Eusebio Cafarelli
Passe sa vie sur le forum
● Tomaszczyk ne reviendra pas Oliver Tomaszczyk et l’USAP, c’est fini. Le président Rivière a confirmé que le pilier droit anglais (30 ans, 1,85 m, 135 kg) ne prolongerait pas son engagement avec la formation catalane. Arrivé en début de saison dernière à Perpignan, Tomaszczyk était tout proche de signer un nouvel engagement avec le club sang et or début mai avant que les négociations ne capotent. Il pourrait poursuivre sa carrière en Pro D2 où plusieurs clubs le suivent. Cette nonreconduction ne devrait pas être compensée à la vue, notamment, de l’évolution positive des blessures de Gert Muller (cervicales) et Alex Brown (genou), les autres piliers droits de l’effectif pro. L’arrivée du pilier polyvalent Yassin Boutemanni, en provenance de Soyaux-Angoulême, devrait également permettre de compenser le départ de Tomaszczyk.
● Toulouse et Leinster en amicaux L’USAP affrontera deux pointures en matches de préparation cet été. Elle rencontrera le Stade Toulousain le 4 août à Aimé- Giral puis les Irlandais du Leinster le 11 août, toujours à domicile. Pour rappel, la reprise de l’entraînement est programmée le lundi 19 juin pour les joueurs déjà sous contrat et le 1er juillet pour les recrues.
● Oltmann file à Carcassonne L’ailier Maxime Oltmann, récent champion de France avec les Espoirs et apparu une fois en Pro D2 la saison dernière, jouera le prochain exercice sous les couleurs de l’USC. Le trois-quarts (21 ans, 1,90 m, 88 kg) s’est engagé pour une saison avec le club qui vient de boucler le championnat de Pro D2 à la neuvième place.
Des hommes d’influence
J anvier 2016. L’USAP n’est plus qu’un bateau sans gouvernail. Le président François Rivière vient d’être victime d’un tragique accident de manège, le duo d’entraî- neurs François Gelez-Philippe Benetton voit la confiance du vestiaire s’effriter, le directeur général Sylvain Deroeux se démultiplie comme il peut et Luc Lacoste, le bras droit de « FR », assure la présidence par intérim, comme un saut dans le vide. Le pouvoir semble vacant et sans boussole, presque désincarné, avec une équipe à la dérive. Dix-huit mois plus tard, l’institution sang et or a fait sa révolution. Si le club navigue toujours en Pro D2, il a musclé son exécutif au point, désormais, de se sentir fort à tous les étages. Il faut y voir la volonté d’un François Rivière moins nombriliste et plus averti qui, avec le temps et les épreuves, a admis l’incertitude du sport et la nécessité de bâtir un organigramme au plus proche de ce qui se fait en Top 14. Une gouvernance horizontale qui fait la part belle à quatre hommes, lesquels se réuniront la saison prochaine au sein d’un comité de direction nouvellement créé.
Un quatuor complémentaire
Dernier arrivé, premier cité : Denis Navizet (41 ans), nommé mercredi directeur général et propulsé numéro deux du club. Mission principale : doper le marketing et le sponsoring de la marque USAP. Vulgairement parlant, faire rentrer de l’argent. Et fidéliser la communauté de supporteurs. Homme éclectique et d’expérience, curieux de tous les sports et notamment du football, Navizet devrait apporter à l’USAP un regard neuf, distancié, ouvert sur l’extérieur. En dépit de son statut de col blanc, il travaillera en étroite collaboration avec le directeur sportif Christian Lanta (64 ans).
Ce dernier, acteur principal du recrutement, assure déjà depuis un an le relais entre le vestiaire et la présidence. Son influence auprès de Rivière s’est maintes fois vérifiée, tant au niveau des contingences de l’effectif qu’en matière de communication avec les médias.
Plus discret, mais de plus en plus influent, s’affiche Gilbert Ysern (60 ans), ancien président du RCNM et ex-directeur général de la FFT. Narbonnais d’origine, comme le président, dont il est devenu une sorte de Jiminy Cricket, Ysern réalise un travail de l’ombre sans détenir la moindre fonction officielle. Ainsi, c’est lui qui a réalisé l’hiver dernier un « audit organisationnel » de l’USAP, canevas de la future feuille de route. Et c’est encore lui qui est allé débusquer Denis Navizet, un poste indispensable dans la marche avant du club.
