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Perry Freshwater, nouvel entraîneur des avants de l'USAP : « Je redémarre de zéro » -...

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Nommé il y a dix jours entraîneur des avants, Perry Freshwater raconte ses premiers pas avec beaucoup d’humilité. Il n’est jamais trop tard pour embrasser une carrière d’entraîneur. Perry Freshwater (43 ans) en est l’exemple vivant. Arrivé à l’USAP en 2003, l’ancien pilier gauche des sang et or a répondu favorablement à... Lire la suite

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Nommé il y a dix jours entraîneur des avants, Perry Freshwater raconte ses premiers pas avec beaucoup d’humilité


Il n’est jamais trop tard pour embrasser une carrière d’entraîneur. Perry Freshwater (43 ans) en est l’exemple vivant. Arrivé à l’USAP en 2003, l’ancien pilier gauche des sang et or a répondu favorablement à l’appel du directeur sportif Christian Lanta, afin d’épauler Patrick Arlettaz dans sa mission. <em>« Je dois gagner le respect des joueurs »</em>, dit-il simplement, l’esprit déjà tourné vers Béziers.

Comment envisagez-vous votre mission à la tête de l’USAP ?
"Ça n’a jamais été mon ambition d’être entraîneur. Christian (Lanta) m’a demandé de l’être, je n’ai pas hésité. J’ai dit oui parce que j’aime le club. J’ai une bonne relation avec les joueurs je leur ai demandé de m’aider, de partager ensemble. Ils savent très bien que je ne suis pas un entraîneur venu d’ailleurs. C’est comme si je redémarrais à zéro. Si on prend la mêlée, c’est un truc que j’aime, j’ai de l’expérience, mais être entraîneur de l’USAP, je ne m’y attendais pas. Même si ces dernières années j’ai un peu bossé avec Philippe Benetton et Greg Patat (ex-entraîneurs des avants), je n’avais ni l’ambition, ni l’envie d’être coach. C’est un job où l’analyse est omniprésente. En conquête, il y a mille combinaisons en touche et en mêlée. Toutes ces stats... C’est vraiment chaud de prendre toutes les informations."

Il y a aussi la gestion humaine...
"Je n’ai aucune formation mais j’ai un bon rapport avec les joueurs. Je m’entraîne moi-même tous les jours pour transpirer avec eux. Je dois gagner leur respect par mon travail."

Avez-vous des références ?
"J’ai toujours bien aimé Steve Borthwick (ex-2e ligne de Bath et des Saracens), qui est aujourd’hui avec la sélection anglaise. Quand j’étais joueur, je voyais très bien si le coach faisait bien son boulot. Le plus difficile pour moi, c’est de passer des heures devant l’ordi. Avant je bossais pas mal, là, c’est sans arrêt. Contre Béziers, je dois connaître tous les joueurs et toutes les combinaisons en touche par exemple. Globalement, je ne suis pas encore prêt. Mais je suis rigoureux avec moi-même, c’est comme ça qu’on gagne le respect. Je découvre tout depuis dix jours, alors je bosse, je bosse."

C’est beaucoup de stress ?
"Bien sûr, parce que tu ne peux rien faire sur le terrain. Mais j’ai confiance en ce groupe, en Patrick Arlettaz (l’entraîneur en chef) et Christian Lanta. Je suis à leur écoute, je fais profil bas. Je me rends compte que beaucoup de mecs peuvent avoir ce poste, comme Mathieu Julia, qui fait un excellent boulot avec les Espoirs. À moi d’être au niveau avec mes moyens."

Quel a été votre premier discours ?
"Avant Oyonnax, j’ai surtout demandé aux « gros » de respecter le maillot. On n’est que de passage. Il faut mouiller le maillot, cette expression dit beaucoup de choses. J’ai dit à Enzo Forletta : « Dans cinq ans, je ne serai plus là, mais toi oui, et peut-être même qu’un jour ton fils prendra le relais »."

Que vous inspire Béziers, votre adversaire jeudi ?
"C’est une équipe intelligente. Ils sont très inventifs en touche et, avec le « Blond » (Michel Konieck), ils ont une mêlée qui tient la route."

Y aura-t-il une rivalité à distance avec Konieck ?
"Non, non ! Il va faire son petit sourire... J’ai beaucoup de respect pour lui et Manny Edmonds (manager de l’ASBH). L’USAP a-t-elle fini de manger son pain noir ? C’est trop tôt. On a gagné « Oyo », mais les joueurs doivent rester humbles et travailler. Que chacun ferme sa gueule et bosse. Il faut remonter au classement. Mais je suis optimiste."



USAP express
Bousquet de retour. Absent depuis plusieurs mois en raison d’une blessure à l’épaule, l’arrière Jonathan Bousquet s’entraîne de nouveau avec le groupe pro.
Bonne nouvelle également pour le pilier Oliver Tomaszcyk, en passe de retrouver l’entraînement collectif.

Marty en visite. Le neo-retraité David Marty, ancien trois-quarts centre du club, est passé hier matin faire un coucou amical à ses ex-coéquipiers, le temps de blaguer avec Lifeimi Mafi.
 
"Ça n’a jamais été mon ambition d’être entraîneur", "C’est comme si je redémarrais à zéro", "je n’avais ni l’ambition, ni l’envie d’être coach", " Toutes ces stats... C’est vraiment chaud de prendre toutes les informations", "Je n’ai aucune formation", "Le plus difficile pour moi, c’est de passer des heures devant l’ordi", "Contre Béziers, je dois connaître tous les joueurs et toutes les combinaisons en touche par exemple", "Globalement, je ne suis pas encore prêt", "Je suis à leur écoute, je fais profil bas".
J'avais déjà adoré sa première interview, là c'est un récital ! Ca change des interviews langue de bois.

