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USAP : un départ catastrophe - Lindependant.fr

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Une victoire, quatre défaites, la 15e place du classement. Ainsi se résume l'affreux bilan comptable d'une USAP au potentiel certain mais handicapée par des problèmes de leadership.

Tout avait bien commencé pour l'USAP, victorieuse de Mont-de-Marsan le 25 août. Puis tout s'est effondré pour les Catalans, englués dans une série de quatre défaites consécutives (Aurillac, Dax, Carcassonne, Vannes), dont une dernière en Bretagne (19-13) en forme de signal d'alarme. En position de relégable depuis trois journées, l'USAP est au plus bas. Tour d'horizon non exhaustif d'un premier bloc catastrophique.




1 Une charnière à trouver

Ça a été dit et répété : sans charnière stable, point de prétentions sur le long terme.

En quête de la solution idoine, le staff Lanta-Benetton-Gelez a déjà usé trois charnières différentes et tous les ouvreurs de métier (sauf Selponi), pour finalement miser sur la paire Mafi-Ecochard, laquelle fut alignée trois matches. Mais cette expérience, avec le centre Mafi reconverti en dix, ressemble davantage à un pari qu'à une profonde conviction. Un choix par défaut, en somme. À l'USAP d'assumer désormais : soit elle fait confiance à ce qu'elle a en magasin, soit elle recrute l'oiseau rare, ne serait-ce que pour préparer la saison prochaine.

2 Faut-il changer de capitaine ?

On ne pourra pas reprocher à Christian Lanta, nommé en juin, d'avoir choisi le meilleur joueur de l'équipe comme capitaine : Lifeimi Mafi. Le directeur sportif ne pourra pas nier non plus que ça fait beaucoup pour un seul homme. À 35 ans, Mafi se voit ainsi confier le brassard, un nouveau poste à l'ouverture, plus le rôle de communiquant en chef alors qu'il baragouine quelques mots de français, le tout en période de crise. L'investissement et la probité du Néo- Zed ne sont pas en cause. Mais question représentativité et communication auprès des arbitres et des médias, cela pose problème. Qui peut le remplacer ?

3 Le leadership en question

L'USAP manque de caractère, les Catalans ont un mental friable... Un leitmotiv qui devient lassant depuis deux ans. Pourtant, c'est cruellement vrai, ainsi qu'en témoignent les résultats à l'extérieur. Échaudée par les problèmes relationnels ayant miné le vestiaire l'an passé, la cellule de recrutement a, semble-t-il, voulu renier les forts caractères. Mais en ayant oublié dans leur réflexion la question du leadership, l'USAP s'est retrouvée sans boussole quand le navire tanguait. Pourtant, les recrues Cocagi, Acebes, Mamea Lemalu et Millo-Chluski apportent satisfaction sur le terrain. Avec plus de confiance et un ou deux 'papas' les encadrant, l'USAP pourrait assurément faire mal.

4 En attendant 'Oyo' et Béziers...

Le deuxième bloc sonne déjà comme l'heure de vérité avec la réception d'Oyonnax (le 6 octobre) et un voyage à Béziers (le 13). Les sang et or sauront alors s'ils jouent vraiment le maintien ou s'ils peuvent se mêler à la lutte pour les cinq premières places. Ce n'est pas de la provocation d'affirmer que les Catalans étaient dimanche rugbystiquement supérieurs aux Bretons.

Mais sans confiance, ils n'arrivent à rien. Moralité : cette équipe de l'USAP semble plus taillée pour briller dans le haut du classement que pour batailler dans les bas-fonds. C'est, pour l'instant, sa force et sa limite.

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USAP : un départ catastrophe

Une victoire, quatre défaites, la 15e place du classement. Ainsi se résume l'affreux bilan comptable d'une USAP au potentiel certain mais handicapée par des problèmes de leadership.

