Trop d'absents à Montpellier. Le Racing a très bien joué et a privé de ballons ses adversaires.
A noter le très bon match de Carter dans le jeu. (pénalités pas terrible).
Gely présent dans le jeu, mais absent sur ses lancers.
Michel invité mais jamais détérminant (dommage sur son coup de pied à suivre....)
La stratégie d'Altrad ne gagne pas. A revoir l'annnée prochaine...
En parlant de Geli, il s'est bien lâché là et le MHR en prend pour son grade (ce qui n'est pas pour me déplaire avec leur politique de m****)
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Top 14 - Remonté et dégoûté, Charles Géli vide son sac sur les étrangers de Montpellier
Top 14 - Remonté et dégoûté, Charles Géli vide son sac sur les étrangers de Montpellier
TOP 14 - Très peu utilisé depuis la prise de fonction de Jake White à la tête de l'équipe montpelliéraine, Charles Géli profite de la fin de saison pour vider son sac.
Alors que
Montpellier a été sorti en barrage samedi par le
Racing 92 (13-22), certaines langues se délient au MHR. C'est le cas notamment du talonneur Charles Géli, qui vide son sac dans les colonnes de
Midi-Olympique. Sa principale cible ? Jake White et le staff sud-africain, coupables selon lui d'une gestion humaine très limite. "Tu es écarté et d'un seul coup, on te dit : 'vas-y, soit le meilleur'. Il n'y a que dans les livres que ça se passe comme ça".
"Les coaches nous répétaient de manière hautaine qu'en France on était mauvais..."
Après avoir passé deux mois et demi sans porter le maillot des Héraultais (
la dernière, c'était le 5 mars à Lyon, NDLR), Géli a été contraint de rentrer plus tôt que prévu contre les Racingmen, après le protocole commotion de Du Plessis (24e). "Honnêtement, j'ai fait ce que j'ai pu, comme j'ai pu !", avoue-t-il. Il est vrai que cette saison, son temps de jeu a été assez maigre ces deux dernières années en Top 14 (478 minutes dont 5 titularisations cette saison, 316 minutes et 2 titularisations l'an passé).
Et visiblement, le mal est très profond pour celui qui a porté les couleurs de
Perpignan durant 5 saisons : "On m'a dit que je m'étais mis à l'écart du groupe. Mais ça ne parlait pas un mot de Français, les vidéos se faisaient en Anglais... Et les coaches nous répétaient de manière hautaine qu'en France on était mauvais, qu'on ne savait rien faire et qu'ils allaient tout nous expliquer ! [...]
Ces mentalités, je ne peux pas les accepter et c’est pour ça que je me suis mis en travers toute la saison. [...] Ici, moi je viens bosser, pas plus ! Il y a eu des choses bien plus graves qui frôlent la malhonnêteté, mais dont je ne peux pas parler."
"70% du groupe ne parle pas ma langue"
Le talonneur héraultais enfonce le clou sur la colonie sud-africaine dans le
Midol : "70% du groupe ne parle pas ma langue et les mecs qui sont là depuis deux ans, esquissent à peine deux mots de Français. J'aurais dû aller jouer à l'étranger, comme ça, j'aurais su pourquoi c'était à moi de m'adapter ! En anglais, tu peux parler de choses basiques mais tu ne partages rien.[...] J'ai plus de relations avec les supporters, qu'avec certains joueurs croisés tous les jours".
Certainement soulagé de voir le staff actuel être remplacé par
Vern Cotter et ses hommes la saison prochaine, il en profite également pour leur adresser une autre amabilité en guise d'hommage : "C'est la première fois dans ma carrière qu'en l'espace de deux ans, j'ai autant régressé en rugby et progressé en Anglais. C'est dommage, car j'avais l'ambition inverse". Les concernés apprécieront...