• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Cocagi

Pour moi COCCAGI est dangereux et si un jour il decapite un adversaire on chargera.Ce n est plus du RUGBY ,ce n est plus des placages non plus.
suis pas d'accord , souvent c'est impressionnant car c'est 100 kg à pleine vitesse
c'est rarement un placage haut véritable , et jamais un placage à l'épaule comme un levi , un jonstone savent faire
cocagi m'inquiète moins qu'un mafi qui peut vite dégoupiller sur un placage
cocagi son probleme des fois c'est de vouloir absolument marquer l'adversaire , ce qui entraine des risques de dérapage et à vitesse réelle ça peut faire peur à l'arbitre
 
Pour moi COCCAGI est dangereux et si un jour il decapite un adversaire on chargera.Ce n est plus du RUGBY ,ce n est plus des placages non plus.
attention à ne pas faire de raccourci, Cocagi est un joueur formidable avec de grosses aptitudes physiques et techniques, il est capable à tout moment d’endiguer une situation en défense comme de réaliser un trou et de casser les lignes en défense, c'est pour moi l'un des tout meilleurs centre de prod2
Mais il a les défauts de ses qualités, trop généreux parfois et effectivement sur un match, un arbitre tatillon, un contexte défavorable et patatras... un rouge qui peut nous coûter la montée en top 14.
Jamais méchant, il est souvent dans la règle, mais il fait mal et c'est impressionnant, il faut quand même le mettre en garde, prévenir vaut tj mieux que guérir...
Je pense que Arletaz qui est aussi un dans l’excès va savoir le gérer et le canaliser, lui peut comprendre et le comprendre...
Sempre endavant
 
Mon problème avec Cocagi , c'est pas les bouchons qu'il distribue , j'aime assez ; mais plutôt la biscotte qu'il pourrait recevoir , méritée ou pas et qui pourrait nous coûter très cher ...
 
Il faut le raisonner,lui exliquer qu il n est pas tout seul sur le terrain ......Lui apprendre apres fixation a donner aussi le ballon,car contre ANGOULEMES il a vendangé quelques occasions...
 
Je fais remonter ce post car un très bel article vient de paraître sur FBR.
Déjà que j’adorais le rugbyman. Mais en lisant cet article, je peux aussi dire beaucoup apprécier l’homme. On découvre un peu plus l’homme, lui qui ne s’est que très peu livré jusqu’à présent. Son parcours. Ses galères. L’éloignement. La famille. La fête. La remise en question. Et enfin l’USAP.
Et dire qu’il ne vient de faire que 24 ans le garçon...
Continue comme ça Adrea, tu as tout pour devenir un futur très grand. Si possible à l’USAP, ça serait parfait ^^

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/adrea-cocagi-usap-au-nom-des-siens-1523891438

USAP : le centre fidjien Adrea Cocagi, au nom des siens

Depuis tout petit, Adrea Cocagi veut jouer au rugby pour faire vivre sa famille. Dans un parcours semé d'embûches, il réussit à avancer. Il rêve de Top 14 et surtout que ses parents le voient un jour jouer au rugby. Pendant ce temps, les supporters de l'USAP admirent ses tampons.

870x489_maxsportsworldtwo572456.jpg

Derrière les gros bras, le coffre et la puissance physique d'Adrea Cocagi comment peut-on se douter que se cache une sacrée histoire ? Une histoire mais surtout un combat qui le fait avancer depuis tout petit et cette promesse faite à seulement six ans : "Comme tous les petits garçons aux Fidji, j'ai voulu jouer au rugby pour pouvoir un jour aider ma famille. C'est la première chose qui nous vient à l'esprit, c'est la seule façon de pouvoir gagner de l'argent un jour et d'aider sa famille."

Adrea Cocagi a grandi à Nuku, tout au sud des Fidji, dans un village d'une centaine d'âmes, bien loin des grandes villes, des emplois et de beaucoup d'autres formes de modernité. Le petit Adrea est bon au rugby, très bon même, et son parcours ressemble à celui d'un îlien prédestiné à jouer en Europe. Après une parenthèse treiziste, il franchit le pas non sans douleur. À 18 ans, il part pour l'Italie et rejoint le club de L'Aquila.

