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Colomiers/usap: Le Calice Jusqu’à La Lie - Lindependant.fr

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Blessures, cartons, défaite au bout des arrêts de jeu, l’USAP est tombée de haut à Colomiers (27-25).
Quatre-vingt-neuf minutes et huit secondes. Voilà le temps qu’aura vécu le coup d’état sang et or. Une révolte pour déchirer l’étiquette de loser, pour prouver qu’ils avaient appris à exister loin d’Aimé-Giral. Pour... Lire la suite

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Blessures, cartons, défaite au bout des arrêts de jeu, l’USAP est tombée de haut à Colomiers (27-25).

Quatre-vingt-neuf minutes et huit secondes. Voilà le temps qu’aura vécu le coup d’état sang et or. Une révolte pour déchirer l’étiquette de loser, pour prouver qu’ils avaient appris à exister loin d’Aimé-Giral. Pour prendre la tête de ce championnat, il fallait tuer sa bête noire, fouler le drapeau de Colomiers. Symbole ultime du plafond de verre contre lequel l’USAP bute en déplacement.

Mais la révolution, quelle belle utopie. Rarement de velours, toujours dans le sang. Que cette insurrection a coûté cher à l’USAP. Une pluie de cartons, une grêle de blessés. Le prix pour inverser la puissante courbe de l’échec loin des terres catalanes ? Non. Décidément non. Colomiers a lutté, Colomiers a conquis une victoire « sale ». Une victoire de labeur, une victoire à la Pedro Pérez. À l’espoir succède la colère. « Frustré et déçu », lâchera Tom Ecochard en sortant du terrain, tandis que Patrick Arlettaz vilipendait l’arbitre. Un homme en noir aux décisions sujettes à débat. Fin de la parenthèse.

13 points d’avance

Furia. Dix minutes de jeu, 13-0 pour l’USAP. Royale dans les airs, puissante dans l’affrontement, explosive au large. En Pro D2, qui est de taille à résister à cette USAP-là ? Pas Colomiers, c’est certain. Submergés, le capitaine Béco et ses partenaires boivent la tasse.

20e minute : le bras de fer s’engage. À la transe succède la douleur. En supériorité, Colomiers insiste, insiste. Mais les sang et or ont coulé leurs pieds dans le béton. Tenaces, les locaux ne tapent aucune pénalité. Tau, Forletta, puis Cocagi : les Catalans empilent les jaunes. Mais l’USAP s’accroche sur une racine solide : sa défense. Trois petits points. C’est tout ce que Colomiers récoltera. Bien peu de choses face à Jonathan Bousquet, auteur d’un essai (5e) et de la totalité des points de son équipe. L’échec, le vrai, c’est la blessure d’Alan Brazo. L’aérien 3e ligne reste cloué au sol. Malléole. Mi-temps : 3-16.

10 minutes ailleurs

Tout était parfait, trop parfait. Reprise du jeu. L’épopée usapiste vire à la tragédie. Un essai bizarre, casquette. Farnoux, trop vite abandonné, perd ses appuis et l’ailier Lagain s’arrache vers l’en-but (41e). Coup de froid. Blizzard même, lorsque Poet double la mise (47e). 17-16 pour Colomiers. En sept minutes et quatorze points, l’USAP s’est sabordée. « On le perd là », tranche Ecochard. Par trois fois, Bousquet donne un coup de pied dans la fourmilière (7 sur 8 au pied) pour réveiller le tableau d’affichage. Les débats s’électrisent.

Un combat, un vrai, pas du chiqué, pas du Mayweather-McGregor. Du rentre-dedans à la columérine. Devant, là où le bât blesse à l’USAP, sur les ballons portés. 89e. Colomiers vient de trouver la faille, essai de pénalité, automatiquement transformé selon les nouvelles règles (27-25). « On va être heureux de prendre ce point (de bonus défensif), positive Christian Lanta à raison. Il ne faut pas tout jeter.» Trois minutes. Colomiers n’aura pas mené plus de trois minutes sur quatre-vingt-neuf. Encore un effort, Catalans.
 
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