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Hakatalan

USAPiste sérieux
Y'en a jamais eu autant que depuis qu'on est en demi...
Qu'est ce que ça va être si on la gagne et qu'on arrive en finale lol
Allez, bonnes lectures à vous !


1)
https://www.lindependant.fr/2018/04/23/usap-j-6-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-la-demi-finale,3917907.php

J-6... tout ce qu'il faut savoir avant la demi-finale


Stats en stock
88 %
Le pourcentage de réussite en mêlée sur introduction USAP. Les Catalans ont également récupéré 24 % des ballons sur intro adverse. Des chiffres qui disent la très bonne tenue de l’USAP en mêlée cette saison. Un bon point pour l’entraîneur des avants Perry Freshwater.


Entre guillemets
Je suis arrivé au club à 16 ans. Je me suis construis en tant que joueur et homme. Des mecs ont joué 200 à 300 matches et n’ont pas eu de belles sorties, donc je fais profil bas, mais c’est sympa (Tom Ecochard, le 16 décembre 2017 après son 100e match en sang et or contre Bayonne)


L'avis d’un joueur
Jonathan Best, 2e ligne de Béziers : "Je pense que l’USAP est l’équipe la plus forte cette saison, celle qui sera la mieux armée en cas de montée. Leurs points forts sont leurs individualités au sein du collectif : Lemalu devant et Mafi derrière, vrais régulateurs de jeu. Mais dès que cette équipe est contrée par une défense agressive et dans le jeu au sol, elle tombe dans ses travers. Les individualités veulent sauver la patrie et c’est comme ça qu’ils peuvent laisser échapper un match. Pour la demie face aux Montois, pour les avoir affrontés ce week-end, je les ai trouvé très fatigués et sans doute que la fraîcheur catalane prendra le dessus."


L’ancien
Guillaume Vilacéca, ancien 2e ligne de l’USAP : "Quand on termine premier de poule, ce n’est pas anodin. Perpignan a les armes pour y arriver. Mon jugement est biaisé, si je devais choisir une équipe pour la montée, je dirais Perpignan. Si le règlement n’avait pas changé l’USAP serait championne. Là, ce n’est pas simple. Ça n’a rien à voir avec le championnat, ce sont des matches à couteaux tirés. Perpignan est favori, mais il y a des outsiders qui peuvent se montrer tout aussi dangereux."


Flash saison
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USAP-Angoulême (37-14, 23 mars 2018). Droit au but, comme Genesis Mamea Lemalu, prêt à tout raffûter sur son passage, y compris son partenaire Julien Farnoux. À l’arrivée, le N.8 de l’USAP a inscrit 7 essais cette saison (photo Michel Clementz

Un peu d’histoire...
Le sifflet de l’arbitre. Le championnat de France 1921-22 se termine par deux poules de 5, les premiers disputent la finale. L’USP est qualifiée. Son parcours est honorable, 2e de sa poule avec 10 points, Bayonne la devançant d’un point. Ce point condamne l’USP. Bayonne et L’USP avaient fait match nul (3-3). En cours de match, le Catalan Roca reçoit un ballon sur passe en avant. Coup de sifflet. Vingt-neuf joueurs s’arrêtent. Un Bayonnais récupère, poursuit son action, sans opposition et marque. Essai accordé ! La règle de l’avantage n’existait pas en 1922. D’après L’Indépendant, l’arbitre Clovis Bioussa "éprouvé par la mobilité du jeu, énervé et affolé, ne s’est pas rendu compte qu’il avait sifflé". En pleurs à la fin du match, il déclara que "courant le sifflet entre les lèvres, le bruit était parti, sans intention de siffler et qu’il ne pouvait qu’accorder l’essai". Les supporters "li volien fotra una fart de jacous" car l’USP ne put défendre son titre acquis en 1921...


Mini billet
Matanavou pour l’amour du fisc. T’as beau être rapide Timoci, le destin a vite fait de te rattraper. Et maintenant, va falloir assumer. On avait tout pour s’entendre, pourtant. Toi, l’étoile filante venue du Top 14 et moi, le vieil astre pâlissant. Avec toi, j’allais briller, c’était sûr. Alors je t’ai attendu, attendu mais t’es jamais venu. Le pire, c’est que ça ne m’a pas servi de leçon. Alipate et Sione (Tau) m’en ont fait voir de toutes les couleurs. Mais même si tous les lapins sont crétins, on n’oublie pas sa première fois. Tu viendras, cette fois, mais c’est trop tard, j’ai plus envie de te voir. Et puis, je vais te dire, je te regrette même pas. Adrea est plus fort que toi et Jean-Bernard est plus beau. Tu vas vouloir me montrer que j’ai perdu gros ? On va pas se mentir, tu vas plus aussi vite qu’avant. Cette année, t’as marqué autant d’essais que Genesis en un match (3). Tu vois, t’es plus ce que t’étais et moi, j’ai plus besoin de toi. Sans rancune ? C’est pas si simple Timoci. Ma Cathédrale a de la mémoire.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.


