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Articles L'indep Du 18 & Du 19/04

Hakatalan

USAPiste sérieux
Bonne lecture à tous ^^

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USAP : une saison à surmonter les malheurs

Si chaque chose crée son contraire, alors l’USAP ira très haut cette saison. Frappée par une incroyable série de malheurs, elle a su conjurer son destin pour réaliser ses ambitions. Récit.

Et le 2 mars, dans l’anonymat d’un vestiaire à Nevers, Patrick Arlettaz s’effondra en conférence de presse. « De mémoire de joueur et d’entraîneur, je n’ai jamais connu une saison comme celle-ci. Ce qui m’inquiète, c’est que Christian Lanta (le directeur sportif) non plus. Mais quand « Pompon » (l’intendant) dit qu’il n’a jamais connu ça lui aussi alors qu’il a 80 balais et qu’il a toujours été dans le vestiaire de l’USAP, ça m’inquiète grandement. » La défaite (34-9, 25e journée), anecdotique à ce stade de la saison, ne pesait rien au regard des énièmes drames ayant frappé l’effectif catalan ce soir-là. Le jeune pilier Quentin Walcker, sorti du terrain sur civière, n’était pas passé loin de la paralysie tandis que le flanker Christophe André héritait d’une fracture tibia-péroné. « Ce sont les aléas de la vie », dira, fataliste, un joueur. « Aléas » jacta est. Les malheurs de l’USAP avaient frappé avant même que la saison commence quand, le 16 juin 2017, le talonneur international Brice Mach officialisait à 32 ans la fin de sa carrière en raison d’un grave problème aux cervicales. Double coup de massue pour le Catalan d’origine, dont le rêve de porter un jour le maillot sang et or se trouvait anéanti. ça aurait pu n’être qu’un destin individuel brisé. Ce fut le coup d’envoi d’une saison traversée par plusieurs tragédies humaines dépassant de loin le cadre du sport.

Le point d’orgue de cette (més)aventure schizophrène - excellence des résultats, catastrophisme des blessures -, intervint le 21 novembre. Un jour maudit, qui vit l’ouvreur Jacques-Louis Potgieter annoncer à son tour que son corps le trahissait pour toujours. Opéré avant-hier à Montpellier d’une tumeur au cerveau, le Sud-Africain a repris connaissance et se porte « aussi bien que possible », selon une source anonyme du club. Combatif en diable, « Pot » symbolise à lui le caractère « nietzschéen » de l’USAP - « tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Mais les sang et or se souviendront longtemps de ce terrible mois de la Toussaint. Le 9 novembre, le club apprenait avec effroi le décès d’Alewyn Joubert à l’âge de 50 ans. L’ancien ailier sud-africain (1991-2001), très apprécié pour sa bienveillance et son esprit cultivé, plongeait dans un état de choc la « génération 98 ». Et Patrick Arlettaz avec elle.

Maladie, trépas, alcoolisme, dopage, blessures, rien n’aura été épargné à l’USAP

Maladie, trépas, mais aussi alcoolisme, dopage, l’USAP a tout connu. Le 9 août, ce fut d’abord le licenciement à l’amiable de l’ailier fidjien Alipate Ratini, accroc à la boisson et aux virées nocturnes. Puis le 13 octobre vint le tour du Tongien Sione Tau, pris par la patrouille et suspendu deux ans par l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) pour avoir consommé un produit masquant du temps de sa période agenaise. L’occasion pour le directeur sportif Christian Lanta d’affirmer l’autorité du club et de son code d’honneur, une intransigeance dont « Arlette », littéralement amoureux de ses joueurs, aurait été incapable. « Mon rêve de faire partie de l’équipe qui ramènera l’USAP en Top 14 s’est envolé », écrira Tau sur les réseaux sociaux. Ainsi, au premier tiers du championnat, Perpignan se trouvait (déjà) amputé de quatre titulaires indiscutables.

