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Des joueurs de Clermont agressés aux sabres et à la machette

Drexciya

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Mon frère me dirait :
"tu dis que sa pue la *****! regarde voir si tu n'as pas la bouche trop prés du nez."
Ca ne te dérange pas toi tous ces derniers posts ? Dans la section Rugby de surcroît ?
Alors c'est normal que l'on ne se comprenne pas.
 

NICO LA MASSE

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Ca ne te dérange pas toi tous ces derniers posts ? Dans la section Rugby de surcroît ?
Alors c'est normal que l'on ne se comprenne pas.

Effectivement j'ai du mal à te suivre.............
Quel(s) post(s) t'as ou t'ont froissé ?
 

Drexciya

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Effectivement j'ai du mal à te suivre.............
Quel(s) post(s) t'as ou t'ont froissé ?
Les allusions à la communauté maghrébine. Si j'osais, je dirais des allusions à peine voilées :cool:
Mais je suis sans doute parano...
Je terminerai sur cette citation, comme on en est arrivé à dériver du sujet initial vers les manifestations de ces derniers jours, je me permets :

"Le conflit israelo-palestinien c'est comme ton ***********. Tu es né avec, tu vas mourir avec et il n'en sortira jamais rien d'autre que de la *****".
 

NICO LA MASSE

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Les allusions à la communauté maghrébine. Si j'osais, je dirais des allusions à peine voilées :cool:
Mais je suis sans doute parano...
Je terminerai sur cette citation, comme on en est arrivé à dériver du sujet initial vers les manifestations de ces derniers jours, je me permets :

"Le conflit israelo-palestinien c'est comme ton ***********. Tu es né avec, tu vas mourir avec et il n'en sortira jamais rien d'autre que de la *****".

Je comprends mieux maintenant.
 

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Le méchant "chef" de ce forum
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L'indep a publié les explications :

147.jpg


Sévèrement blessés à l'arme blanche à la sortie d'une discothèque de Millau, samedi dernier, les trois joueurs de Clermont ont livré leur version des faits hier à Falgos, où l'ASM prépare la reprise.

Ils sont arrivés clopin-clopant. Julien Pierre en boitant, la hanche gauche entravée par des dizaines de points de suture. Aurélien Rougerie et Benjamin Kayser avec de larges emplâtres sur le bras gauche, plus le cou pour le talonneur international. Alors que l’ASM est en stage, jusqu’à aujourd’hui, au domaine de Falgos, en Vallespir, les trois Jaunards ont accepté de revenir, une fois pour toutes , sur la violente agression à l’arme blanche subie le week-end dernier à la sortie d’un établissement de nuit de Millau. « On parle ici, une fois, et après terminé, on passe à autre chose », a annoncé d’entrée le capitaine des Auvergnats, le moins marqué physiquement et moralement. “Roro” s’est mué en porte-parole, au relais de ses deux camarades souvent le regard dans le vague.
Pour commencer, comment allez-vous au niveau physique ?

Aurélien Rougerie : "Le moins grave, je pense que c'est moi avec quelques points de suture sur le coude, huit ou neuf je crois, et une lésion sur l'insertion du triceps. Rien de trop grave. Le staff m'a parlé de trois semaines. Pour l'instant, les entraînements avec contacts ne sont pas possibles, je peux juste trottiner. Benjamin, lui, a de multiples coupures au cou et à l'avant-bras".

Benjamin Kayser : "En quelques semaines tout devrait rentrer dans l'ordre. Les médecins parlent d'un délai de quatre semaines".

A. R . : "Le plus grave, c'est 'Ju' (Julien Pierre) avec une terrible entaille au niveau du flanc gauche qui a atteint le muscle. En tout et pour tout, en interne et en externe, il y a une cinquantaine de points. Dis-moi si je me trompe…"

Julien Pierre : "Je ne sais pas, je n'ai pas compté les points. Dans mon malheur j'ai eu de la chance, la chance que la lame ne touche pas autre chose, la chance que mes coéquipiers aient du sang-froid jusqu'au bout pour me secourir et me soutenir à ce moment-là. C'est une mauvaise aventure, une histoire qu'on racontera à nos enfants et voilà… C'est derrière maintenant."