Vu sur le web
* Saison terminée pour Béziers. Jonathan Best peut donc arrêter de faire semblant d’être joueur de rugby et reprendre son vrai emploi de Twittos.
— Racing Boucherie 92 (@BoucherieOvalie) April 21, 2018
Ça sent le tweet écrit par @Elburrocatala qui se caguait du Usap-Beziers éventuel
— Jonathan Best (@_JonBest_) April 22, 2018

* Lundi tout commence... #demiefinale #aimegiral #USAP @usap_officiel pic.twitter.com/QhUMeuBTQR
— Selponi Enzo (@Enzoselponi) April 22, 2018
 
Dernière édition:
2)
https://www.lindependant.fr/2018/04/24/usap-j-5-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-la-demi-finale,3918153.php

J-5... tout ce qu'il faut savoir avant la demi-finale


Stats en stock
12 038
Le nombre de spectateurs présents le 19 août dernier pour la démonstration de l’USAP face à Bayonne (66-6). Il s’agit de la meilleure affluence qu’a connu Aimé-Giral cette saison. Elle sera battue dimanche pour la demi-finale face à Mont-de-Marsan.


Entre guillemets
La constance face à Colomiers, c’est qu’à chaque fois que l’arbitre siffle la fin, on n’arrive pas à croire qu’on a perdu. (Patrick Arlettaz, le 4 février 2018, avant que l’USAP n’atomise sa bête noire Colomiers à Aimé-Giral 40 à 13)


L'avis d’un joueur
Maxime Lucu, demi de mêlée de Biarritz : "L’USAP est une très bonne équipe qui a fait un championnat pratiquement parfait. Elle a pris complètement la mesure de cette ProD2 et a commencé le championnat comme il se devait en allant chercher des points et des victoires partout à l’extérieur. Elle a un paquet d’avants très solide et une ligne de trois quarts qui peut faire la différence à tout moment. Ils ont un jeu porté sur l’attaque qui est difficile à contrer. En finissant premier de la phase régulière et en recevant à Aimé-Giral la demi-finale, Perpignan est un candidat sérieux et favori pour la montée."


L’ancien
Rimas Alvarez-Kairelis, ancien 2e ligne de l’USAP (2001-2011) : "Le dernier match contre Carcassonne ne rentre pas en compte. C’est une équipe qui a tenu 20 minutes. Mais ce que je vois c’est que l’USAP est déterminée. Quand ils ont envie, ça peut faire des grands matches. Les joueurs seront revanchards. Ils ne se posent pas de questions, ils ont envie d’être champions, c’est tout. Ils vont se donner à fond. Il manque parfois un peu de monde au stade pour les soutenir, mais ce sera plein pour les phases finales. Ce sera une belle fête contre Mont-de-Marsan."


Un peu d’histoire...
André Sanac supersonique. La saison 1951-52 débute par le nouveau Challenge Paul-Roca, qui regroupe neuf équipes. Idées novatrices expérimentées : matchs aller-retour avec le même arbitre ; principe de bonifications (déjà) avec +0,5 au classement de 10 à 15 pts inscrits et +1 à partir de 16 pts ; mais surtout possibilité de changer un avant et un arrière en cours de match. Du délire pour l’époque ! Le 30 septembre 1951, l’USAP perd à Toulouse 8-16 après avoir mené 8-0. Le fait marquant de ce match réside dans le coup d’envoi où les Catalans héritent du ballon. Sollicité aux 40 mètres, André Sanac cale la gonfle sous son bras et fonce droit. Apolit ! Personne ne peut l’arrêter, ni même n’a envie de le stopper vu la furie qu’il met dans sa charge. Le futur "sire de Trouillas" inscrit le premier essai de l’USAP de la saison au nez et à la barbe de son pote Gérard Roucariés, qui joue sous les couleurs du Stade Toulousain. Tothom es espantat ! On joue depuis... 30 secondes et c’est l’essai le plus rapide d’André Sanac.


