eric Aubin. Le " monsieur retraite " de la CGT souhaitait que les déficits de l'Agirc-Arrco soient examinés à partir de mars 2013 dans le cadre plus général du débat sur la refonte de l'ensemble du système des retraites.

Comment en est-on arrivé là ?

Plusieurs facteurs plombent les comptes des complémentaires. La démographie d'abord, comme pour le régime général : la population vieillit, les retraités sont de plus en plus nombreux du fait de l'arrivée des générations du baby-boom à l'âge de la retraite, et ils vivent de plus en plus longtemps. Cette tendance n'est pas nouvelle mais la dégradation du contexte économique aggrave le problème. Car plus de chômage, c'est moins de cotisations dans les caisses des régimes. A cela s'ajoute le coût de la réforme entrée en vigueur le 1er novembre : l'élargissement des possibilités de départ à 60 ans pour ceux qui ont commencé tôt. Selon les dernières estimations, la mesure coûterait environ 280 millions en 2013 à l'Agirc-Arrco, davantage les années suivantes.

Qui va payer?

Il faudra donc augmenter les recettes de ces régimes en augmentant les cotisations des actifs. Ou bien limiter les dépenses en diminuant d'une manière ou d'une autre les pensions. Le Medef dit pour l'instant exclure la première voie, les syndicats tenteront, eux, de limiter au maximum les baisses de pensions. Le compromis sera sans doute au final un mix : actifs comme retraités risquent d'être mis à contribution. " Nous allons plaider pour des efforts partagés ", annonce d'ailleurs de son côté Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, syndicat des cadres.

Alors que la prochaine revalorisation annuelle des pensions complémentaires doit intervenir le 1er avril, il est question de limiter la hausse prévue pour 2013, par exemple à 1% plutôt que 2% ; l'inflation ne serait alors que partiellement compensée pour les retraités. La possibilité d'un gel total sera même étudiée. Tout comme une hausse du prix d'achat des points Agirc et Arrco - accorder à un assuré moins de points pour un même niveau de cotisations revient à baisser les pensions des futurs retraités.

Autre idée : durcir les conditions d'accès aux pensions de réversion, touchées par les conjoints survivants, ou diminuer les montants pour les réversions non encore déclenchées. Un éventuel report de l'âge de la pension complémentaire a aussi été évoqué. Ses deux dernières pistes semblent toutefois moins à même d'être défendues. Outre des ajustements pour tenter de rééquilibrer au plus vite les comptes, les partenaires sociaux devraient débattre de réformes plus structurelles ; la question du rapprochement des régimes Agirc et Arrco devrait ainsi être au menu des discussions.

http://votreargent.lexpress.fr/retr...nir-des-retraites-complementaires_273465.html
 

Alain66

Passe du temps sur le forum
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Quand je pense à tout ce que nombreux d'entres nous auront cotisé durant toute notre vie et que nous risquons de toucher peanuts, ça fout les boules !!! :(
Et il y en a encore qui disent que l'on n'est pas assez solidaires. :(
 

l'ultim

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L'Agirc et l'Arrco dépensent plus qu'elles ne gagnent. Comment rééquilibrer les comptes ? C'est ce que doivent dire d'ici à mars prochain les organisations patronales et syndicales, qui gèrent conjointement les deux régimes de retraite complémentaire des salariés du privé. Elles ont rendez-vous ce jeudi 22 novembre à 14h30 au siège du Medef, à Paris, pour ouvrir un cycle de négociations et ont prévu de se revoir une fois par mois jusqu'à trouver un accord. L'enjeu est grand : les complémentaires versent souvent de un tiers à la moitié de la pension totale des salariés du privé.

C'est si grave, docteur ?