"Ça a été très difficile de quitter ma famille et les Fidji. Je les aime tant. J’ai une très grande famille (neuf frères et une sœur). Malheureusement, je ne pouvais pas rester avec ma famille, elle aurait dû me nourrir et m’aider alors que c'était à moi de le faire. Quand je suis arrivé en Italie, ça a été très dur, personne ne m’a aidé. Je devais me débrouiller tout seul à 18 ans, loin des miens. Pour les jeunes fidjiens c’est compliqué de vivre en centre de formation, vivre avec des gens qui ne parlent pas ta langue. Je me suis retrouvé totalement seul et sans savoir quoi faire ni comment."

À Paris, il donne un tournant à sa vie et à sa carrière
L'expérience italienne ne dure qu'une année et Adrea Cocagi voit encore plus grand, il signe au Stade Français. Le jeune îlien de 19 ans, qui a grandi dans un tout petit village, se retrouve lâché dans Paris. "Paris, c’était immense pour moi. Encore une fois, c’était compliqué pour communiquer. Ça a été très difficile, quelques joueurs m’ont aidé un petit peu à m'intégrer. J’avais surtout des amis qui aimaient beaucoup sortir et boire de l’alcool. Quand tu as 19 ans et que tu peux le faire, tu tombes vite là-dedans. Moi, j’aimais ça et donc j’ai suivi ces amis. Ça a eu des conséquences sur mes performances aux entraînements. J’ai réussi à comprendre que ce n’était pas bien et que je devais me reprendre car je m'éloignais de mon but. Il me restait un an à jouer à Paris, mais j’ai demandé à mon agent de me sortir de là et de me trouver un autre club."

Le tournant dans la carrière et même dans la vie d'Adrea Cocagi se trouve bel et bien là. Beaucoup de jeunes îliens complètement déracinés et non accompagnés peuvent vite basculer dans le néant. Le suicide d'un jeune pilier fidjien de Tarbes en novembre dernier a (un peu) ouvert le débat.

Les pièges pour un jeune Fidjien en France sont nombreux, le parcours semé d'embûches : "C’est un réel problème pour tous les îliens. Quand ils viennent là, ils se retrouvent vite confrontés à de graves problèmes. La barrière de la langue est déjà quelque chose de très dur pour nous. C’est important d’apprendre à parler français. L'éloignement avec la famille est terrible. Dès que tu apprends une mauvaise nouvelle dans ta famille, tu ne peux plus te concentrer sur le rugby, tu veux rentrer à la maison et c'est pour cela que beaucoup abandonnent."

Le caractère d'Adrea Cocagi est bien loin de l'image du rude rugbyman qui assène plaquage sur plaquage cette saison à Aimé-Giral. Il a cette espèce de timidité quand vous lui parlez mais cette profonde envie de partager, d'échanger. "Il a un profond respect des gens", résume un de ses coéquipiers. Il est aussi lucide et a son avis tranché : "Chaque club veut son joueur fidjien", résume-t-il. Chaque supporter appréciera les capacités physiques de ces joueurs sans se douter ni se soucier du chemin parcouru pour en arriver là, des difficultés passées ou actuelles.

"Je sais que les gens m'adorent pour mes tampons, moi je veux juste qu'ils soient heureux."

Après Paris, Adrea Cocagi rejoint donc Tarbes puis Perpignan. Il retrouve le fil et fonde aussi une famille. Sa femme et son fils continuent de façonner l'homme et de construire son équilibre. L'USAP était certainement le club qu'il fallait au colosse : "Le club m’a choyé, beaucoup de gens m'ont aidé et je leur en ai énormément demandé pour trouver un appartement, m'organiser pour les transports, etc. Il y a les dirigeants, le staff et des mecs comme Mafi, Piukala, Pulu, Tuilagi". Les yeux qui brillent, le grand timide se dévoile et fend l'armure.

À Perpignan, Adrea a commencé à trouver ce qu'il espérait en Europe : de l'aide pour devenir un homme avant d'être un grand rugbyman. Sportivement, il clame aussi son amour à Patrick Arlettaz qui a su lui donner de nouvelles armes et des solutions dans son jeu il y a un an.

"Oui, pour moi c’est mieux ici, la vie est comme aux Fidjis. Je me sens bien, je peux me concentrer sur mon rugby. Je me relaxe, je suis détendu, je peux rester à la maison avec ma famille. On va à Canet, on se promène, on visite des endroits. Je me suis fait des amis ici, des Français, des gens qui me donnent de l’affection à moi et à ma famille. On m’invite à manger. Ils m’aident à m’intégrer socialement."