À peine le temps de se remettre sur pied, que le 23 octobre le deuxième ligne international Romain Millo-Chluski (34 ans), victime d’une rupture du ligament croisé antérieur, voyait sa saison et sans doute sa carrière terminée. Le « grand blond » rejoignait à l’infirmerie l’infortuné flanker Lucas Bachelier (rupture des ligaments croisés), auteur d’une saison blanche. « Ce que je vis à l’intérieur de ce groupe est unique », témoigna Millo, illustrant la vérité d’un groupe plus solidaire que jamais dans l’adversité.

S’il était un long-métrage, le film de l’USAP incarnerait les scénarios de Claude Sautet, avec ses « choses de la vie » où l’amitié finit par triompher envers et contre tout. À seulement 21 ans, le talonneur Yann de Fauverge connaît déjà la fin de l’histoire. Le souvenir des émotions vécues dans la matrice du vestiaire lui tiendra lieu de fidèle compagnon, lui qui fut également contraint de tout abandonner à cause de cervicales défaillantes. A onze jours de la demi-finale, les sang et or se sont fait une promesse en mémoire des damnés : l’USAP remontera cette saison en Top 14.


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Brice Mach : « Il y a toujours de l’amertume »

Brice Mach a dû mettre un terme à sa carrière après la révélation, en juin dernier, de problèmes au cervicales et alors qu'il s'était engagé avec l'USAP pour cette saison.

Dix mois après la révélation de vos problèmes aux cervicales, avez-vous fait le deuil de votre carrière ?

Je ne pense pas qu’on puisse le faire aussi rapidement, surtout quand ça survient aussi brutalement. Même si mon état d’esprit a changé et que je travaille actuellement sur plusieurs projets, le deuil sera long. Je pense qu’il y aura toujours une cicatrice qui mettra énormément de temps à se refermer.

Est-ce que vous continuez à vous poser des questions ?

Oui, je m’en pose beaucoup. Sans ressasser le passé, parce que je suis une personne qui regarde vers l’avant, je me dis que si on avait été plus attentif avant, on aurait pu m’opérer et j’aurais pu continuer quelques années encore. Donc il y a toujours de l’amertume mais je dois trouver les ressources pour qu’elles ne soient pas néfastes.

En voulez-vous à quelqu’un ?

Je n’ai pas envie d’en parler, on va éviter.

Champion de France avec Castres (2013), international (3 sélections)... Votre frustration, finalement, est de ne jamais avoir porté le maillot de l’USAP.

Eh oui ! 90 % des joueurs de rugby rêveraient d’avoir la carrière que j’ai faite. Mais pour fermer la dernière page du livre, il me manquera toujours de ne pas avoir pu porter ce ****** de maillot ! C’est le destin, ça fait partie des choses de la vie. Mais je ne me plains pas. Quand on regarde dans le rétro, j’ai vécu des choses et rencontré des gens exceptionnels. Je n’ai pas le droit de m’apitoyer sur mon sort.

Après vous, le club a connu d’autres coups durs...

Je tire un grand coup de chapeau au staff et aux joueurs. Car, malgré tout, ils ne se sont jamais démobilisés. Il y a eu des semaines pas simples à gérer au niveau de l’effectif mais le groupe n’a jamais douté et a fait preuve d’une énorme solidarité, L’ambiance dans les vestiaires est fantastique, je suis sûr que je me serais éclaté parmi eux.

Votre sentiment sur les phases finales ?

Je sens très bien l’USAP, bien sûr. Physiquement, même si les joueurs préparent leur demie, j’ai trouvé qu’il leur en restait sous la semelle face à Carcassonne (victoire 73-7). Ils ont toutes les armes pour réussir. On sent que l’équipe est en mode phases finales depuis un moment. Ce groupe n’a pas juste envie de finir premier de poule, il veut uniquement monter en Top 14.

Conseilleriez-vous à vos enfants de jouer au rugby ?

