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Dos Aux Mur Des Légendes - Lindependant.fr

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usap. Un siècle d’histoire contemplera demain soir les sang et or contre Biarritz. Un symbole fort.
Ce mur est la reconnaissance de tous ceux qui ont porté le maillot et qui, avec le temps, ont peut-être été oubliés. C’est bien que l’USAP se rattache à son passé. » À deux mois de la fin de sa carrière, le deuxième ligne... Lire la suite

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Usap. Un siècle d’histoire contemplera demain soir les sang et or contre Biarritz. Un symbole fort.

« Ce mur est la reconnaissance de tous ceux qui ont porté le maillot et qui, avec le temps, ont peut-être été oubliés. C’est bien que l’USAP se rattache à son passé. » À deux mois de la fin de sa carrière, le deuxième ligne Guillaume Vilacéca sait de quoi il parle.

Franchir le parvis art déco du stade Aimé-Giral. Et se figer sur sa gauche devant l’hommage rendu aux anciens de l’USAP et à ses supporters. Là, élevée dans la terre du Monument aux Morts, s’étire désormais une fresque historique, mosaïque de 3000 briques aux couleurs sang et or, sur lesquelles sont gravés le nom des joueurs du club aux côtés de bienheureux bienfaiteurs (150 euros la brique). Pour l’heure, près de cinq cents d’entre elles ont été vendues, en attendant un effet boule de neige.

La nostalgie du souvenir

L’œuvre, inaugurée jeudi soir par le président François Rivière avant le duel contre Biarritz, se veut un symbole du rassemblement de toutes les générations. « De la conception à la réalisation, cette opération a été entièrement portée par l’USAP, sans aide d’aucune agence. Je trouve très beau de pouvoir mêler ceux qui ont fait l’histoire avec ceux qui veulent l’accompagner dans l’avenir », témoigne « FR ». Sans doute le président de la relégation n’a-t-il trouvé - pour l’instant - meilleur moyen de s’associer à la glorieuse épopée de l’institution centenaire.

Excellente initiative, dont le parfum de nostalgie, pile-poil dans l’air du temps, ravive les souvenirs d’enfance de tous les « aficionados » de la cause usapiste. À commencer par Patrick Arlettaz. « J’ai eu trois vies différentes dans ce club. Supporteur lambda, puis pro en équipe première et aujourd’hui entraîneur. Ce sont trois regards différents. Moi, j’idolâtrais Jacques Tisseyre (ancien 3e ligne de 1964 à 1978). Certains c’est Justin Bieber, moi c’était Tisseyre. C’est moins glamour, mais je l’aimais !

Dos au mur, le mur des légendes, les légendes de l’USAP, sacrée sept fois champion de France (1914, 1921, 1925, 1938, 1944, 1955 et 2009). D’Aimé Giral à Nicolas Mas, en passant par Jean-François Imbernon, toutes gravées dans la pierre, une humble façon d’accéder à l’éternité. Demain soir, dans la « Cathédrale », le club catalan disputera face à Biarritz plus qu’un match décisif dans la course à la qualification.

Il sera aussi question d’honneur, de fierté et de respect des anciens. « C’est important de connaître l’histoire de son club. Il faut savoir où tu mets les pieds en arrivant. Ça fait huit ans que je suis là, l’USAP est mon club de cœur », confie le demi de mêlée Tom Ecochard, fan de l’équipe championne de France 2009. Vilacéca, marqué par l’épopée européenne de 2003 (finale perdue contre Toulouse), y voit l’occasion de réaffirmer son identité : « L’histoire du club est une force, pas un fardeau. Gagner un titre, c’est mettre la catalanité en avant. Il faut s’en servir pour progresser.

Hommage aux disparus

Et puis, il y a tous ceux qui, pour des raisons intimes, rendront hommage à leurs proches. Image poignante que celle du troisième ligne Alasdair Strokosch, recueilli hier midi devant la brique de sa sœur, décédée le mois dernier à l’âge de 36 ans. Aimé Giral, qui n’a jamais fêté son vingtième printemps, aurait aimé contempler ce siècle de sang et d’or. Buteur providentiel lors du premier titre de champion, en 1914 face au Stadoceste Tarbais (8-7), le héros de toute une génération sera victime de la Première Guerre mondiale, comme six de ses coéquipiers tombés au front : Raymond Schuller, Maurice Gravas, François Fournier, Joseph Lida, François Nauté et Joseph Couffe.

« C’est sympa d’associer ceux qui ont porté le maillot et ceux qui l’ont supporté dans les bons comme dans les mauvais moments », énonce sobrement Arlettaz. Le « Mur Legendària » rêvé par François Rivière ne fera pas remonter l’USAP en Top 14 d’un coup de baguette magique. Reste la portée du symbole, pacificateur et unificateur, à même de prendre aux tripes et de renverser des montagnes.
 
C'est une très belle initiative ,raillé par certains ,insatisfait de tout , mais qui a le mérite d'exister .
Si le Barça ou Boudjellal avait eu cette idée , on crierait au génie.
Si tu veux savoir ou tu va ,il faut savoir d'où tu viens .
Effectivement ça ne feras pas remonter le club ,mais ça affirme une identité, des valeurs et c'est déjà un bon début.
 
j'adore la phrase de vilaseca "l L’histoire du club est une force, pas un fardeau".
j'adore ce mec , grand respect pour cet homme qui a vraiment je trouve le mot juste , effectivement il serait utile que les joueurs se servent de celà pour se galvaniser sur le terrain , quand ils ont un coup de mou ou une envie défaillante , ils devraient se servir de celà pour redresser la tete et penser aux ainés qui se sont battus pour ce club et en faire l'un des grands du rugby français .
 
mon pere vient de m envoyer une photo de la brique ....au dessus de jean prats !
mais que fait jean prats chez nous ?:eek:


j edite, je viens de relire , c'est jean prats pas jean prat !!!
sorry !
 
Dernière édition:
C'est une très belle initiative ,raillé par certains ,insatisfait de tout , mais qui a le mérite d'exister .
Si le Barça ou Boudjellal avait eu cette idée , on crierait au génie.
Si tu veux savoir ou tu va ,il faut savoir d'où tu viens .
Effectivement ça ne feras pas remonter le club ,mais ça affirme une identité, des valeurs et c'est déjà un bon début.

pour le Barca tu devrais aller au Camp Nou cela d éviterais de dire des betises.
 
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