J'adore Perry et ça a l'air d'être un bosseur acharné et surtout, surtout, qui aime l'USAP ! Je lui souhaite vraiment de réussir. Mais quand on lit ça, on se dit que malheureusement s'il échoue dans mission, on aura encore une fois cherché le bâton pour se faire battre.

Pour les personnes qui ont assisté aux entraînements récemment, ça se passe comment ? Lanta est présent ? Si oui, aide-t-il Freshwater ? Ou bien Perry est vraiment seul en charge des avants ? Arlettaz l'aide-t-il ?
 
"Ça n’a jamais été mon ambition d’être entraîneur", "C’est comme si je redémarrais à zéro", "je n’avais ni l’ambition, ni l’envie d’être coach", " Toutes ces stats... C’est vraiment chaud de prendre toutes les informations", "Je n’ai aucune formation", "Le plus difficile pour moi, c’est de passer des heures devant l’ordi", "Contre Béziers, je dois connaître tous les joueurs et toutes les combinaisons en touche par exemple", "Globalement, je ne suis pas encore prêt", "Je suis à leur écoute, je fais profil bas".
J'avais déjà adoré sa première interview, là c'est un récital ! Ca change des interviews langue de bois.

J'adore Perry et ça a l'air d'être un bosseur acharné et surtout, surtout, qui aime l'USAP ! Je lui souhaite vraiment de réussir. Mais quand on lit ça, on se dit que malheureusement s'il échoue dans mission, on aura encore une fois cherché le bâton pour se faire battre.

Pour les personnes qui ont assisté aux entraînements récemment, ça se passe comment ? Lanta est présent ? Si oui, aide-t-il Freshwater ? Ou bien Perry est vraiment seul en charge des avants ? Arlettaz l'aide-t-il ?

il est franc c est clair mais il est peut etre trop humble, ou alors il se fixe un niveau d'exigence tel qu il a l impression de ne pas être totalement légitime.
Perso ça me surprend j ai vu qques entrainements des avants l année dernière, qd il répétait les touches freshwater était vraiment impliqué et "dirigeait" la séance, il échangeait avec benetton qui était plus en retrait. Y a 2 ans aussi le peu de fois où je suis passé à AG il était tt le temps sur le terrain, près des joueurs. Et cette année il avait déjà des responsabilités élargies en début de saison. C est la supervision et l analyse des adversaire qui semblent le plus le mettre en difficulté, du coup c est plus du travail de l ombre, mais ça n enlève pas l intérêt des tes questions
 
il est franc c est clair mais il est peut etre trop humble, ou alors il se fixe un niveau d'exigence tel qu il a l impression de ne pas être totalement légitime.
Perso ça me surprend j ai vu qques entrainements des avants l année dernière, qd il répétait les touches freshwater était vraiment impliqué et "dirigeait" la séance, il échangeait avec benetton qui était plus en retrait. Y a 2 ans aussi le peu de fois où je suis passé à AG il était tt le temps sur le terrain, près des joueurs. Et cette année il avait déjà des responsabilités élargies en début de saison. C est la supervision et l analyse des adversaire qui semblent le plus le mettre en difficulté, du coup c est plus du travail de l ombre, mais ça n enlève pas l intérêt des tes questions
Merci pour les renseignements ! C'est plutôt rassurant.
 
il est franc c est clair mais il est peut etre trop humble, ou alors il se fixe un niveau d'exigence tel qu il a l impression de ne pas être totalement légitime.
Perso ça me surprend j ai vu qques entrainements des avants l année dernière, qd il répétait les touches freshwater était vraiment impliqué et "dirigeait" la séance, il échangeait avec benetton qui était plus en retrait. Y a 2 ans aussi le peu de fois où je suis passé à AG il était tt le temps sur le terrain, près des joueurs. Et cette année il avait déjà des responsabilités élargies en début de saison. C est la supervision et l analyse des adversaire qui semblent le plus le mettre en difficulté, du coup c est plus du travail de l ombre, mais ça n enlève pas l intérêt des tes questions
Il a peut-être l'impression de ne pas être légitime, mais qu'il se rassure, tout ne s'apprend pas au cours des formations ou dans les livres. Pour être un bon entraîneur, il y a aussi un élément essentiel : c'est l'expérience. Et lui, il a la chance d'avoir connu les entraînements rigoristes anglais et les entraînements sous l'ère Brunel et je pense ceux de Sanchez le "sorcier" de la mêlée. Il est très motivé et s'implique à fond et comme le dit si bien Clément6628 il aime l'USAP. Et en plus, je suis persuadé que Lanta supervise ce qu'il fait et qu'il lui donne un coup de main.
 
Je ne connais pas ses capacités de technicien, mais il lui manque l'expérience pour un domaine essentiel : la connaissance des concurrents. Chose qui n'existe de manière pointue que chez les pros.
Connaitre l'adversaire, décrypter ses combinaisons, savoir comment il va jouer dans telle ou telle situation est primordial et pour y arriver il faut soit de l'ancienneté, soit énormément de travail à la vidéo.
 
Je ne connais pas ses capacités de technicien, mais il lui manque l'expérience pour un domaine essentiel : la connaissance des concurrents. Chose qui n'existe de manière pointue que chez les pros.
Connaitre l'adversaire, décrypter ses combinaisons, savoir comment il va jouer dans telle ou telle situation est primordial et pour y arriver il faut soit de l'ancienneté, soit énormément de travail à la vidéo.
J'espère quand même qu'ils ont gardé quelqu'un pour remplir la fonction d'analyste vidéo à la place de Plana. En principe, c'est cette personne qui mâche le travail aux entraîneurs en leur présentant des séquences sur l'organisation de l'adversaire sur les phases statiques et dans le jeu courant.
 
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