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Et pendant ce temps en Top14...

Les anglais ont le meilleur championnat de foot .
C'est le rêve d'un jeune joueur anglais que de l'intégrer.
Si il a le mental, il va tout faire pour réussir, sinon ............il ira ailleurs ou jouera en deuxiéme division .
Tout est une question d'envie et de travail.
Je crois pas une seconde, qu'un président ou un entraineur de club ne donne pas sa chance à un mec qui se défonce à l'entrainement .
 
qu un joueur quelqu il soit rève d'integrer le meilleur championnat personne n'en doute
mais sans temps de jeu , il peut rever de jouer , mais en sport l'experience du haut niveau aide à progresser à gagner en maturité
regarde la gueule de l'equipe d'angleterre et leur club qui pour certains ne joue plus la champion league
en rugby chez nous ca va etre pareil
les 2 piliers titulaires jouent à la rochelle
le talon remplaçant joue en espoir au metro racing
l'ouvreur regarde les matchs en tribune à montpellier ou cire le banc du stade français
et on fait jouer des centres ailiers puisqu'on en a plus en stock en top 14 puisqu'ils sont tous fidjien
bientot on aura plus de 3e ligne puisqu'ils seront tous sud af
et c'est pas faute de talent , c'est faute de patience , le résultat immediat prime donc on récupère des valeurs sures
internationales (tu crois qu'il y a un espoir de toulon qui espère supplenter giteau ? et quand giteau partira on ira chercher un autre international voire 2 et l'espoir qui a besoin de temps de jeu pour s'aguérir , il ira signé en pro d2 ou en bas de tableau de t op 14
sans jouer de match s'approchant du haut niveau ( h cup par exemple )
je confirme donc , ça présage rien de bon pour l'équipe nationale , mais visiblement les hypocrites qui gouvernent la fédération s'en foutent .
 
Le mec qui pense prendre la place de Guiteau à Toulon est bien con de rester la bas !!
Par contre il peut signer à La Rochelle , Brive et d'autres clubs pour pouvoir s'assurer une place de titulaire et montrer tout l'étendu de son talent .Maintenant, le salaire ne va pas être le même , bien sur !
On a un exemple frappant avec Mermoz, Nyanga à Toulouse . Des joueurs qui pouvaient prétendre le capitanat dans d'autres clubs moins huppé mais qui ont préféré cirer le banc dans de grand club.
C'est triste, mais c'est aussi un choix du joueur.
Plus d'argent mais une place à gagner. Il faut être fort mentalement, c'est pas donné à tout le monde.
 
c est un peu long mais

Amour, gloire et rétrogradation

Je suis triste !

Même si à vrai dire tout ce qui arrive dans notre rugby ne m'étonne guère....
En fait, à l'image d'un illustre capitaine de l'équipe de France qui s’interrogeait récemment d’un : "ce n’est que maintenant que vous vous réveillez ?" je me pose la question, même s’il y a déjà longtemps que j’ai ouvert les yeux sur ce qui est en train de se passer.
Aujourd’hui plus qu’hier je suis triste à l’annonce de ces quatre clubs historiques qui risquent de goûter aux charmes du monde amateur dans les semaines à venir !
Car, oui, j'ai eu l’honneur de porter le maillot de deux d'entre eux... Et, oui, j'ai encore des amis dans ces clubs-là. Et je suis triste pour ces familles et ces salariés qui vivent des moments pas forcement réjouissants. Mais le plus terrible, c’est que paradoxalement, je suis aujourd'hui parfois soulagé de ne plus passer par ces moments d’anxiété. De ne plus faire partie de ce monde professionnel qui m'a fait vivre, et bien vivre, pendant 15 ans, qui m’a fait grandir, découvrir et partager des moments incroyables que seuls le monde du rugby peut nous procurer.

Je ne veux pas que dans l’Amour de ce formidable sport ne résonne plus désormais que stress, fin de contrat, blessures, difficulté à construire une vie professionnelle, précarité des situations économiques, concurrence féroce des joueurs de tous horizons…
Et comme si ça ne suffisait pas on en rajoute quelques couches, avec des Championnats dénués de sens, des clubs qui se déchirent, des joueurs et des présidents qui crachent allègrement leur venin par voie de presse !

Alors bien sûr ce métier fait rêver, et nous sommes là pour donner du rêve… Mais à quel prix ? Aujourd’hui Narbonne, Bourgoin, Tarbes, Biarritz, sans oublier les clubs de fédérale qui vivent sous perfusion depuis un moment… quelles seront les prochains sur la liste des clubs en voie d’extinction ?
De toute évidence, le modèle économique choisi rencontre aujourd'hui ses limites et notre sport doit pouvoir prendre du recul, écouter et voir ses erreurs pour remonter dans son petit train, au lieu de se laisser aveugler par les TGV des entrepreneurs aux poches pleines des grandes métropoles du Top 14 !