Mini billet
Merci Paul. Cum vas el Goze ? Pas trop chaud avec Bernie en ce moment ? Tu nous raconteras vos dernières peaux de banane. Ici, grosse ambiance. C’est pas 2009, personne ne connaît les prénoms des joueurs, mais ça va. On sait que tu feins l’indifférence, mais les supporters te crachent dessus parce que l’USAP ne monte pas directement. C’est vrai que tu aurais pu attendre un an pour changer les règles. Mais bon, tu pouvais pas deviner qu’avec trois pelés et un tondu... Franchement, merci quand même. On n’a pas de Coupe de France nous, plus de Ligue des Champions. Pardon pour l’expression, mais les phases finales, c’est bandant. Ça peut être injuste, mais c’est bandant. C’est vrai que tu aurais pu rallonger l’enveloppe. Au moins Rivière aurait arrêté de te gratter l’amitié. Mais être premier ça nous évite Grenoble. Et c’est déjà pas mal, parce que le petit Mélé est capable de nous crucifier sur un drop. Déjà qu’on a évité la pénalité de 60 mètres de Porical... Merci Paul. À dimanche peut-être ? Le bonjour à Bernie.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.


Vu sur le web
https://www.instagram.com/p/Bh7AVWVnww2/
"Failing to prepare is preparing to fail

"L’échec dans la préparation, c’est se préparer à l’échec.Je joue mon rôle en aidant les frères à se préparer." Sur Instagram, le pilier gauche, barbier et coiffeur Tevita Mailau a posté une photo de son travail sur Alan Brazo, son coéquipier à l’USAP.
 
3)
https://www.lindependant.fr/2018/04/25/usap-j-4-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-la-demi-finale,3918422.php

J-4... tout ce qu'il faut savoir avant la demi-finale


Stats en stock
3
Le nombre de victoires à l’extérieur obtenues par Mont-de-Marsan cette saison : à Perpignan (44-20, 10e j.), Dax (29-13, 14e j.) et Carcassonne (22-0, 19e j.). Un ratio médiocre pour un prétendant à la montée. Mais il suffit d’une fois...


Entre guillemets
Il faut arrêter de balancer les ballons et se prendre pour les All Blacks (Jonathan Bousquet, le 6 octobre 2017, quelques minutes après la rouste reçue par l’USAP à Aurillac 38 à 18)


L'avis d’un joueur
Cédric Coll, N.10 de Colomiers : "L’USAP est une équipe qui est montée en puissance. Ils ont gagné en confiance, ils arrivent maintenant en pleine bourre pour ces phases finales. Cette équipe produit beaucoup de jeu, elle marque beaucoup d’essais, avec des joueurs qui peuvent casser les lignes à tout moment. Ils sont arrivés à maturité et ils maîtrisent bien leur sujet. Maintenant, leur pire ennemi c’est eux-mêmes, car si Perpignan est sérieux et met son jeu en place comme il faut, je ne vois pas qui pourrait les arrêter. Je les vois clairement favoris pour la montée. Je pense vraiment qu’ils vont être Champions de France cette année. Je l’espère pour eux, pour ma famille et les amis que j’ai ici."


L’ancien
Adrien Planté, ancien ailier de l’USAP (2007-2013) : "Je vois bien l’USAP aller au bout ! Avec un USAP-Montauban en finale. Je donne un avantage à l’USM pour le terrain lors de la demie. D’ailleurs, je pense que ça serait mieux pour l’USAP de prendre Montauban, Grenoble c’est solide. Je connais deux ou trois joueurs, je les sens assez sereins. Ils ont aussi des joueurs d’expérience pour jouer ces phases finales, ce que n’a pas forcément Montauban."


Flash saison
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- Michel Clementz
Sadek Deghmache. Trente matches, trente feuilles de matches pour le jeune (22ans) demi de mêlée catalan. Si par deux fois il n’a pas quitté le banc, il est bien le seul usapiste à n’avoir manqué aucune rencontre.


Un peu d’histoire...
La tribune CGT. Nous avons tous grandi dans - et avec - cette tribune qui, en fait, n’en était pas une. Des gradins couverts où tout le monde était debout. Pas question de s’asseoir, nous n’étions pas des spectateurs mais des acteurs, entassés les uns contre les autres. "Ah qu’on était bien, serrés dans cette boîte...", aurait chanté Patrick Sébastien. Les marrons ? Les adversaires de l’USAP savaient qu’il valait mieux les donner ailleurs que devant la tribune CGT, la tribune qui savait se faire entendre : "Ollada ! Ollada !". Et comme le disait à ses coéquipiers le Catalan Gérard Majoral, 3e ligne des années 90 : "Si vous devez tomber au cours du match, il vaut mieux le faire devant la tribune CGT". Tout un symbole ! Combien de coups fourrés ont-ils été dénoncés ? Chabal, Moscato, entre autres, avaient souvent été appréciés à leur juste valeur. Éternels regrets lors de sa destruction en 98, remplacée par la tribune Desclaux, que beaucoup auraient voulu voir porter le nom de... CGT.


