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jo basile

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Stade Gilbert-Brutus à Perpignan: «Qu’on laisse Jean Rousset tranquille»

Haut-Vernet. Le projet d’agrandissement de l’antre des Dragons butte sur une dernière maison.
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Il y a presque 60 ans, c’était en 1958, Simon Salvat, Jean Balalud et Jean Rousset créaient le Foyer laïque du Haut Vernet. Jean Rousset, qui fut instituteur dans le quartier, vit toujours dans sa coquette petite maison entre la piscine et le stade Brutus. Une maison un peu esseulée, les autres demeures contiguës ayant été rachetées et démolies les unes après les autres par la ville. Mais celle-ci est toujours debout. Les Rousset ne veulent pas se séparer de leur demeure.


Fondateur du foyer laïque

«Il est vrai qu’il y a des projets d’agrandissement de tribunes au stade Brutus, explique Benoît Castanedo actuel président du FLHV, le foyer laïque du Haut Vernet. C’est pourquoi ce pâté de maison est progressivement rasé pour dégager de la place pour le stade. Mais en tant que président du FLHV, ancien joueur de l’équipe de rugby et un peu le gardien de la mémoire du foyer, j’aimerais que l’on laisse tranquille celui qui a tant fait pour les jeunes du quartier depuis un demi-siècle. S’il ne veut pas vendre, que l’on ne vienne pas parler d’expropriation comme on l’entend parfois. Jean Rousset a 90 ans, ne venons pas l’embêter».

Si le président Castanedo monte aujourd’hui au créneau c’est que la pression s’intensifie autour de cette maison qui bloque les extensions. «Ce qui est sûr, garantit Jean-Marc Pujol le maire de Perpignan, c’est qu’il n’est pas question de demander à la famille Rousset de partir de leur maison si ce n’est pas leur désir, ce que je peux comprendre. Pas question de proposer non plus une solution de substitution ou de contrainte quelconque. J’ai trop de respect pour les gens pour les obliger à quoi que ce soit».

J. Rousset: «Je ne veux pas de polémique, je veux rester ici»


À 90 ans, Jean Rousset a toute sa mémoire et l’œil vif quand on parle du quartier du Vernet et de l’école Léon Blum où il a été élève avant d’y être enseignant. Ce quartier, c’est son quartier le couple connaît tout le monde, les sportifs ayant usé leurs crampons au foyer laïque, comme toutes les familles ayant un jour été dans la classe de l’instituteur. «Cette maison, explique-t-il, a été construite par mes grands-parents, c’était la seconde du quartier. Mes parents y ont vécu, et avec mon épouse nous l’occupons à notre tour. On ne veut pas la vendre, la mairie nous l’a demandé, mais on veut rester ici. Mais surtout, on ne veut pas de polémique, on veut juste continuer à vivre dans notre maison sans être embêté. Après les enfants feront ce qu’ils voudront...». Les premières démolitions ont eu lieu à gauche et à droite de leur maison depuis une vingtaine d’années au fur et à mesure des ventes et des achats. Il reste cependant la dernière bien dressée sur ses fondations. Jean Rousset, préfère évoquer l’évolution du quartier et de tous ces jeunes sportifs qu’il a initiés au rugby et dont certains ont fait des carrières à l’international dans les années soixante-dix. Et de se souvenir par exemple de la vigne qui jouxtait la maison familiale quand il était enfant. «Elle a été nettoyée pour en faire un terrain de jeu, sourit-il. On y jouait au foot, au rugby à XV et a XIII, on y faisait de l’athlétisme et même du basket avant que cela ne devienne un stade moderne, avec au début des tribunes en bois. Ce n’était pas encore le Brutus, mais le stade du Haut-Vernet».

Un peu de patience Jeannot , ils vont descendre......
 
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