Et puis il y a le rugby et cette superbe saison que réalise Adrea Cocagi. S'il commence tout doucement à parler français, il se plaît à préciser que les supporters lui ont appris un mot : "tampon". Ah les tampons d'Adrea Cocagi ! "Je sais que les gens m’adorent pour ça. Moi je veux juste que les gens soient heureux. Je sais aussi que ça donne de la confiance à mes coéquipiers et c’est ce que je veux. Je suis là pour les aider. Et quand je fais un plaquage et que j’entends les "ouhhhh" du public, j’adore ça, je sais qu’ils aiment ça. Je veux continuer à le faire."

Pour parler de ses plaquages, Adrea Cocagi, le faux timide finalement, pourrait disserter pendant des heures et vous trouver de longues explications et de fortes symboliques à ce geste. "Il n'y a pas que moi qui aime ça, regardez Maf (Mafi), Sione (Piukala), Mamea et Lala (Lam). On est comme ça les îliens, on aime renverser l'adversaire. Quand je fais ça, dès le premier plaquage, je veux que mon vis-à-vis ait peur de me recroiser. Après le match, c’est mon ami, mais pendant le match je suis là pour l’effrayer. Et pour mettre une équipe en confiance, il n'y a pas mieux qu'un gros plaquage."

"Je veux rendre ma famille fière et pas uniquement en lui envoyant de l’argent mais en gagnant aussi des titres avec l’USAP."

La fierté de ses plaquages semble immense pour Adrea et rien ne semble lui faire plus plaisir, à voir son sourire, qu'un supporter qui vient lui taper sur l'épaule à la sortie des vestiaires en lui disant "Beau plaquage". Adrea Cocagi ne fera pas de long discours pour répondre à ces supporters, mais au fond de lui, la fierté est grande car chaque plaquage, chaque match gagné est une victoire et une étape supplémentaire dans sa vie.

Ses rêves sont à la fois fous, forts et simples : "Je ne peux pas dire encore que je suis un homme heureux. J’ai beaucoup de choses à faire dans ma vie. Mais je peux vous garantir qu’à chaque fois que je rentre sur un terrain, j’ai quelque chose à accomplir. Je veux marquer un essai, faire un tampon. Mes buts aujourd'hui c’est d’aider mon équipe à monter en Top 14 et surtout de rendre ma famille fière, je sais qu'elle l'est mais Je ne la rendrai pas fière uniquement en lui envoyant de l’argent et en l’aidant à vivre, mais en gagnant des titres avec l’USAP. Aux Fidji, il est possible de voir quelques matches à la télé. Mes parents ne m’ont jamais vu jouer au rugby, ils ont juste vu des photos. En Top 14, ils arriveront à voir des matches."

Adrea rêve de faire venir sa famille en France, sûrement de lui montrer à quel point le public d'Aimé-Giral l'a adopté. Son rêve, c'est aussi d'emmener son père, très catholique, au Vatican. Rendre sa famille fière et heureuse, voilà le moteur d'Adrea Cocagi qui pourrait fait siens ces mots de l'hymne fidjien : "Une terre de liberté, d'espoir et de gloire pour endurer tout ce qui peut arriver."
  • Nuku, le village d'Adrea Cocagi
Nuku est un petit village tout au sud des Fidji. Il fait partie de la province de Serua (moins de 20.000 habitants), une des quatorze provinces de l'île.

860_nuku.jpg


860_maxsportsworldtwo457294.jpg
 
Dernière édition:
Ses plaquages, même s'ils sont souvent à la limite font parti du rugby et de l'affrontement qu'il impose. Un caramel cap à cap en se prenant plein fer dans le buffet un adversaire lancé comme un frelon j'appelle ça du courage , se jeter l'épaule en avant au niveau des rotules d'un adversaire c'est pour moi le pire des attentats , la pire des couardises et devrait systématiquement sanctionné par une pénalité et un carton jaune, voire rouge s'il y a blessure.
Le maître en la matière ayant été JB Poux qui a mis les genoux de 3 adversaires dans la boîte à gant lors des dernières saisons de sa carrière.
10 000 fois OUI aux tampons "Martyiens ou Cocagiens" que font raisonner un énorme CLOCK dans le stade et honte aux plaquages au genou épaule en avant !!!
 
Je suis fan du joueur mais sur le match contre Carcassonne il a eu 2-3 attitudes "perso" qu'il faudra pas trop répéter.
 
Retour
Haut