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Christian Lanta : « Priorité au sportif » - Lindependant.fr

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Le manager sportif de l'USAP Christian Lanta insiste sur la nécessité de construire un projet durable. 1 Un staff en équilibre Avec Patrick (Arlettaz, nouvel entraîneur de l’USAP), on se connaît depuis très longtemps et on partage les mêmes idées sur le rugby. Les choses se sont faites rapidement, y compris avec Perry... Lire la suite

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Le manager sportif de l'USAP Christian Lanta insiste sur la nécessité de construire un projet durable .

1 - Un staff en équilibre .

Avec Patrick (Arlettaz, nouvel entraîneur de l’USAP), on se connaît depuis très longtemps et on partage les mêmes idées sur le rugby. Les choses se sont faites rapidement, y compris avec Perry (Freshwater, le coach des avants) et Didier (Plana, le préparateur physique), même si on a pris le temps de tout analyser. Dans ma tête, c’était très clair, je savais ce que je voulais et ça correspondait très bien à ce que souhaitait Patrick. On a trouvé très vite nos repères. Personnellement, je ne souhaitais plus entraîner, c’était le deal de départ avec le président (François Rivière) lorsque j’ai signé à l’USAP. Ce qui m’intéresse, c’est un poste de directeur sportif au sens large pour mener toute la politique sportive du club. C’est la première fois que j’occupe un tel poste. Auparavant, j’ai toujours été accaparé par le terrain. C’est pourquoi je voulais un poste beaucoup plus large, en tant en retrait de l’entraînement mais beaucoup plus investi dans le management collectif.

2 - Un projet de reconstruction.

Ce qui est important au niveau de l’USAP, c’est de remettre l’équipe au centre du système. Un club ne peut évoluer que si l’équipe tourne et a des résultats. Il faut que le sportif soit la priorité, car c’est autour des résultats que tout se cristallise. Dorénavant, c’est tout pour le sportif. Il faut lui redonner des bases solides pour le rendre performant. Tout ça ne se fait pas en quelques semaines. Le rôle d’un manager est d’accompagner tout le monde et de donner un maximum de moyens aux joueurs et au staff (apport humain, infrastructures, matériel, logistique...). Cette politique doit se faire en lien avec le centre de formation, qui réalise déjà un travail très intéressant. Je vais essayer d’optimiser la montée des meilleurs jeunes en équipe une. Je veux participer à ça, prendre des jeunes, les suivre, en toute complicité avec les différents staffs.

D’Oyonnax à Béziers .

Ce qui m’a le plus satisfait contre Oyonnax, c’est notre défense. Sur ce match-là, les garçons se sont fait mutuellement confiance, aussi bien les titulaires que les remplaçants. Les 23 joueurs ont apporté le maximum de ce qu’ils pouvaient faire ce soir-là. Ça, c’est le ciment d’une équipe. S’il y a un domaine dans lequel cette équipe avait besoin de respirer, c’est dans la confiance que pouvaient se faire les joueurs entre eux. Autant les matches précédents on pouvait être très bon en défense avant de craquer, autant Oyonnax a eu zéro occasions d’essais contre nous. J’attends donc une confirmation à Béziers (demain à 20 h 45). Notre victoire (23-18) contre Oyonnax est arrivée au bon moment mais elle ne doit pas être seulement le fruit d’une réaction. Il faut confirmer dans le collectif, la solidité, l’envie, la vaillance. Le staff on est en attente. S’il y a confirmation, on pourra penser qu’on a vraiment enclenché la marche en avant.
 


Le manager sportif de l'USAP Christian Lanta insiste sur la nécessité de construire un projet durable .

1 - Un staff en équilibre .

Avec Patrick (Arlettaz, nouvel entraîneur de l’USAP), on se connaît depuis très longtemps et on partage les mêmes idées sur le rugby. Les choses se sont faites rapidement, y compris avec Perry (Freshwater, le coach des avants) et Didier (Plana, le préparateur physique), même si on a pris le temps de tout analyser. Dans ma tête, c’était très clair, je savais ce que je voulais et ça correspondait très bien à ce que souhaitait Patrick. On a trouvé très vite nos repères. Personnellement, je ne souhaitais plus entraîner, c’était le deal de départ avec le président (François Rivière) lorsque j’ai signé à l’USAP. Ce qui m’intéresse, c’est un poste de directeur sportif au sens large pour mener toute la politique sportive du club. C’est la première fois que j’occupe un tel poste. Auparavant, j’ai toujours été accaparé par le terrain. C’est pourquoi je voulais un poste beaucoup plus large, en tant en retrait de l’entraînement mais beaucoup plus investi dans le management collectif.

