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Battu À Agen, L’usap N’a Pas Tenu - Lindependant.fr
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Malgré une première mi-temps prometteuse dans les intentions et en conquête, les Catalans ont fini par baisser pavillon face à un Agen libéré et auteur de deux essais à zéro. L’USAP a perdu mais n’a pas coulé. Place à Narbonne.
Il y a parfois, dans une saison, des matches donnés perdus d’avance pour les visiteurs. C’était le cas d’Agen-USAP. Parce que le SUA a tout d’un candidat au titre. Parce qu’aussi les Catalans avaient beaucoup d’obstacles à surmonter : la déception de Colomiers (défaite 26-22) à digérer, une dizaine d’absents, six joueurs de moins de vingt-trois ans sur la feuille de match (Forletta, Bachelier, De Fauverge, Custoja, Deghmache, Marty), et, bien entendu, l’inconvénient de jouer à l’extérieur.
Mais en rugby, il y a toujours la réalité du terrain, qui a force de loi. Et c’est là que l’USAP eut son mot à dire dans à peu près tous les domaines, sans toutefois déjouer les pronostics (défaite 23-6).
Certes, il faut toujours un peu de chance pour entretenir l’illusion quand on vous promet l’enfer. Comme ce ballon relâché dans l’en-but par l’Agenais Darbo au moment d’aplatir à deux minutes de la mi-temps.
Favori de la rencontre, Agen s’est curieusement montré fébrile lors de la première période. À moins que ce ne soit le flair et l’adresse des Catalans qui firent la différence.
On pense à ces trois premiers ballons en touche contrés par l’alignement sang et or, aux deux contres de Vivalda qui auraient mérité un petit quelque chose et, surtout, à ces cinq minutes de totale domination sur la ligne du SUA LG (16e-21e), alors que ce dernier évoluait à quatorze.
Mais la déception fut au bout après trois mêlées tournées, un drop contré de Selponi et la pénalité ratée d’Ecochard. Une efficacité en berne qui fit mal. Le train, en effet, n’est pas repassé une deuxième fois.
Agen tue le suspense
Ce n’était pas cher payé pour l’USAP, globalement dominatrice dans la bataille des rucks et l’occupation du terrain. En attendant, Agen virait quand même en tête à la pause (6-3), préservant ses chances de victoire. Un score riquiqui à la 40e minute, c’est tout ce qu’espéraient les Perpignanais avant le match. « Je crois qu’il y a une opportunité », dira le directeur sportif Christian Lanta au micro de Canal + Sport. Bien analysé, mais mal senti.
Car ce fut l’heure du réveil agenais, enfin plus entreprenant et libéré. Hier, sur la pelouse d’Armandie, gagnée par le froid au fil des minutes, l’USAP finit par baisser de pied, en dépit d’un engagement et d’un état d’esprit conformes à ses souhaits. Après un essai de Tau (46), les Catalans n’abdiquèrent pas, mais Agen, décidé à camper dans le camp adverse, tua rapidement tout suspense.
Un peu plus dominé dans le combat, un peu moins précis en conquête, dans l’impossibilité de mettre son jeu en place, le XV usapiste en profita alors pour faire tourner son effectif et offrir une grande première aux jeunes pousses catalanes, Paul Marty et Sadek Deghmache. Au final, et sans surprise, le SUA fit respecter son statut, conforté par un essai de pénalité dans les dix dernières minutes. Pour l’USAP, qui n’avait rien misé sur ce déplacement, les choses sérieuses vont commencer vendredi prochain avec la réception de Narbonne. Et là, il n’y aura pas de marge.
Il y a parfois, dans une saison, des matches donnés perdus d’avance pour les visiteurs. C’était le cas d’Agen-USAP. Parce que le SUA a tout d’un candidat au titre. Parce qu’aussi les Catalans avaient beaucoup d’obstacles à surmonter : la déception de Colomiers (défaite 26-22) à digérer, une dizaine d’absents, six joueurs de moins de vingt-trois ans sur la feuille de match (Forletta, Bachelier, De Fauverge, Custoja, Deghmache, Marty), et, bien entendu, l’inconvénient de jouer à l’extérieur.
Mais en rugby, il y a toujours la réalité du terrain, qui a force de loi. Et c’est là que l’USAP eut son mot à dire dans à peu près tous les domaines, sans toutefois déjouer les pronostics (défaite 23-6).
Certes, il faut toujours un peu de chance pour entretenir l’illusion quand on vous promet l’enfer. Comme ce ballon relâché dans l’en-but par l’Agenais Darbo au moment d’aplatir à deux minutes de la mi-temps.
Favori de la rencontre, Agen s’est curieusement montré fébrile lors de la première période. À moins que ce ne soit le flair et l’adresse des Catalans qui firent la différence.
On pense à ces trois premiers ballons en touche contrés par l’alignement sang et or, aux deux contres de Vivalda qui auraient mérité un petit quelque chose et, surtout, à ces cinq minutes de totale domination sur la ligne du SUA LG (16e-21e), alors que ce dernier évoluait à quatorze.
Mais la déception fut au bout après trois mêlées tournées, un drop contré de Selponi et la pénalité ratée d’Ecochard. Une efficacité en berne qui fit mal. Le train, en effet, n’est pas repassé une deuxième fois.
Agen tue le suspense
Ce n’était pas cher payé pour l’USAP, globalement dominatrice dans la bataille des rucks et l’occupation du terrain. En attendant, Agen virait quand même en tête à la pause (6-3), préservant ses chances de victoire. Un score riquiqui à la 40e minute, c’est tout ce qu’espéraient les Perpignanais avant le match. « Je crois qu’il y a une opportunité », dira le directeur sportif Christian Lanta au micro de Canal + Sport. Bien analysé, mais mal senti.
Car ce fut l’heure du réveil agenais, enfin plus entreprenant et libéré. Hier, sur la pelouse d’Armandie, gagnée par le froid au fil des minutes, l’USAP finit par baisser de pied, en dépit d’un engagement et d’un état d’esprit conformes à ses souhaits. Après un essai de Tau (46), les Catalans n’abdiquèrent pas, mais Agen, décidé à camper dans le camp adverse, tua rapidement tout suspense.
Un peu plus dominé dans le combat, un peu moins précis en conquête, dans l’impossibilité de mettre son jeu en place, le XV usapiste en profita alors pour faire tourner son effectif et offrir une grande première aux jeunes pousses catalanes, Paul Marty et Sadek Deghmache. Au final, et sans surprise, le SUA fit respecter son statut, conforté par un essai de pénalité dans les dix dernières minutes. Pour l’USAP, qui n’avait rien misé sur ce déplacement, les choses sérieuses vont commencer vendredi prochain avec la réception de Narbonne. Et là, il n’y aura pas de marge.