Ce trio ne serait pas là sans Luc Lacoste (51 ans), le bras droit du patron, l’ami de trente ans. Résidant à Paris, Lacoste joue un rôle de vigie et de coordinateur. Reste enfin le cinquième Beatles, l’actionnaire historique JeanCharles Nieto, envers qui François Rivière ne rechigne pas à demander conseil à intervalles réguliers.
Vincent Couture
● Toulouse et Leinster en amicaux L’USAP affrontera deux pointures en matches de préparation cet été. Elle rencontrera le Stade Toulousain le 4 août à Aimé- Giral puis les Irlandais du Leinster le 11 août, toujours à domicile. Pour rappel, la reprise de l’entraînement est programmée le lundi 19 juin pour les joueurs déjà sous contrat et le 1er juillet pour les recrues.
● Oltmann file à Carcassonne L’ailier Maxime Oltmann, récent champion de France avec les Espoirs et apparu une fois en Pro D2 la saison dernière, jouera le prochain exercice sous les couleurs de l’USC. Le trois-quarts (21 ans, 1,90 m, 88 kg) s’est engagé pour une saison avec le club qui vient de boucler le championnat de Pro D2 à la neuvième place.
Des hommes d’influence
J anvier 2016. L’USAP n’est plus qu’un bateau sans gouvernail. Le président François Rivière vient d’être victime d’un tragique accident de manège, le duo d’entraî- neurs François Gelez-Philippe Benetton voit la confiance du vestiaire s’effriter, le directeur général Sylvain Deroeux se démultiplie comme il peut et Luc Lacoste, le bras droit de « FR », assure la présidence par intérim, comme un saut dans le vide. Le pouvoir semble vacant et sans boussole, presque désincarné, avec une équipe à la dérive. Dix-huit mois plus tard, l’institution sang et or a fait sa révolution. Si le club navigue toujours en Pro D2, il a musclé son exécutif au point, désormais, de se sentir fort à tous les étages. Il faut y voir la volonté d’un François Rivière moins nombriliste et plus averti qui, avec le temps et les épreuves, a admis l’incertitude du sport et la nécessité de bâtir un organigramme au plus proche de ce qui se fait en Top 14. Une gouvernance horizontale qui fait la part belle à quatre hommes, lesquels se réuniront la saison prochaine au sein d’un comité de direction nouvellement créé.
Un quatuor complémentaire
Dernier arrivé, premier cité : Denis Navizet (41 ans), nommé mercredi directeur général et propulsé numéro deux du club. Mission principale : doper le marketing et le sponsoring de la marque USAP. Vulgairement parlant, faire rentrer de l’argent. Et fidéliser la communauté de supporteurs. Homme éclectique et d’expérience, curieux de tous les sports et notamment du football, Navizet devrait apporter à l’USAP un regard neuf, distancié, ouvert sur l’extérieur. En dépit de son statut de col blanc, il travaillera en étroite collaboration avec le directeur sportif Christian Lanta (64 ans).
Ce dernier, acteur principal du recrutement, assure déjà depuis un an le relais entre le vestiaire et la présidence. Son influence auprès de Rivière s’est maintes fois vérifiée, tant au niveau des contingences de l’effectif qu’en matière de communication avec les médias.
Plus discret, mais de plus en plus influent, s’affiche Gilbert Ysern (60 ans), ancien président du RCNM et ex-directeur général de la FFT. Narbonnais d’origine, comme le président, dont il est devenu une sorte de Jiminy Cricket, Ysern réalise un travail de l’ombre sans détenir la moindre fonction officielle. Ainsi, c’est lui qui a réalisé l’hiver dernier un « audit organisationnel » de l’USAP, canevas de la future feuille de route. Et c’est encore lui qui est allé débusquer Denis Navizet, un poste indispensable dans la marche avant du club.
Ce trio ne serait pas là sans Luc Lacoste (51 ans), le bras droit du patron, l’ami de trente ans. Résidant à Paris, Lacoste joue un rôle de vigie et de coordinateur. Reste enfin le cinquième Beatles, l’actionnaire historique JeanCharles Nieto, envers qui François Rivière ne rechigne pas à demander conseil à intervalles réguliers.
Vincent Couture