C’est une question vicieuse ça. Après tout ce qui m’est arrivé, il y a eu une grosse remise en question sur ma façon de voir le rugby. Alors, je dirais oui à mon fils, à condition qu’on le suive régulièrement au niveau de sa santé pour qu’il ne finisse pas comme moi.
 
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http://www.lindependant.fr/2018/04/18/usap-le-compte-a-rebours-de-la-demi-finale-par-la-redaction-des-sports-de-lindep,3916712.php
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Le compte à rebours de la demi-finale par la rédaction des sports de L'Indep'

J-11 avant la demi-finale à Aimé-Giral. Jusqu'au choc du dimanche 29 avril, la rédaction des sports de L'Indépendant vous propose de revenir sur la saison de l'USAP. Au menu : statistiques, anecdotes, histoires, billets d'humeur... De quoi patienter, apprendre des choses et parfaire sa "connaissance Usapiste" avant d'attaquer les phases finales de la ProD2 !

Stats en stock

47
Le nombre de joueurs qui ont joué avec l’USAP cette saison. Pour rappel, il n’y avait que 29 contrats pros au début de l’été.

Entre guillemets
If you love what you do, you will never work in your life. (Si tu aimes ce que tu fais, tu ne travailleras jamais de ta vie) Jacques-Louis Potgieter, demi d’ouverture de l’USAP, le 22 novembre 2017

L’avis d’un coach
Vincent Etcheto (Bayonne) : "L’USAP est l’équipe favorite par rapport à ce qu’elle a fait, même si Montauban a fait une bonne saison. Je pense que Perpignan a un petit supplément en plus au niveau de la fougue, de la qualité des joueurs et surtout de cet engouement avec le public. On sait que jouer une demi-finale à Aimé-Giral ça va être difficile pour l’équipe qui va s’y rendre. Je les ai mis comme favoris. Ils vont tomber soit contre Béziers qui est une équipe joueuse avec de la qualité et qui est en confiance actuellement, soit contre Mont-de-Marsan qui est un habitué des phases finales. Je me mouille en donnant un pronostic, mais je pense que Perpignan a un peu d’avance par rapport aux autres".

L’ancien
Frédéric Cermeno, ancien trois-quarts de l’USAP (1998-2005): "Aller au bout, je ne peux vraiment pas le dire.On a connu assez de désillusions par le passé : ce n’est pas parce que c’est à Aimé-Giral que c’est gagné. Je pense que Mont-de-Marsan éliminera Béziers. C’est une équipe habituée aux phases finales, aux montées et aux descentes. Ils viendront faire la guerre. Je ne crois pas du tout en Béziers. L’USAP a l’équipe pour être championne. Mais monter pour monter...Quand on voit que des équipes comme Clermont ou le Stade Français galèrent...»

Flash saison
USAP-Béziers (22-23, 5 février 2018).
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Des doigts, des doigts partout. En tribune comme sur le terrain. Doigts d’honneur bien sûr, derby oblige. l’ASBH, seule équipe avec Mont-de-Marsan à s’être imposée à Aimé-Giral. ça tombe bien : la revanche est programmée pour la demie. (Photo Michel Clementz)

Un peu d’histoire...
L’avènement d’Aimé Giral. Au cours de la saison 1912-13, Aimé Giral est capitaine de l’équipe 2 de l’ASP. Les ASPéistes, champions du Languedoc, affrontent Toulon, champion du Littoral, en seizième de finale du Championnat de France. Deux joueurs catalans suspendus et Aimé Giral, capitaine de l’équipe 2 de l’ASP, est titularisé en 10 dans l’équipe fanion. Il n’a que 17 ans ! L’ASP, malgré des absents, se défait de l’ogre lyonnais en huitième et atteint les quarts pour la première fois. Compiègne et un début de match très poussif des Catalans (0-8 à la mi-temps). Qui débloque le compteur des sang et or ? Le jeune Giral inscrit l’essai qui réveille l’équipe catalane. Deux essais supplémentaires viendront assurer la victoire de l’ASP. La demi-finale contre le SCUF, finaliste en 1911, verra une domination stérile des Catalans en première période, trois blessures priveront l’ASP de la finale. Aimé Giral, véritable révélation pour certains, est considéré comme timoré par d’autres. Le poste d’ouvreur était déjà sujet à controverses. Et il n’y avait pas encore les réseaux sociaux...