Mini billet
Gueule d’amour. Du roux au gris, les cheveux ont pâli. Sous un front peu à peu dégarni, une barbe hirsute laisse deviner des rides tourmentées par la passion et les pulsions. L’œil est toujours aussi vif et pénétrant mais il trahit le venin des nuits blanches, à l’image de ce corps voûté, croulant sous la pression des matches. T’as pris un sacré coup de vieux depuis deux ans. Parce que l’USAP, cette maîtresse dominatrice et tyrannique, ne te laisse jamais respirer. Ton identité catalane, plus masochiste que cérébrale, adore ça, car, au fond, il n’y a pas de plus grande extase que de se sacrifier pour son club, ainsi que tu l’as fait toute ta vie. La vérité ? Ton visage est une ode aux couleurs sang et or et ta voix tempétueuse son hymne. T’es beau parce que t’es laid, comme dirait "Ponpon". Tel un marin sorti indemne de toutes les tempêtes, les sillons creusant peu à peu ta gueule de rouquin en disent plus sur l’histoire de l’USAP que n’importe quel bouquin. Il n’existe pas d’âme catalane comme il y aurait une âme slave, mélange de raffinement et de brutalité. En revanche, il existe bien un tempérament catalan, que tu incarnes à la perfection. Au diable l’esthétisme. Aujourd’hui, tu n’aspires qu’à vaincre et convaincre. Tu t’appelles Patrick Arlettaz et, surtout, ne change rien, laisse le temps te dévorer, cela te va si bien. Attachant et émouvant, on sait qu’a chacun de tes discours tu fais chialer tout le vestiaire. Après la finale, ******, même si c’est dur à avouer, on va te voir débarquer et être bouleversés avec toi.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.


Vu sur le web
If you understand French then you will have a good laugh at the last paragraph of some fan mail I just received. pic.twitter.com/LdxftmhA8m
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— Dan Carter (@DanCarter) April 24, 2018

"Si vous comprenez le français, vous allez vous marrer en lisant le dernier paragraphe". Sur Twitter, l’ex-usapiste et actuel joueur du Racing Dan Carter partage la lettre d’un jeune fan qui le remercie d’avoir dédicacé son ballon. Le courrier se conclut par un post-scriptum amusant : "Combien la Nouvelle-Zélande a-t-elle payé l’arbitre en 2011 ? (question de mon papa, moi, je respecte toujours les décisions de l’arbitre)". Pour rappel, les Bleus avaient perdu la finale de la Coupe du monde 2011 8-7 face aux All Blacks avec un arbitrage controversé.
 
Très intéressant les propos de Jonathan Best qui explique les points faibles de notre équipe fort justement et aussi qui indique que les joueurs montois sont très fatigués.
Il va falloir les user en première mi temps par du jeu dans l'axe et en deuxième mi temps mettre de la vitesse et jouer au large.
 
4)
https://www.lindependant.fr/2018/04/23/usap-stress-et-paillettes,3917884.php


Stress et paillettes
USAP vs. Mont-de-Marsan. Le stress sera-t-il un frein ou un moteur pour les Catalans? Réponse dimanche.
«Le stress avant les matches couperets? Je me souviens de Franck Tournaire. La pression le faisait vomir avant de jouer. Pourtant, sur le terrain, c’était le meilleur». L’anecdote est de l’ancien ouvreur Cédric Rosalen, plus de 130 matches au compteur, Top 14 et Top 16 confondus, avec l’USAP, Narbonne et Montauban. «On n’est pas des robots. Le stress, tu n’y échappes pas». Alors, il faut bien l’évacuer. Surtout avant un match de phases finales où «l’atmosphère est différente», dixit le finaliste du challenge européen 2001 avec le RCNM face aux Harlequins (défaite 42-33).


La pression populaire, l’enjeu, la peur de mal faire qui accompagnent une demi-finale comme s’apprête à la disputer l’USAP dimanche contre Mont-de-Marsan ont paralysé plus d’un joueur au moment d’entrer dans l’arène. «Dans les moments comme ceux-là, il est très important que le groupe vive bien, note Nicolas Laharrague, ancien ouvreur de l’USAP, finaliste du Top 14 2010 (défaite 19-6 contre Clermont). Quand c’est le cas, la pression devient positive.» Et une force supplémentaire. «On évolue dans un sport où la peur est un moteur, assure Patrick Arlettaz, entraîneur de l’USAP. Bien dirigée, elle est un vecteur de réussite.»

