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En Quelques Mois, Potgieter Était Devenu Le Patron D’aimé-giral - Lindependant.fr

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USAP. Avec l’annonce du retrait de Jacques-Louis Potgieter, l’USAP perd un élément clef de son bon début de saison.
Ils se lèvent tous pour Jacques-Louis Potgieter. Et pourtant... Annoncé à la mi-décembre 2016, le recrutement pour trois ans de l’ouvreur sud-africain (33 ans) avait eu son lot de sceptiques. Trop vieux,... Lire la suite

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USAP.
Avec l’annonce du retrait de Jacques-Louis Potgieter, l’USAP perd un élément clef de son bon début de saison.
Ils se lèvent tous pour Jacques-Louis Potgieter. Et pourtant... Annoncé à la mi-décembre 2016, le recrutement pour trois ans de l’ouvreur sud-africain (33 ans) avait eu son lot de sceptiques. Trop vieux, trop souvent blessé, pas assez génial, la vox populi d’Aimé-Giral s’en était donnée à cœur joie. Au point de pester, à coups de pétition, contre la décision de ne pas conserver l’Anglais Joe Carlisle, joker médical débusqué en janvier. Le vendredi 4 août 2017, l’USAP dispute son premier match amical face au Stade Français. Et « Pot » - son surnom - met tout le monde d’accord.

30e minute. Enzo Selponi lui cède sa place à l’ouverture. Une demi-heure plus tard, ce sera au tour de Potgieter de passer le relais à Romuald Seguy. Mais durant cet intermède aux allures de promesse, le transfuge de Lyon venait d’éclabousser la « Cathédrale » de son talent. De quoi effacer d’un trait définitif le souvenir de Carlisle.

Avec Potgieter, le doute n’existe plus : l’USAP venait enfin de dénicher l’ouvreur-métronome qu’elle attendait depuis sa relégation en Pro D2, il y a trois ans et demi. Illustration contre Bayonne (66-6, 1re journée), où il fut l’un des artisans majeurs d’une soirée de rêve, démontrant toutes ses qualités. Expérience, autorité, grosse défense, jeu au pied long et précis, fiabilité face aux perches, belle passe, habileté à prendre l’intervalle... la panoplie du N.10 complet. De quoi retourner l’opinion en sa faveur, ainsi qu’en était persuadé son plus ardent défenseur, le directeur sportif Christian Lanta.

Les supporteurs le plébiscitent

Voilà tout ce qui manquait à l’USAP : un patron capable de lui faire franchir un cap et de satisfaire à de hautes ambitions. Les chiffres parlent : 9 matches, 7 titularisations, 508 minutes de jeu, 84 % de réussite au pied, 73 points au total. Si quelques pépins physiques vinrent contrarier sa progression, son aura sur le jeu et sur ses partenaires s’exprimèrent en chaque occasion. On pourrait citer la victoire (24-13) à Narbonne, la raclée infligée (30-6) contre Montauban, sa rentrée décisive contre Nevers (35-19)...

Passionné de jeu et de tactique, Jacques-Louis Potgieter fit l’unanimité, cristallisant autour de lui tous les espoirs de l’USAP cette saison. Un destin implacable l’a finalement rattrapé le 12 novembre contre Grenoble. Le plus grand match de l’USAP cette saison. Le dernier de Potgieter.
 
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