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Guillaume Vilacéca, 2e Ligne De L’usap : « Oyo ? Y’a Plus Qu’à...» - Lindependant.fr

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Pro D2. Guillaume Vilacéca, le 2e ligne de l’USAP, joue un rôle décisif dans le vestiaire.
Dans quel état d’esprit abordez-vous le choc de jeudi à Oyonnax ? Avec une part d’excitation. On a hâte d’en découdre ces deux dernières journées et de voir si tout se passe comme on a pu le prévoir. « Oyo », ça vous évoque quoi... Lire la suite

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Dans quel état d’esprit abordez-vous le choc de jeudi à Oyonnax ? Avec une part d’excitation. On a hâte d’en découdre ces deux dernières journées et de voir si tout se passe comme on a pu le prévoir. « Oyo », ça vous évoque quoi spontanément ? Une grosse équipe qui va être très difficile à déstabiliser. Ils jouent un titre et nous un match éliminatoire. Mais je ne m’occupe pas d’eux. « Oyo » est aussi le bourreau de l’USAP lors de la relégation en 2014... (Catégorique.) Il y a prescription. On ne peut pas ressasser le passé en permanence. La majorité des joueurs n’a pas connu ce...



Pro D2. Guillaume Vilacéca, le 2e ligne de l’USAP, joue un rôle décisif dans le vestiaire.

Dans quel état d’esprit abordez-vous le choc de jeudi à Oyonnax ? Avec une part d’excitation. On a hâte d’en découdre ces deux dernières journées et de voir si tout se passe comme on a pu le prévoir.

« Oyo », ça vous évoque quoi spontanément ?


Une grosse équipe qui va être très difficile à déstabiliser. Ils jouent un titre et nous un match éliminatoire. Mais je ne m’occupe pas d’eux.

« Oyo » est aussi le bourreau de l’USAP lors de la relégation en 2014...

(Catégorique.) Il y a prescription. On ne peut pas ressasser le passé en permanence. La majorité des joueurs n’a pas connu ce traumatisme, on ne va pas à chaque fois remuer ces souvenirs. On a les derbies pour ça, ce n’est pas la peine de s’en inventer d’autres.

L’enjeu est considérable pour les deux clubs.

Tout est serré. Ce serait une belle et grosse perf’de s’imposer là-bas. Y’a plus qu’à...

L’expérience est-elle décisive dans la gestion de ces matches couperet ?

Il y a une part d’expérience mais ce sont surtout les matches qu’on n’a pas su gagner à l’extérieur qui ont permis au groupe de retenir certaines leçons.

La victoire à Narbonne (28-12) a semble-t-il agi comme un déclic.

Je ne sais pas, c’était à quatre journées de la fin. Parler de déclic aussi tardivement... Narbonne nous a fait du bien en nous montrant que lorsqu’on met tout en œuvre pour gagner, on y arrive. Place à « Oyo », le leader, ce qui se fait de mieux en Pro D2. Ce sera un beau défi.

Toutes les générations ont besoin de cimenter leur histoire à travers de grands matches pour grandir.

Ce groupe commence à être plus ou moins stable. On a vécu quelques galères et désillusions mais là, on voit qu’on accroche le bonus à la dernière seconde à Narbonne, on a envie de croire en un déclic, que la roue a tourné en notre faveur.

L’USAP mangerait-elle son pain blanc ?

Oui. On a montré de belles choses, on arrive en forme au bon moment, et ça se voit aussi dans les tribunes. Les supporteurs reviennent au stade et adhèrent en plus grand nombre. Ils y croient de nouveau, l’USAP suscite de l’engouement, ça ne trompe pas.

Comment avez-vous géré les critiques cette saison ?

Elles sont toujours justifiées même si elles sont sévères, ce n’est pas grave. Il faut s’en servir pour avancer.

Vos partenaires ne cessent de louer votre rôle de capitaine de vestiaire.

Ça s’est fait naturellement. Tout a commencé avec Alain Hyardet qui m’avait nommé capitaine (en 2014-15). Depuis dix ans que je suis au club, je me suis inspiré des Goutta, Mas, Guirado et j’en passe. Tu fais un mix de tout ça, tu le mets à ta sauce et ça donne un capitaine à la Vilacéca. Je suis moi-même, sans jouer de rôle.

De quoi le groupe a-t-il le plus besoin ?

Il a besoin de prendre conscience de son potentiel. Et de ne pas regarder les autres équipes avec crainte. Quand tout le monde s’y met, on ne redoute plus rien. Je dois donc rassurer et amener un peu de sérénité quand on se mélange les pinceaux.

Au vu de votre forme actuelle, on a du mal à imaginer votre fin de carrière dans quelques semaines...

C’est bien aussi de la terminer comme ça ! Le club ne me reconduit pas, c’est acté, je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Des milliers de joueurs de l’USAP ont dû arrêter leur carrière, il faut savoir faire son deuil. J’ai vite basculé sur un projet professionnel et, en attendant, je m’éclate. Cette fin de saison est palpitante, il faut s’arracher et jeter toutes nos forces dans la bataille. Qu’on donne tout, on verra bien à la fin.

Il s’agit peut-être de votre dernière interview fleuve pour L’Independant...

J’ai juste envie de dire que j’ai vécu dix années extraordinaires au sein du club. L’USAP m’a énormément enrichi. Que la nouvelle génération savoure et croque à pleines dents car tout va très vite, dans un sens comme dans l’autre.
 
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