Les comptes de l'Agirc-Arrco ont longtemps été excédentaires. Mais ça, c'était avant 2010. En 2011, elles ont ainsi affiché un déficit total de 3,5 milliards d'euros et un déficit au moins aussi important est prévu pour 2012. Pour continuer à verser les pensions, ces régimes puisent dans leurs réserves. Au risque de les épuiser. L'Agirc, qui ne concerne que les cadres, avait environ 8 milliards de réserves dans son bas de laine fin 2011, l'Arrco 42 milliards. Si aucune mesure n'est prise, les caisses de l'Agirc pourraient être vides en 2017 ou 2018, celles de l'Arrco entre 2020 et 2022, selon les calculs de ces régimes.

L'Agirc et l'Arrco ne pouvant emprunter, il faut agir vite, estiment la plupart des partenaires sociaux. " Nous devons prendre des mesures tout de suite pour répartir l'effort sur plusieurs années ", avance par exemple Patrick Poizat, chargé des retraites à la CFTC. La CGT fait en revanche entendre une voix discordante. " Personne ne conteste les chiffres mais 2016, c'est encore dans quatre ans, la précipitation n'est pas justifiée ", déplore Eric Aubin. Le " monsieur retraite " de la CGT souhaitait que les déficits de l'Agirc-Arrco soient examinés à partir de mars 2013 dans le cadre plus général du débat sur la refonte de l'ensemble du système des retraites.

Comment en est-on arrivé là ?

Plusieurs facteurs plombent les comptes des complémentaires. La démographie d'abord, comme pour le régime général : la population vieillit, les retraités sont de plus en plus nombreux du fait de l'arrivée des générations du baby-boom à l'âge de la retraite, et ils vivent de plus en plus longtemps. Cette tendance n'est pas nouvelle mais la dégradation du contexte économique aggrave le problème. Car plus de chômage, c'est moins de cotisations dans les caisses des régimes. A cela s'ajoute le coût de la réforme entrée en vigueur le 1er novembre : l'élargissement des possibilités de départ à 60 ans pour ceux qui ont commencé tôt. Selon les dernières estimations, la mesure coûterait environ 280 millions en 2013 à l'Agirc-Arrco, davantage les années suivantes.

Qui va payer?

Il faudra donc augmenter les recettes de ces régimes en augmentant les cotisations des actifs. Ou bien limiter les dépenses en diminuant d'une manière ou d'une autre les pensions. Le Medef dit pour l'instant exclure la première voie, les syndicats tenteront, eux, de limiter au maximum les baisses de pensions. Le compromis sera sans doute au final un mix : actifs comme retraités risquent d'être mis à contribution. " Nous allons plaider pour des efforts partagés ", annonce d'ailleurs de son côté Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, syndicat des cadres.

Alors que la prochaine revalorisation annuelle des pensions complémentaires doit intervenir le 1er avril, il est question de limiter la hausse prévue pour 2013, par exemple à 1% plutôt que 2% ; l'inflation ne serait alors que partiellement compensée pour les retraités. La possibilité d'un gel total sera même étudiée. Tout comme une hausse du prix d'achat des points Agirc et Arrco - accorder à un assuré moins de points pour un même niveau de cotisations revient à baisser les pensions des futurs retraités.

Autre idée : durcir les conditions d'accès aux pensions de réversion, touchées par les conjoints survivants, ou diminuer les montants pour les réversions non encore déclenchées. Un éventuel report de l'âge de la pension complémentaire a aussi été évoqué. Ses deux dernières pistes semblent toutefois moins à même d'être défendues. Outre des ajustements pour tenter de rééquilibrer au plus vite les comptes, les partenaires sociaux devraient débattre de réformes plus structurelles ; la question du rapprochement des régimes Agirc et Arrco devrait ainsi être au menu des discussions.

http://votreargent.lexpress.fr/retr...nir-des-retraites-complementaires_273465.html
Je précise que pour toucher le taux plein AGIRC, il faut déjà partir à 65 ans (limite âge qui n'avait pas été prise en compte lors du passage de la retraite à 60 ans)
 
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