Car la mondialisation multiculturelle qui s’impose au niveau sociétal a désormais envahi nos vestiaires avec le soutien de commentaires avisées et bien-pensants. On admire ainsi une équipe de Barbarians Toulonnais, une multinationale Parisienne ou une phalange de Spring d’Oc montpelliéraine, en faisant admettre à tous que ce mélange de culture enrichi. Et pendant ce temps des clubs historiques dépérissent…

Mais cette fois, des milliers de poitrines ont crié qu’elles ne voulaient pas de la Culture déshumanisée de Jack White et consort et des décisions iniques de quelques dirigeants. On commence même à se demander ici et là si l’on ne va pas s’engager dans une lutte sociale sans merci pour faire voter un quota de joueurs issus des écoles de rugby... et non plus subir le subterfuge des JIFF.

Car n’en déplaise aux penseurs modernes, le rugby est né de ces chocs culturels, dans la différence conceptuelle de ces rencontres du bout du monde. J’entends par là que sa réputation et sa beauté se sont construites à travers ses différences (culturelles) qu’elles soient internationales ou bien nationale : la « Force Basque », le délire du « dernier quart d’heure Catalan », l’esthétique Landaise, la furia des Corsaires toulonnais, la tortue Béglaise ou la dureté des Mammouths Grenoblois ! C’est justement grâce à ces différences culturelles, qu’on se découvrait. La peur et la crainte donnait place à la curiosité et au respect.

Rien à voir avec l’affligeante uniformité d’un mélange à la sauce protéinée du rugby monotype qu’on nous inflige ! Car sa dureté même a changé. A l’image du rugby d’autrefois, dont on veut nous faire croire qu’il était sale, et que la « bonne poire » était dangereuse et contraire aux nouvelles lois de la bienséance. En réalité il n’en est rien, et la violence d’aujourd’hui, soit disant contrôlée avec sa prétendue protection des joueurs sous couvert de « protocole commotion » est bien plus dangereuse et perverse dans ses effets.

Tout ça n’est que du sport, allez-vous rétorquer, et il y a plus grave dans la vie... Sans doute, mais est-ce bien encore du sport ? A vrai dire, il semblerait que le Monde d’Ovalie ne soit plus désormais qu’une vaste entreprise économique avec de nouvelles règles du jeu, les règles barbares d’une société dérégulée dans laquelle le chômage des jeunes et l’individualisme sauvage font des ravages. Des règles qui font fi de la culture de toutes ces villes qui ont grandi au rythme de leurs champions et se sont construite sur leur fierté et l’image positive d’un parcours social à visage humain.

Alors, comment en est-on arrivé là ?
A quel moment va-t-on dire les choses, se poser les bonnes questions et surtout y répondre ?
Les modèles économiques sont-ils les bons pour ces villes moyennes ? Si l’on en juge par les rétrogradions et problèmes financiers en ProD2, la réponse est non ! Si l’on en juge par le mépris du joueur pro et de la famille qui va avec, la réponse est la même.
Alors me direz-vous, s’il véhicule tant de tares pourquoi le rugby est-il à ce point respecté, aimé… et désormais récupéré ?
Précisément pour ces valeurs qu'il est en train de détruire ! Sport marginal, irrévérencieux, échevelé, incompréhensible mais respectueux de ses sujets, il est aujourd’hui rentré dans le rang, poli, bien coiffé, décryptable mais dédaigneux envers ceux qui font son histoire.

Donc oui, au risque de passer pour un passéiste, adepte du « c’était mieux avant », j’ose affirmer que je suis triste pour mon rugby. Pour celui que j’ai connu, avec ses valeurs uniques et ses gladiateurs que l’on honorait dans la ferveur d’un dernier match.

Instances alignées au garde à vous devant le défilé des promesses de productivité, dirigeants aux ordres des entreprises qui ont pillé son image et son esprit, que faites-vous de notre rugby ?

Allez, un peu de courage, réveillons-nous ! Remettons donc l’humain au centre du terrain et cessons de vendre nos âmes aux diables de la gloire fugace…

Le respect s’en est allé, il n’est plus que de façade, et comme disait Georges Orwell : « Dans ces temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire »…

Alors, qui osera dire la vérité ?

PS : allez, soyons positif, gardons espoir, ce jeu est si beau ! Je veux garder l’image de mes amis columérins faisant la fête en chantant le Vino Griego dans un Jean Dauger archi-comble…

Laurent Baluc - rittener
 
Mais non ton post n'est pas trop long, il est certainement un des plus (sinon le plus) intéressants que j'ai pu lire. Un post auquel j'adhère totalement, cette société libérale est en train de tout broyer, surtout et en priorité l'homme et ses valeurs. Comme toi et encore plus aujourd'hui, au vu de toutes ces décisions "malheureuses" qui ont fleuri un peu partout (Toulouse, Montpellier, Perpignan....) il serait grand temps de redonner à l'homme la place qu'il n'aurait jamais dû perdre dans ce sport roi. Comme toi j'en ai marre de voir cette quasi uniformité dans le jeu, marre de voir tous ces bulldozers se rentrer dedans. A tel point que le seul rugby pro que je regarde c'est celui pratiqué à A.G par ce club que j'aime tant; Canal + le Top 14, le tournoi, la coupe du monde ... sont terminés pour moi.
Comme toi marre, d'avoir perdu toutes ces particularités locales qui faisaient la richesse de ce sport : corsaires de la Rade, jeu à la toulousaine, quart d'heure catalan....Marre d'entendre ces commentateurs nous demander de ne plus siffler le butteur adverse,marre de les entendre nous demander d'applaudir l'entrée de l'équipe adverse, marre de les entendre me dire ce qui est bien ou pas, qu'ils nous laissent décider par nous mêmes. Comme S Hessel j'ai moi aussi envie de m'indigner.
 