Quel est votre état d'esprit, moins d'une semaine après cette agression ?

A. R. : "Ça fait du bien de retrouver le groupe, je crois qu'on en avait besoin, de débriefer aussi avec eux, de parler. On a même eu la présence d'une psychologue (mercredi, ndlr) pour échanger, tourner la page et préparer la saison."

B. K. : "Ça m'a fait du bien de retrouver ma famille pendant un ou deux jours. Puis c'était essentiel de venir ici, de se sentir ensemble. C'est le meilleur moyen de passer à autre chose".

J. P. : "Avec Benjamin, on a vu quelqu'un (une psychiatre, ndlr) dès lundi sur Clermont. Je dois la revoir, Benjamin peut-être aussi. C'était important dans notre thérapie de venir ici, de revoir les amis et de mettre des mots sur ce qui n'allait pas, sur ce qui s'est passé." "On s'est vraiment assis sur notre orgueil alors qu'on se faisait insulter"



Rétrospectivement, vous vous dites que vous avez de la chance d'être là ?

A. R. : "Sans l'intervention des gens qui étaient là, on aurait pu prendre une belle rouste. Avec des outils (leurs agresseurs étaient armés de pelles de chantier, de machettes et de couteaux, ndlr), c'est facile ! Au vu des blessures, certains garçons ont eu la lucidité et le calme pour avoir les bons réflexes. C'était important."

J. P. : "Ce que je retiens, c'est la solidarité du groupe, c'est grâce à ça qu'on est là. On a été solidaires jusqu'au bout."

Avez-vous le sentiment que vous pouviez éviter la confrontation ? A. R. : "Franchement, je ne pense pas. On a tout fait pour l'éviter, je le garantis. Même les personnes qui n'étaient pas avec nous mais qui passaient la soirée dans le bar ont signalé aux policiers ce qui s'est réellement passé. C'est-à-dire qu'on a tout fait pour l'éviter. On s'est vraiment assis sur notre orgueil alors qu'on se faisait insulter de tous les noms."

J. P. : "C'est eux qui nous ont cherchés et c'est eux qui nous ont retrouvés."

A. R. : "On a senti le piège, c'est pour éviter que ça dégénère qu'on rentrait à l'hôtel. On a été d'autant plus surpris qu'on pensait que la situation était évitée. Cela semblait apaisé, on allait rentrer tranquillement et tout allait bien se passer."



Aurélien, on a dit que vous étiez intervenu parce qu'ils embêtaient une demoiselle…

A. R. : "Non non, je ne suis pas intervenu sur quoi que ce soit. Ils étaient devant l'entrée, je suis passé devant eux. Et en passant ils n'ont pas hésité à me prendre à partie alors qu'on partait. Ils m'ont pris parce que j'étais le premier qui passait. Ils avaient envie de s'amuser…"



"Ces gens-là ne sont pas rentrés dans la boîte"

Y a-t-il eu des mots échangés à l'intérieur de la boîte ?

A. R. : "Non, rien ! Ces gens-là, ils ne sont pas rentrés dans la boîte."

B. K. : "C'est le côté inévitable dont on parlait tout à l'heure. On leur est tous passés devant. Toute la boîte leur est passée devant parce qu'ils étaient postés devant la sortie. 'Roro' (Aurélien Rougerie, ndlr) a une bonne réaction en disant 'Ecoutez on va pas se mêler de ça, on rentre à pied'. On est partis à pied et c'est eux qui sont revenus en scooter vers nous. C'était inévitable et un accident de la vie."

J. P. : "Quand on est sortis on a vu deux ou trois mecs excités qui voulaient en découdre. Nous, on a voulu fuir tout ça."

Avez-vous porté plainte ? A. R. : "Oui, nous avons tous porté plainte en nom propre, et le club a porté plainte également. On ne peut pas laisser faire ça. Pour la sécurité de tous, de mes enfants, des copains, des amis. C'est pas possible de faire ça, si on peut plus aller boire une bière sans se faire couper en deux… On espère maintenant que la police va faire son travail et que la justice va trancher. Ah, trancher c'est peut-être pas le bon mot (rires)."
 
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