«Celui qui n’a pas la boule au ventre n’aura pas la grinta»
Toute la problématique est là pour le staff et les joueurs au moment d’aborder les matches du printemps, ceux qui comptent vraiment. L’excitation se mêle à la crainte jusque dans les jours qui précèdent la rencontre. Le staff sang et or a choisi d’emmener son effectif en stage en Catalogne sud en fin de semaine dernière. Une démarche qui visait à la fois à souder un peu plus les liens entre joueurs, et à échapper à la frénésie qui sévit à Perpignan et qui peut faire gamberger. «Ne pas dormir la veille, ça nous est arrivé à tous avant un match important et ça ne nous a pas empêchés d’être performants derrière, reprend Arlette, qui assure par ailleurs ne pas craindre le manque d’expérience des phases finales chez son équipe. C’est si tu ne dors pas pendant quinze jours que c’est problématique, mais honnêtement, je ne crois pas qu’on ait de mecs dans ce cas. Le stress, je ne le redoute pas.»

«Je dirais même que si tu n’es pas stressé, c’est un problème, avance Rosalen. Celui qui n’a pas la boule au ventre n’aura pas la grinta qui lui donnera envie de tout donner. C’est pour ça que les grands joueurs font la différence dans les grands matches, à cause de ce stress qui te fait te surpasser. Il faut savoir évacuer la crispation. On le voit moins aujourd’hui, mais j’ai le souvenir de joueurs qui ont eu du mal à le faire et sont passés à côté.»

La nécessité de reproduire la même routine d’avant-match revient souvent dans la bouche des joueurs. Prendre conscience de l’importance du match, sans le dramatiser. «Je me souviens d’un match important qu’on avait mal préparé, souligne Rosalen. C’était celui du maintien en Top 14 contre Brive, avec Narbonne (21-42 en 2007). On était trop dans l’émotion et il ne faut pas au haut niveau. C’est une erreur à éviter». Stresser sans couler. Une question d’équilibre.
 
5)
https://www.lindependant.fr/2018/04/25/lusap-vue-par-les-medias-il-y-a-une-identite,3918388.php

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    Cécile Grès et Guilhem Garrigues - DR

L'USAP vue par les médias : "Il y a une identité"
À quatre jours de la demi-finale de l'USAP contre Mont-de-Marsan (dimanche 14h15), la journaliste d'Eurosport, Cécile Grès, et le journaliste de Canal+, Guilhem Garrigues, donnent leur ressenti sur la saison du club catalan.


Que pensez-vous de l'USAP cette saison?
Cécile Grès: "Je pense qu'ils ont gagné des matches qu'ils n'auraient pas gagnés la saison dernière. Depuis leur descente en 2014, c'est la saison la plus aboutie. Ils ont vraiment réussi à franchir un cap. Ils m'ont impressionné à plusieurs reprises tout au long de la saison, notamment à Montauban (22-20) ou encore à Grenoble (24-17). Il y a eu un truc en plus par rapport aux autres clubs du haut de tableau. C'est une équipe complète, «jeune» car les joueurs qui ont les clés du camion ont entre 24 et 27 ans donc c'est assez cool."

Guilhem Garrigues: "En finissant premier de la phase régulière, je pense qu'ils ont démontré tout leur talent. Je les ai trouvés très costauds quand ils sont allés gagner à Grenoble (24-17), à Bayonne (30-12) ou encore à Montauban (22-20) avec à chaque fois de la maîtrise sur ces matches importants."


Quelle est la force de cette équipe?
C. Grès: "Tout ce qu'il y a au centre du terrain. Ils ont des trois-quarts hypers créatifs, qui sont en confiance et une troisième ligne impressionnante. Le système de jeu de Patrick Arlettaz leur convient parfaitement. C'est une équipe qui joue beaucoup, qui peut mettre le feu tout le temps, tout en restant solide sur les bases du rugby: en touche avec Brazo qui est au-dessus, en mêlée avec une première ligne jeune et plutôt française et ça, j'aime bien (sourires). Ils savent s'adapter à leurs adversaires: ils peuvent très bien faire un match assez verrouillé où ça va être hyper-rude et fixé sur le combat ou alors ils peuvent sortir un match avec vachement de jeu et de rythme. Cette année, cette équipe a su tout faire. A côté, j'aime beaucoup Jean-Bernard Pujol qui est hyper-élégant comme joueur."

G. Garrigues: "Je trouve qu'ils ont une complémentarité générale dans l'équipe. Il y a des secteurs où ils sont très puissants: la troisième ligne avec Faleafa, Mamea Lemalu ou encore Brazo. Ils amènent une explosivité qui permet à l'USAP d'être toujours dans l'avancée. De toute façon, il y a du talent partout."