Mais non ton post n'est pas trop long, il est certainement un des plus (sinon le plus) intéressants que j'ai pu lire. Un post auquel j'adhère totalement, cette société libérale est en train de tout broyer, surtout et en priorité l'homme et ses valeurs. Comme toi et encore plus aujourd'hui, au vu de toutes ces décisions "malheureuses" qui ont fleuri un peu partout (Toulouse, Montpellier, Perpignan....) il serait grand temps de redonner à l'homme la place qu'il n'aurait jamais dû perdre dans ce sport roi. Comme toi j'en ai marre de voir cette quasi uniformité dans le jeu, marre de voir tous ces bulldozers se rentrer dedans. A tel point que le seul rugby pro que je regarde c'est celui pratiqué à A.G par ce club que j'aime tant; Canal + le Top 14, le tournoi, la coupe du monde ... sont terminés pour moi.
Comme toi marre, d'avoir perdu toutes ces particularités locales qui faisaient la richesse de ce sport : corsaires de la Rade, jeu à la toulousaine, quart d'heure catalan....Marre d'entendre ces commentateurs nous demander de ne plus siffler le butteur adverse,marre de les entendre nous demander d'applaudir l'entrée de l'équipe adverse, marre de les entendre me dire ce qui est bien ou pas, qu'ils nous laissent décider par nous mêmes. Comme S Hessel j'ai moi aussi envie de m'indigner.


J'ai un peu le même sentiment que toi , d'ailleurs par Canal je peux voir beaucoup de rencontres de TOP14 et j'en regarde de moins en moins à cause des temps morts qui se multiplient , des arbitres qui font leur show, des commentateurs qui leur donnent toujours raison y compris quand ils ont tort , de toutes ces règles qui permettent aux hommes en noir d'avantager qui ils veulent et donc de donner souvent quand c'est serré le gain du match, si on y rajoute un jeu de plus en plus stéréotypé je comprends pourquoi surtout dans notre département des gens vont au XIII!

PS : le post n'est pas de Vidalou mais de Laurent Baluc Rittener
 
J'ai un peu le même sentiment que toi , d'ailleurs par Canal je peux voir beaucoup de rencontres de TOP14 et j'en regarde de moins en moins à cause des temps morts qui se multiplient , des arbitres qui font leur show, des commentateurs qui leur donnent toujours raison y compris quand ils ont tort , de toutes ces règles qui permettent aux hommes en noir d'avantager qui ils veulent et donc de donner souvent quand c'est serré le gain du match, si on y rajoute un jeu de plus en plus stéréotypé je comprends pourquoi surtout dans notre département des gens vont au XIII!

PS : le post n'est pas de Vidalou mais de Laurent Baluc Rittener

c est signer a la fin .mais j ai je partage son point de vue il me semble qu il demontre les derives du rugby actuel.
 
Magnifique les lignes de Balluc-Rittener.

Aujourd'hui je ne me reconnais plus dans le rugby actuel. Je ne regarde même plus le Top14 et encore moins les coupes d'Europe. Effectivement notre club n'y est plus mais c'est surtout que je trouve ca fade.

Je suis trentenaire et il y a encore pas très très longtemps nous pouvions nous identifiés a des joueurs a un club. Rien de plus bon que de voir des gars du même village, ville ou département que toi joué pour ton club de Coeur.
Rien de plus bon qu'un étranger fier de porter les couleurs de ton club et de s'y intégrer rapidement.
Nous avons connu cela. Tous les clubs de France aussi.

Aujourd'hui le rugby c'est la chasse au pognon, aujourd'hui le rugby c'est des étrangers qui ne prennent meme pas la peine d'apprendre la langue du pays ou il joue. Je vais pas me faire des copains mais quand j'entends des Duvenage qui en 3 ans arrive juste a dire 3 mots en Français je trouve ça hallucinant. C'est bien la preuve qu'aujourd'hui notre rugby est totalement pourrit par le fric.

Le pire pour moi est de voir des mecs comme Blanco et Goze a la tête des institutions avoir volontairement ou involontairement cautionné cela. Eux qu'ils viennent de club a l'identité rugbystique et culturelle forte. Eux qui ont été des fidèles en tant que joueurs a un seul club. Eux qui viennent du ville moyenne avec des moyens limités.
Pour moi ils ont trahis leurs clubs, leurs cultures, leurs territoires a des fins mercantile.
 
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