Mini billet
USAP, tu nous fends le cœur. Club légendaire dans le creux de la vague à la recherche de sa gloire passée. La petite annonce te correspond aussi bien qu’à l’OM. Au top il y a dix ans (l’USAP championne en 2009, l’OM en 2010), vos flammes ont vacillé depuis. Mais à la moindre étincelle, c’est l’explosion. Tu te reconnais dans la ferveur, la passion, la pression qui vous entoure. Le PSG fête son septième titre dans un silence de cathédrale ? 60 000 fadas déchaînés font vaciller le Vélodrome un jeudi soir en C3. Le Racing loue son stade à Beyoncé ? Tes amoureux cherchent à pousser les murs d’Aimé-Giral pour faire de la place à tout le monde en demi-finale. Le Barça ? Ses supporters font moins de bruit au stade que les tiens au théâtre. USAP, l’OM c’est toi, aussi sûr qu’un anchois a bouché un jour le port de Collioure.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.


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Photo bonus ^^
http://www.lindependant.fr/2018/04/18/le-dessin-de-seb-lusap-une-annee-a-contre-malheur,3916686.php
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Le dessin de SEB - L'USAP, une année à "contre malheur"!

Si chaque chose crée son contraire, alors l'USAP ira très haut cette saison. Frappée par une incroyable série de malheurs, elle a su conjurer son destin pour réaliser ses ambitions.
 
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http://www.lindependant.fr/2018/04/19/en-attendant-la-demi-finale-7-choses-a-savoir-sur-lusap-ce-jeudi,3916972.php
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En attendant la demi-finale : 7 choses à savoir sur l'USAP ce jeudi

J-10 avant la demi-finale à Aimé-Giral. Jusqu'au choc du dimanche 29 avril, la rédaction des sports de L'Indépendant vous propose de revenir sur la saison de l'USAP. Au menu : statistiques, anecdotes, histoires, billets d'humeur... De quoi patienter, apprendre des choses et parfaire sa "connaissance Usapiste" avant d'attaquer les phases finales de la ProD2 !

Stats en stock
3,5
Cette saison, l’attaque de l’USAP a été étincelante. Avec 105 essais inscrits en trente rencontres, son ratio par match cette saison est de 3,5. Un record pour l’USAP. En 2016/2017, le ratio était de 2,9 (88 essais inscrits). Il était de 2,1 en 2015/2016 (62 essais inscrits). Enfin, lors de la première saison de Pro D2, le ratio était de 2,4 avec 72 essais inscrits. Pour les phases finales, le club catalan pourra donc s’appuyer sur son attaque de feu.

Entre guillemets
Chez nous, il n’y a aucun con. Ni chez les joueurs, ni dans le staff. Parfois, dans des collectifs, ça arrive. Y’ a des egos... Chez nous, croyez-moi, non (Christian Lanta, directeur sportif de l’USAP, le 17 avril 2017)

L’avis d’un coach
Xavier Péméja (Nevers) : "Je pense que l’USAP a le jeu offensif le plus intéressant. Ils ont été capables de mettre de la vitesse pendant toute la saison, même dans des situations délicates, ils n’ont pas dérogé. Ils ont des joueurs intéressants à tous les postes, ça a été leur force. Les résultats sont là, c’est la meilleure attaque, ils sont à 3,5 essais par matches, ce sont les seuls. En défense, ils ont été un peu moins performants mais ça s’est arrangé au fur et à mesure. Pour la demi-finale, coïncidence, l’USAP recevra en demi-finale les deux équipes qui l’ont battue chez elle cette saison. Ce sera compliqué."