L'USAP n'a pas gagné contre Mont-de-Marsan cette saison. Cela peut être une source de motivation en plus pour les Catalans?
C. Grès: "Oui, je pense qu'ils vont s'en souvenir. Les coaches vont sûrement leur rappeler la défaite 44-20 à domicile. Ça avait un peu surpris tout le monde. Maintenant, je pense qu'ils vont se concentrer sur leur demi-finale, bien analyser le jeu des Montois qui peut être aussi très surprenant."

G. Garrigues: "Ça n'a rien à voir, c'est complètement une autre saison. Franchement, je pense que l'événement suffit à lui-même. Les joueurs sont assez prêts pour se motiver à affronter une grosse équipe de Mont-de-Marsan. La phase régulière est loin derrière."


L'USAP favorite pour la montée?
C. Grès: "Je fais partie des personnes qui pensent que sur un match de phases finales, tout peut arriver. Tu ne sais jamais, il peut y avoir un carton rouge au début du match, un mec qui se blesse. Après, si on prend les choses de façon très froide, Perpignan est l'équipe qui devrait monter au vu de saison."

G. Garrigues: "Ils ont l'étiquette de favoris sur le front car il ne faut pas oublier qu'avec l'ancienne formule, ils seraient déjà en Top 14. Après ça reste des matches de phases finales donc il va falloir qu'ils prouvent, comme ils l'ont fait tout au long de la saison régulière, que ce sont eux les plus forts."


Imaginons un USAP-Montauban en finale. Les retrouvailles s'annonceraient houleuses…
C. Grès: "Oui mais c'est génial, c'est la dramaturgie des phases finales! Elles se nourrissent de tout ce qu'il s'est passé pendant la saison régulière. Maintenant, je pense que c'est plus les supporters qui vont s'écharper que les joueurs sur le terrain qui vont surtout avoir à cœur de se concentrer sur l'essentiel: leur système de jeu. Après, c'est vrai que Perpignan et Montauban sont deux équipes de caractères donc ça risque d'être un petit peu bouillant."

G. Garrigues: "Bien sûr, mais ce sera une finale. Un stade archi-plein, un ticket pour le Top 14 à aller chercher, un titre de Champion de France de Pro D2. Il y aura une dimension sportive, et même historique qui va complètement surpasser les confrontations de la phase régulière. Selon moi, ça va rajouter une dimension supplémentaire à quelque chose qui est déjà énorme. Et pensons que les phases finales, ce sont des moments à part. Tous les compteurs sont remis à zéro."


Parlez-moi de la ferveur catalane… Qu'est-ce que vous en pensez?
C. Grès: "C'est un public qui sait répondre présent, qui a une identité. Il y a eu des petits débordements notamment lors du derby contre Béziers que j'ai regretté moi-même car il ne faut pas oublier que ça reste que du sport. Il faut savoir garder un peu de mesure parfois. Mais globalement ça reste un super-public, ils sont adorables avec nous, ils viennent nous voir à la fin des matches pour nous parler. C'est une ferveur géniale et quand on a pensé que l'USAP allait recevoir en demi-finale on s'est tout de suite dit «****** ça va être génial»."

G. Garrigues: "J'étais au premier match de la saison contre Bayonne (victoire 66-6), et le Aimé-Giral des grands jours, c'est quand même extraordinaire. Il y a une émotion et une passion qui arrivent à sortir des tribunes. Ca peut porter les joueurs à aller chercher le second souffle. Les Catalans ont toujours su se mobiliser pendant des phases finales, on s'en souvient en Top 14… À l'USAP, il y a une identité."


Quel match de l'USAP vous a le plus marqué cette saison?
C. Grès: "La victoire à Montauban (22-20)! Car derrière ce succès, il y a surtout un état d'esprit. Les mecs n'ont rien lâché et y ont cru jusqu'au bout, c'est un peu la force des grands. Qu'ils aillent chercher cet essai et cette victoire, ce n'est pas du hasard. Tout s'est imbriqué comme il fallait. En plus, battre le vrai rival à domicile, c'était vraiment impressionnant. J'ai bien aimé aussi la victoire à Vannes (23-22) à la dernière seconde aussi grâce à une pénalité de Romuald Séguy."

G. Garrigues: "La victoire à Vannes (23-22), elle m'a vraiment marqué. Car quelques jours avant, il y avait eu l'annonce d'arrêt de carrière de Jacques-Louis Potgieter et ce jour-là, j'ai senti qu'il y avait autre chose que du rugby sur le terrain. Ils se sont tous resserrés autour de leur copain et ils sont allés gagner à Vannes pour lui. En plus, ils lui ont rendu hommage dans le vestiaire après le match et là j'ai vraiment trouvé qu'il y avait un gros collectif. Et l'histoire est belle, Romuald Séguy qui passe la pénalité alors que Potgieter, qui est le buteur de l'équipe, n'est pas là. Il y avait vraiment de l'émotion."
 