2 - Un projet de reconstruction.

Ce qui est important au niveau de l’USAP, c’est de remettre l’équipe au centre du système. Un club ne peut évoluer que si l’équipe tourne et a des résultats. Il faut que le sportif soit la priorité, car c’est autour des résultats que tout se cristallise. Dorénavant, c’est tout pour le sportif. Il faut lui redonner des bases solides pour le rendre performant. Tout ça ne se fait pas en quelques semaines. Le rôle d’un manager est d’accompagner tout le monde et de donner un maximum de moyens aux joueurs et au staff (apport humain, infrastructures, matériel, logistique...). Cette politique doit se faire en lien avec le centre de formation, qui réalise déjà un travail très intéressant. Je vais essayer d’optimiser la montée des meilleurs jeunes en équipe une. Je veux participer à ça, prendre des jeunes, les suivre, en toute complicité avec les différents staffs.

D’Oyonnax à Béziers .

Ce qui m’a le plus satisfait contre Oyonnax, c’est notre défense. Sur ce match-là, les garçons se sont fait mutuellement confiance, aussi bien les titulaires que les remplaçants. Les 23 joueurs ont apporté le maximum de ce qu’ils pouvaient faire ce soir-là. Ça, c’est le ciment d’une équipe. S’il y a un domaine dans lequel cette équipe avait besoin de respirer, c’est dans la confiance que pouvaient se faire les joueurs entre eux. Autant les matches précédents on pouvait être très bon en défense avant de craquer, autant Oyonnax a eu zéro occasions d’essais contre nous. J’attends donc une confirmation à Béziers (demain à 20 h 45). Notre victoire (23-18) contre Oyonnax est arrivée au bon moment mais elle ne doit pas être seulement le fruit d’une réaction. Il faut confirmer dans le collectif, la solidité, l’envie, la vaillance. Le staff on est en attente. S’il y a confirmation, on pourra penser qu’on a vraiment enclenché la marche en avant.
Ca c'est le truc marquant.
Dès le départ, pour Lanta c'était clair. Il vient pour être directeur sportif comme l'indique son titre et ses premières déclarations.
Comment s'est-il retrouvé à devoir entraîner ? Comment n'avons-nous pas pu anticiper cela ? Recruter un manager en plus ou changer les entraîneurs en fin de saison. Encore une fois, on fonçait droit dans le mur.
 
Il prend l'ancien poste de SD , c'est ça ?
Si on lit ses premières déclarations et qu'on voit son titre, c'est ce qui devait être le cas depuis le début.
Après libre à chacun de tirer les conclusions qu'il souhaite sur la suite des évènements, mais le plan initial n'a pas été suivi et ce n'est pas étonnant que ça n'ait pas marché en début de championnat. Et donc, on en arrive en octobre à la situation qui aurait du être en place six mois avant.
 
Si on lit ses premières déclarations et qu'on voit son titre, c'est ce qui devait être le cas depuis le début.
Après libre à chacun de tirer les conclusions qu'il souhaite sur la suite des évènements, mais le plan initial n'a pas été suivi et ce n'est pas étonnant que ça n'ait pas marché en début de championnat. Et donc, on en arrive en octobre à la situation qui aurait du être en place six mois avant.
Cela n'a pas marché parce que les autres entraineurs n'étaient pas au niveau que Lanta l'aurait souhaité où une autre possibilité, que Lanta ne ce soit pas entendu avec les autres et que cela l'a empêché de se positionner où il le voulait .
Enfin en tout cas, maintenant il est au poste auquel il postulait, espérons que cela aille mieux pour le bien du club,des joueurs, des supporters et de la direction.
Nous verrons si cela marche en fonction des résultats de l'équipe .
 
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