L’ancien
Marius Tincu, ancien talonneur de l’USAP (2005-2012) : "Je vois Grenoble et Béziers passer en demi-finale, mais je ne sais pas si les Biterrois seront capables d’enchaîner. En ce moment, c’est une équipe pénible, je préférerais largement tomber sur Mont-de-Marsan. L’USAP a terminé première, donc en principe elle est championne. La seule équipe qui peut vraiment mettre des bâtons dans les roues de l’USAP c’est Grenoble. Mais si l’USAP arrive en finale, oui, elle sera championne. Et pour être sûr de monter il faudra finir champion, parce que quand tu vois les équipes de Top 14 qui se battent pour le maintien…"

Un peu d’histoire...
David Marty, vous connaissez ? Tous les Catalans et, même au-delà de nos frontières, tous les amoureux du rugby connaissent David Marty. Les plus jeunes ne retiendront, peut-être, que l’essai d’anthologie qui fit vibrer en 2009 le Stade de France et, bien entendu, tout le País Català. Et cette annonce de visionnaire, lors de son interview mythique, à la mi-temps de cette mémorable finale : "Il va y avoir 10 grosses minutes en seconde mi-temps et après c’est à nous !". Séchez vos larmes! Nous lui pardonnerons, bien sûr, tous ses débordements car il avait (et il a encore) le blason de l’USAP trop ancré dans le cœur. Lui qui n’a connu que la maillot sang et or durant les 14 saisons de sa belle carrière. Les moins jeunes se souviendront de ses exploits sous le paletot du XV de France. 36 sélections chez les Bleus ! La bagatelle de 11 essais, 3 fois vainqueur du « Tournoi » dont un grand Chelem, sans parler des sélections en Coupe du Monde... Pour l’ensemble de ton œuvre, merci encore Zaza !

Mini billet
Bachelier, crack en vrac. T’étais pas un grand bavard.La douleur t’a rendu muet. 20 janvier 2017, ton genou lâche. Aujourd’hui encore, tes crampons dorment. Pas une fois t’as trahi ton vœu de silence. Dommage. Les supporters t’ont pas oublié, tu sais. Et pourtant, t’as pas plus enfilé ce maillot qu’Oliver Tomaszczyk. Mais en deux rucks et trois ballons, t’as réglé tout le monde. C’était toi, le successeur. Le plus pur héritier de la race des rugbymen catalans. T’as tout : gueule, allure, caractère. Et du talent. Beaucoup même. Cette saison, ce devait être la tienne. Le crack devait tout casser. Elle t’est passée sous le nez. Rendez-vous manqué. Dans les couloirs, derrière l’en-but, au bord du vestiaire, t’as toujours masqué ta déception. T’aimerais qu’on te laisse tranquille dans ton combat solitaire, mais tu mérites pas d’être ignoré. Allez Lucas, t’en fais pas. L’USAP aura bientôt besoin de toi.
Coup de cœur, coup de gueule, L’Indep se permet tout.

Vu sur le web
"Another \ud83d\udc51 bows out..
A player I would pay to watch any day of the week..
Neck and neck with @CaseyLaulala for the best step I’ve ever seen..
Congrats Mafs #legend

pic.twitter.com/RzLdpqAWoU

— Simon Zebo (@SimonZebo) April 16, 2018
"Un joueur pour lequel je paierais n’importe quel jour de la semaine pour le voir jouer. Au coude à coude avec Casey Laulala pour le meilleur appui que j’aie jamais vu. Félicitations Mafs #légende"

Hommage de l’ailier du Munster, Simon Zebo (futur pensionnaire du Racing 92 la saison prochaine), à l’adresse de son ancien partenaire de club, Lifeimi Mafi, qui mettra fin à sa carrière en fin de saison.
 
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