6)
https://www.lindependant.fr/2018/04/24/usap-mont-de-marsan-ce-quil-faut-retenir-de-la-conference-de-presse-davant-match,3918133.php
(vidéos disponibles en cliquant sur la page url)


USAP - Mont-de-Marsan : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse d'avant-match

Tour à tour, des joueurs se sont exprimés en conférence de presse ce mardi sur la demi-finale qui les attend dimanche à Aimé-Giral face à Mont-de-Marsan (14h15).
"Une demie, surtout quand tu la joues à domicile, faut la gagner." Le ton est donné par le trois quart de l'USAP Mathieu Acebes et consorts à 5 jours du choc face à Mont-de-Marsan (dimanche à Perpignan à 14h15). Revue d'effectif et point sur la situation par les joueurs eux-mêmes en conférence de presse ce mardi. Comme dirait Jonathan Bousquet: "Après un an et demi de boulot, on y est !"


"Impatiente" est l'équipe de l'USAP

"On languit, on est impatients" claque comme un étendard l'ailier et buteur Jonathan Bousquet. L'émotion, la préparation, "C'est passionnant." "J'espère qu'on arrivera à ébullition dimanche."


"Revanchards" sont les jeunes joueurs sang et or

"Le groupe est jeune comparé aux Montois qui ont l'habitude de jouer les phases finales" reconnaît Jonathan Bousquet. "On est revanchards, on a des challenges individuels" défend le demi de mêlée Tom Ecochard après les défaites concédées face à Mont-de-Marsan (20-44 à domicile, 23-18 à l'extérieur, NDLR). "Tous les matches où l'on s'est construit nous servirons. Notre banc aura beaucoup à apporter" analyse enfin le troisième ligne Karl Chateau. "On n'est pas favoris, c'est vous (les médias, NDLR) qui voulez qu'on le soit" balance Mathieu Acebes.


"Lointaine" est cette demi-finale perdue face à Agen à Aimé-Giral en 2014-2015 (32-32, deux essais à quatre)

"C'est loin, ça n'a rien à voir" assure Tom Ecochard. Fini "la déception et la frustration" pour Jonathan Bousquet. La clé pour éviter un nouveau piège? "Tuer le match le plus rapidement possible" dit Karl Chateau. "Oui, on a fait du chemin en quatre ans. Mais si ça s'arrête dimanche, ça sera le même chemin..." pourrait regretter Ecochard.


"Redoutables" sont décrits les adversaires montois

Chez les Montois pour Jonathan Bousquet, "tout est redoutable": "Ils ont un pack d'avants conquérant, ils ont une bonne mêlée, une bonne touche, ils sont très réalistes." Karl Chateau va plus loin: "Ils sont dangereux en contre, aiment occuper le terrain, grattent les ballons sur les rucks." "Ils sont sur la dynamique de le quart de finale gagné (contre Béziers 31-23)." En gros, l'équipe des jaune et noir est complète, compétitive dans tous les secteurs. "Ça va se jouer sur des détails, sur la détermination."


"Se transcender sans surjouer" serait la clé

La peur? "Non" clame catégorique Karl Chateau. Mais "il ne faudra pas jouer petits bras" selon Tom Ecochard. Plutôt "se transcender mais pas surjouer l'événement" détaille Mathieu Acebes. Mais composer avec "le rythme, la chaleur, le mental" tempère Chateau. "Être différent de d'habitude c'est ce qui est dangereux" pour Mathieu Acebes. "Mais si on n'est pas prêt, ça sert à rien d'y aller."


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    En 43 matches sous les couleurs sang et or, Mathieu Acebes a inscrit 20 essais - Michel Clementz
USAP - Mathieu Acebes: «Il y a trop de signes»

Avant la demi-finale USAP-Mont-de-Marsan, vainqueur de la Pro D2 avec Pau, l’ailier Mathieu Acebes peut faire parler l’expérience.

"Franchement, je l’aimais pas. Mais personne l’aime quand tu joues contre. Je trouvais qu’il faisait le beau sur le terrain, qu’il faisait que parler." S’il sourit aujourd’hui au souvenir des joutes passées, l’arrière Julien Farnoux résume bien les sentiments qu’inspire Mathieu Acebes à ses adversaires. Littéralement fou du jeu, l’ailier semble jouer sa vie à chaque minute qu’il passe sur un terrain.

