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[EN IMAGES] USAP: enfin la reconquête - Lindependant.fr
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EricRio
USAPiste sérieux
Perpignan sort de la zone rouge grâce à sa victoire, méritée, ramenée de Béziers hier (24-13).
C’était le jour de l’USAP. Que Béziers ait vu rouge ou pas n’y aurait rien changé. L’expulsion du demi de mêlée Josh Valentine pour un coup de coude asséné à Lucas Bachelier (40e) a fait couler beaucoup d’encre après le match, mais on pourrait aussi en écrire des tonnes sur l’agressivité retrouvée des Catalans. À l’image d’une troisième ligne Bachelier-Brazo-Strokosch infatigable et destructrice pour l’adversaire, le pack sang et or a dominé la partie d’une main de maître.
Et, dans son sillage, c’est toute l’équipe qui a su hisser son niveau de jeu pour décrocher une deuxième victoire d’affilée (24-13) après Oyonnax, sa première à l’extérieur, un an jour pour jour après un succès à Bourgoin (20-16). Ainsi l’USAP s’est-elle arrachée de la zone de relégation, une nécessité plus qu’une aubaine.
Un autre championnat commence ? ''On peut le penser mais on revient de loin'', répond le manager sportif de l’USAP, Christian Lanta. ''On va gagner de la confiance, mais il faut rester modeste et garder l’humilité qui a été la nôtre depuis le début, même dans les mauvais moments.'' . Solidaires, teigneux, persévérants, Mafi et ses partenaires ont remporté haut la main la bataille des rucks, ce qui leur permit d’exploiter de nombreux turn-over, d’enclencher la marche avant et de virer en tête à la pause (6-13) sans contestation possible. ''Chacun donnera sa version (du carton rouge) mais cette première mi-temps a été la source première de notre victoire '', dira Christian Lanta.
Force mentale
Dès les premières minutes, en effet, les Catalans firent face au vent avec intelligence, en alternant efficacement jeu à la main et au pied. Jusqu’à cet essai entre les poteaux de Liefeimi Mafi (22e), qui venait concrétiser un moment fort de trois pénaltouches consécutives à cinq mètres de la ligne. L’ASBH, toujours aussi séduisante dans le jeu, joua néanmoins constamment sous pression, même si un sursaut d’orgueil leur permit de ne pas couler en deuxième période.
Commentaire de l’ailier usapiste Mathieu Acebes : «On s’était dit des choses, on l’a fait sur le terrain, c’est bien. L’USAP a montré qu’elle avait une belle équipe. C’est bien, mais on ne va pas faire les marioles.» Nantis d’une touche performante - cinq ballons gagnés (dont trois de Brazo) -, d’une mêlée stable et d’un pack féroce, les Catalans ont frappé un grand coup dans la cité biterroise. Mentalement, ça n’a pas de prix après les affres du début de saison.
Lanta pouvait savourer la résurrection de ses joueurs. « On a parfois rattrapé des joueurs par le bout des chaussures mais on avait cette énergie de ne jamais rien lâcher. C’est révélateur d’un vrai état d’esprit. » Le rugby se joue dans la tête. Il faudra remettre le casque dans cinq jours à Bourgoin.
C’était le jour de l’USAP. Que Béziers ait vu rouge ou pas n’y aurait rien changé. L’expulsion du demi de mêlée Josh Valentine pour un coup de coude asséné à Lucas Bachelier (40e) a fait couler beaucoup d’encre après le match, mais on pourrait aussi en écrire des tonnes sur l’agressivité retrouvée des Catalans. À l’image d’une troisième ligne Bachelier-Brazo-Strokosch infatigable et destructrice pour l’adversaire, le pack sang et or a dominé la partie d’une main de maître.
Et, dans son sillage, c’est toute l’équipe qui a su hisser son niveau de jeu pour décrocher une deuxième victoire d’affilée (24-13) après Oyonnax, sa première à l’extérieur, un an jour pour jour après un succès à Bourgoin (20-16). Ainsi l’USAP s’est-elle arrachée de la zone de relégation, une nécessité plus qu’une aubaine.
Un autre championnat commence ? ''On peut le penser mais on revient de loin'', répond le manager sportif de l’USAP, Christian Lanta. ''On va gagner de la confiance, mais il faut rester modeste et garder l’humilité qui a été la nôtre depuis le début, même dans les mauvais moments.'' . Solidaires, teigneux, persévérants, Mafi et ses partenaires ont remporté haut la main la bataille des rucks, ce qui leur permit d’exploiter de nombreux turn-over, d’enclencher la marche avant et de virer en tête à la pause (6-13) sans contestation possible. ''Chacun donnera sa version (du carton rouge) mais cette première mi-temps a été la source première de notre victoire '', dira Christian Lanta.
Force mentale
Dès les premières minutes, en effet, les Catalans firent face au vent avec intelligence, en alternant efficacement jeu à la main et au pied. Jusqu’à cet essai entre les poteaux de Liefeimi Mafi (22e), qui venait concrétiser un moment fort de trois pénaltouches consécutives à cinq mètres de la ligne. L’ASBH, toujours aussi séduisante dans le jeu, joua néanmoins constamment sous pression, même si un sursaut d’orgueil leur permit de ne pas couler en deuxième période.
Commentaire de l’ailier usapiste Mathieu Acebes : «On s’était dit des choses, on l’a fait sur le terrain, c’est bien. L’USAP a montré qu’elle avait une belle équipe. C’est bien, mais on ne va pas faire les marioles.» Nantis d’une touche performante - cinq ballons gagnés (dont trois de Brazo) -, d’une mêlée stable et d’un pack féroce, les Catalans ont frappé un grand coup dans la cité biterroise. Mentalement, ça n’a pas de prix après les affres du début de saison.
Lanta pouvait savourer la résurrection de ses joueurs. « On a parfois rattrapé des joueurs par le bout des chaussures mais on avait cette énergie de ne jamais rien lâcher. C’est révélateur d’un vrai état d’esprit. » Le rugby se joue dans la tête. Il faudra remettre le casque dans cinq jours à Bourgoin.
