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Rugby à XV : Réélu à la présidence de la LNR, Paul Goze fait le point - Lindependant.fr

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Réélu, il y a deux semaines, à la présidence de la LNR, Paul Goze fait le point sur les dossiers chauds du rugby français. Un discours emprunt de prudence alors que la croissance du XV semble marquer le pas. Comment avez-vous vécu votre réélection à la présidence de la Ligue ? "Dans un premier temps, beaucoup de gens ont... Lire la suite

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Réélu, il y a deux semaines, à la présidence de la LNR, Paul Goze fait le point sur les dossiers chauds du rugby français. Un discours emprunt de prudence alors que la croissance du XV semble marquer le pas.

Comment avez-vous vécu votre réélection à la présidence de la Ligue ?


"Dans un premier temps, beaucoup de gens ont pensé que j’aurais pu être le seul candidat. Puis, Mourad Boudjellal s’est porté candidat. Compte tenu de sa personnalité, cela a généré une certaine effervescence autour de l’élection. Celle-ci est donc sortie du cadre interne à la Ligue et a été beaucoup plus médiatisée que ce que l’on pensait initialement."

Votre adversaire, Mourad Boudjellal, ne vous a pas ménagé durant sa campagne en multipliant les attaques à votre encontre. Avez-vous été blessé ?

"Non, car des attaques, j’en subis depuis un certain nombre d’années. Et, comme je l’ai déjà dit, j’ai décidé de ne pas y répondre. Je me suis habitué à cela. Je continue sur cette même ligne car je suis encore président de la LNR pour quatre ans."

Après sa défaite, Mourad Boudjellal avait déclaré que le « Top 14 allait dans le mur », en s’appuyant, entre autres, sur les baisses d’affluence au stade et des audiences télé. Partagez-vous cet avis ?


"Absolument pas. Si le rugby était le seul sport à être touché par des difficultés sur les affluences, je pourrais m’inquiéter plus. Je suis très sensible sur ce sujet mais je pense que tout cela est d’abord dû à la conjoncture économique et aux événements qui se sont passés en France. D’autres sports ont des baisses plus importantes que nous. Et en Top 14, s’il est vrai que les affluences ont cessé de progresser ces dernières années, elles sont sur les huit premières journées au même niveau que le début de la saison dernière. Malgré tout, c’est évidemment un sujet très important pour la Ligue et sur lequel nous allons beaucoup travailler les prochaines années. C’est un sujet qui nous préoccupait lorsque les indicateurs étaient au vert et maintenant qu’ils sont à l’orange, on en est encore plus préoccupé. Mais préoccupé ne veut pas dire inquiet car, encore une fois, nos concurrents sont aussi touchés."

Que préconisez-vous pour ramener le public au stade ?


"C’est très difficile si on part du principe que les deux paramètres importants sont la crise économique et les événements qui ont touché la France. Il faut espérer que le pays se redresse et surtout que des événements comme les attentats ne se reproduisent plus. Si on rentre dans une période plus calme, les gens recommenceront à sortir. C’est l’ensemble des spectacles, culturels et sportifs, qui sont touchés. Au-delà de ces problèmes conjoncturels, on a voté le Label Stades (2017-2023) pour améliorer l’accueil du public, des partenaires et de la presse, ainsi que l’état des pelouses et de l’éclairage. Tous ces éléments doivent permettre d’augmenter notre potentiel de public et de médiatisation. Cela avait déjà été engagé au moment où tout allait bien.


Et au niveau des audiences ?

"D’abord il y a une offre de chaînes bien supérieure à ce qu’elle était il y a quelques années, provoquant un émiettement de l’audience. Et surtout, il y a plus de matches diffusés. L’audience d’un match sera toujours inférieure à celle qu’elle pouvait être il y a quatre ou cinq ans lorsqu’il n’y avait qu’un ou deux matches retransmis. Maintenant, entre la Pro D2 et le Top 14, vous avez sept matches de rugby du jeudi soir au dimanche. Obligatoirement, cela éparpille l’audience. Lorsque vous prenez en compte l’ensemble des téléspectateurs qui ont regardé les matches sur un week-end, vous avez une audience qui a plus que doublé. Enfin, là aussi, la baisse des audiences est plus importante chez nos concurrents."

Y aura-t-il une journée de Top 14 le week-end du 24 décembre ?


"On est en négociations et on va trouver un accord en milieu de semaine sur les deux week-ends du « Boxing day ». Cet accord devrait satisfaire l’ensemble des parties (Ligue, joueurs et diffuseur). Sachant que nous, la Ligue, on n’est pas des forcenés du samedi 24 décembre. Personnellement, je n’ai aucun intérêt à faire jouer les gens ce jour-là. C’est une question de calendrier et de respect du contrat avec le diffuseur, ce n’est pas une volonté de Paul Goze de jouer absolument le 24 décembre. C’est très embêtant qu’il y ait cet excès de fixation maintenant. Le calendrier est voté depuis janvier. En juillet, on connaît les oppositions entre équipes mais les jours de match sont dévoilés en janvier. On aurait pu en discuter depuis l’hiver dernier si des gens s’étaient émus de cette date. Et je précise que Provale (le syndicat des joueurs) avait voté ce calendrier en janvier."