À 30 ans, il vit sa huitième saison en Pro D2. Un championnat qu’il a remporté en 2015 après deux éliminations en phases finales. Avant le rendez de dimanche face à Mont-de-Marsan (14h15), il évoque son approche de ces matches.

Serez-vous favoris dimanche?

Non. Une demi-finale c’est 50/50. Bien sûr qu’il y a le contexte d’Aimé-Giral. Mais justement ce serait une erreur de se dire qu’on est favori. On ne l’est pas du tout. Sur un match éliminatoire, tout est possible.

Des embûches et des succès: avez-vous déjà vécu une saison avec autant de contrastes?

Sincèrement, c’est la première fois de ma carrière. Émotionnellement tu es monté très haut et descendu très bas. C’est vraiment pas facile. Il faut savoir se remettre, reprendre sa routine, se remettre dans la bulle. Essayer d’être au meilleur niveau de ta performance dans un climat et un contexte hostiles. Aujourd’hui, une saison comme ça, ça marque. Il y a trop de signes qui me font dire que c’est maintenant, il faut y aller. Aujourd’hui, on a une équipe qui a du caractère.

Prendre conscience que c’est un moment exceptionnel

Plus que l’année dernière?

Bien sûr. On n’était pas capable d’assumer notre rôle comme cette année. Pas capables d’avoir autant de victoires à l’extérieur. Pas capables de se relever de choses comme ça. La sérénité qu’il y a eue au club à la mi-saison, elle y est pour beaucoup. Il y avait un climat instable quand je suis arrivé. Ça faisait deux, trois années que les entraîneurs changeaient. Je pense notamment à Grégory Patat (entraîneur de l’USAP remercié le 7 décembre 2015). Je suis très triste pour lui. C’est un super entraîneur, je l’ai eu à Auch. Je sais qu’il a très mal vécu cette situation. Un mec comme ça, j’y pense souvent parce que ce qui lui est arrivé ici, il ne le méritait pas. Pour moi, c’était pas Greg qu’il fallait faire partir. Greg n’y était pour rien, il a toujours été dans le sens du club. Il a toujours défendu les valeurs de l’USAP. À ce moment-là, le club ne savait peut-être pas se dire les choses.

Mesurez-vous la rareté des phases finales en rugby?

J’ai eu la chance d’en vivre pas mal avec Pau et maintenant avec l’USAP. Je me rends compte qu’une carrière ça passe vite. Et surtout tu vis des moments inoubliables en phases finales. Il faut faire prendre conscience à tout le monde que c’est un moment très exceptionnel.

À Pau justement, comment aviez-vous vécu ces phases finales?

Quand je suis arrivé ici, ça me rappelait Pau. Un club en reconstruction qui végétait en Pro D2 après avoir passé des années dans l’élite. Et pareil, on sentait cet engouement qui montait autour du club. Les bus qui se déplaçaient, les gens qui avaient tendance à s’enflammer. Mais c’est partout, c’est pas propre qu’à l’USAP. C’est normal, les gens viennent aussi au stade pour rêver. Ils espèrent toujours le meilleur de toi. C’est monté en puissance. On est passé deux fois à côté en finale, contre Brive et à La Rochelle la demi-finale de l’année d’après. On a su apprendre des erreurs du passé pour réussir à remonter le club en Top 14. Tu es fier quand même. Tu te dis que tu as fait partie de cette épopée, de la construction du club.

Il n’y a qu’un scénario dans ma tête

Quel est votre état d’esprit en abordant ce style de rencontres?

Surtout, je me dis tout simplement qu’on se prépare, on se met dans notre bulle. Je ne pense pas à différents scénarios. Il n’y a qu’un scénario dans ma tête. Je veux me donner les moyens pour être au top de ma forme et au top de la forme collective pour pouvoir faire ce que j’ai dans la tête.

Vous-mêmes, comment gardez-vous la tête froide?

Je vais souvent surfer sur Canet et sur la côte. Il y a des belles vagues! J’aime beaucoup les sports aquatiques. J’ai grandi au Pays basque. Ça m’aide à évacuer mais surtout, pour rester dans ma bulle, j’essaie de rien changer. J’ai eu des habitudes dans toute ma carrière, les veilles des matches, je sais ce que je fais.

Par exemple?

Je n’ai pas de honte à dire que pour les matches à domicile, j’aime aller au resto avec ma femme la veille. Sans faire d’excès bien sûr, mais je pars du principe que j’ai le droit d’aller au restaurant si ça me fait du bien à la tête. C’est pas ça qui fait que tu avances ou pas sur le terrain. Chacun doit avoir son équilibre. Mon équilibre et ma bulle, c’est que je reste persuadé de mes convictions. Je sais où je veux aller et personne ne va me dire comment y aller.
 
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