Noves à raison, sur une saison, il vaut mieux avoir Masoe, disponible en permanence plutôt que Picamoles qui doit se taper des aller-retour en équipe de France, des semaines de repos, changer de systéme de jeu, se motiver un jour pour gagner contre les Anglais, le lendemain contre Agen ou l'USAP. Nous l'avons bien vu avec Mas, très peu disponible quand nous en aurions eu vraiment besoin.
Néanmoins, il y a 3/4/5 ans, Toulon n'avait pas le choix. Les internationaux français ne voulait pas signer à Toulon. A l'époque, Toulouse et l'ASM attirait tout ce qui porte le maillot bleu comme un aimant, même avec un salaire moindre. Que pouvait faire Boudjelal pour conquérir des titres ? la seule solution était d'aller chercher ailleurs ce qu'il ne pouvait trouver ici.
D'ailleurs la politique de recrutement de Toulon a déjà changé : Michalack, Bastaraud, Mermoz sont autant d'internationaux français qui n'ont pas hésité à signer.
Toulouse récolte en quelque sorte ce qu'il a semé, pendant très longtemps, ils faisaient signer des jeunes à très fort potentiel voir neo-internationaux. Ils faisaient leur marché et ne retenaient que les meilleurs. Ils avaient les moyens et jouer à Toulouse était le certitude de gagner des titres. Haymans, Clerc, Picamoles, Maestri, Dusautoir, Bauxis, Nyanga, David, Fritz, Jauzion, Poux...Tous ont été piqués à leurs clubs formateurs par le ST.
Plus que l'avenir de Toulouse, c'est le rugby de demain et l'avenir de tous les clubs qui est en train de se jouer.
Les perdants seront assurément les joueurs français, près de 50% de joueurs étrangers en top 14 et pro D2, c'est moitié moins de place pour les jeunes. Paradoxalement, les JIFF voient leur salaire augmenter considérablement. Nous avons donc moitié moins de joueurs français, mais bien mieux payés que les étrangers et qui jouent beaucoup moins.
y'a un truc qui déconne...
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