Etes-vous inquiet des affaires de dopage dans le rugby après les traces de corticoïdes décelées chez trois joueurs du Racing 92 (Dan Carter, Juan Imhoff et Joe Rokocoko) au soir de la finale de Top 14 ?


"Dans ce genre d’affaire, il faut rester très calme et très mesuré avant qu’on ait des résultats et la véritable explication. La Ligue a mis en place, depuis plusieurs années, un suivi longitudinal où il y a des prises de sang qui sont faites régulièrement depuis des années dans tous les clubs. Les instances médicales de la Ligue ont un suivi et une vision très précise de l’ensemble des clubs. La Ligue consacre entre 700 000 et 800 000 euros par an pour financer l’ensemble de ces prélèvements dans les 30 clubs pros et leurs équipes espoirs, ce n’est pas rien. La saison dernière, quatre clubs de ProD2 (Tarbes, Biarritz, Bourgoin et Narbonne) ont été rétrogradés par la DNACG en première instance (finalement seul le TPR est descendu à Fédérale 1 pour avoir présenté des documents falsifiés, ndlr)."

Quelle est votre réflexion sur la viabilité économique de ce championnat ?

"Il faut être très prudent dans la gestion des clubs. L’économie du rugby, c’est quelque chose de fragile. Lorsque vous êtes dans un club, la passion peut l’emporter parfois sur la raison. Le rugby est à la croisée des chemins. Il a connu une croissance extrêmement importante en quelques années à partir du moment où il est devenu professionnel. A l’heure actuelle, nous sommes sur un palier où il faut être très prudent. Les croissances rapides et fortes sont toujours dangereuses et pas uniquement dans le rugby. En Pro D2, les masses salariales augmentent de manière parcimonieuse, sans grand excès. Je pense que tout le monde a pris conscience que nous étions dans une période délicate et qu’il fallait être sage. Et les chiffres que je vois sur les évolutions budgétaires me font penser que les gens sont raisonnables. On verra bien."

A propos de l’USAP...


Certaines attaques ne visaient pas uniquement le président de la LNR en fonction depuis 2012 mais aussi celui que vous avez été à la tête de l’USAP (2007-2012) ?

"C’est quelque chose qui est récurrent. La seule chose que je dirai à ce sujet, c’est que les gens qui en parlent devraient mieux s’informer avant d’en parler."

A Perpignan, on vous reproche d’avoir laissé le club dans une situation délicate avant de rejoindre la LNR...


"Cela a été dit. Mais je ne veux pas répondre là-dessus parce qu’à partir du moment où je suis devenu président de la Ligue, j’ai décidé que je n’allais pas polémiquer. La seule chose que je peux dire, c’est qu’avant de parler, il faut connaître le dossier."
 
Il n'est pas inexact de parler de la crise économique et des djihadistes pour expliquer les baisses d'affluence... Mais ça serait bien de regarder du coté du piètre spectacle offert, de l'offre trop importante de diffusions (eh oui sous réserve de s'abonner à la télé, on peut désormais voir tous les matchs de son équipe, c'est vrai pour tous les clubs de top 14 et presque vrai pour l'USAP !)

Par ailleurs, la Rochelle vient d'enchainer 15 guichets fermés je crois...
 
Il n'est pas inexact de parler de la crise économique et des djihadistes pour expliquer les baisses d'affluence... Mais ça serait bien de regarder du coté du piètre spectacle offert, de l'offre trop importante de diffusions (eh oui sous réserve de s'abonner à la télé, on peut désormais voir tous les matchs de son équipe, c'est vrai pour tous les clubs de top 14 et presque vrai pour l'USAP !)

Par ailleurs, la Rochelle vient d'enchainer 15 guichets fermés je crois..
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C'est le privilège d'une équipe qui monte.. malheureusement souvent la chute est plus dure ( voir USAP)
 
Il est fort quand même. Moi qui pensais que seul Rivière faisait de la rugby-politique.
Alors si ca ***** c'est normal ça ***** partout et quand il est directement mise en cause il veut pas polémiquer et surout faut connaître les dossier. haha
Très très fort
 
oui en gros c'est :

Faut connaitre le dossier !
- Bon ben va y explique Popaul !
- Non je veux pas en parler.

Si ceux qui connaissent le dossier se taisent, les autres parlent.
m'est avis que le contraire serait plus pertinent... A moins que la connaissance du dossier soit de nature à faire parler... bref
 
Il est fort quand même. Moi qui pensais que seul Rivière faisait de la rugby-politique.
Alors si ca ***** c'est normal ça ***** partout et quand il est directement mise en cause il veut pas polémiquer et surout faut connaître les dossier. haha
Très très fort

Je pense que si Paul Goze avait été battu par M.B lors de l'élection à la L.N.R, il nous aurait dit sa vérité sur ces divers dossiers.
 
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