Tout avait bien commencé pour l'USAP, victorieuse de Mont-de-Marsan le 25 août. Puis tout s'est effondré pour les Catalans, englués dans une série de quatre défaites consécutives (Aurillac, Dax, Carcassonne, Vannes), dont une dernière en Bretagne (19-13) en forme de signal d'alarme. En position de relégable depuis trois journées, l'USAP est au plus bas. Tour d'horizon non exhaustif d'un premier bloc catastrophique.
Ça a été dit et répété : sans charnière stable, point de prétentions sur le long terme.

En quête de la solution idoine, le staff Lanta-Benetton-Gelez a déjà usé trois charnières différentes et tous les ouvreurs de métier (sauf Selponi), pour finalement miser sur la paire Mafi-Ecochard, laquelle fut alignée trois matches. Mais cette expérience, avec le centre Mafi reconverti en dix, ressemble davantage à un pari qu'à une profonde conviction. Un choix par défaut, en somme. À l'USAP d'assumer désormais : soit elle fait confiance à ce qu'elle a en magasin, soit elle recrute l'oiseau rare, ne serait-ce que pour préparer la saison prochaine.

2 Faut-il changer de capitaine ?

On ne pourra pas reprocher à Christian Lanta, nommé en juin, d'avoir choisi le meilleur joueur de l'équipe comme capitaine : Lifeimi Mafi. Le directeur sportif ne pourra pas nier non plus que ça fait beaucoup pour un seul homme. À 35 ans, Mafi se voit ainsi confier le brassard, un nouveau poste à l'ouverture, plus le rôle de communiquant en chef alors qu'il baragouine quelques mots de français, le tout en période de crise. L'investissement et la probité du Néo- Zed ne sont pas en cause. Mais question représentativité et communication auprès des arbitres et des médias, cela pose problème. Qui peut le remplacer ?

3 Le leadership en question

L'USAP manque de caractère, les Catalans ont un mental friable... Un leitmotiv qui devient lassant depuis deux ans. Pourtant, c'est cruellement vrai, ainsi qu'en témoignent les résultats à l'extérieur. Échaudée par les problèmes relationnels ayant miné le vestiaire l'an passé, la cellule de recrutement a, semble-t-il, voulu renier les forts caractères. Mais en ayant oublié dans leur réflexion la question du leadership, l'USAP s'est retrouvée sans boussole quand le navire tanguait. Pourtant, les recrues Cocagi, Acebes, Mamea Lemalu et Millo-Chluski apportent satisfaction sur le terrain. Avec plus de confiance et un ou deux 'papas' les encadrant, l'USAP pourrait assurément faire mal.

4 En attendant 'Oyo' et Béziers...

Le deuxième bloc sonne déjà comme l'heure de vérité avec la réception d'Oyonnax (le 6 octobre) et un voyage à Béziers (le 13). Les sang et or sauront alors s'ils jouent vraiment le maintien ou s'ils peuvent se mêler à la lutte pour les cinq premières places. Ce n'est pas de la provocation d'affirmer que les Catalans étaient dimanche rugbystiquement supérieurs aux Bretons.

Mais sans confiance, ils n'arrivent à rien. Moralité : cette équipe de l'USAP semble plus taillée pour briller dans le haut du classement que pour batailler dans les bas-fonds. C'est, pour l'instant, sa force et sa limite.
 
USAP : un départ catastrophe

Une victoire, quatre défaites, la 15e place du classement. Ainsi se résume l'affreux bilan comptable d'une USAP au potentiel certain mais handicapée par des problèmes de leadership.

Tout avait bien commencé pour l'USAP, victorieuse de Mont-de-Marsan le 25 août. Puis tout s'est effondré pour les Catalans, englués dans une série de quatre défaites consécutives (Aurillac, Dax, Carcassonne, Vannes), dont une dernière en Bretagne (19-13) en forme de signal d'alarme. En position de relégable depuis trois journées, l'USAP est au plus bas. Tour d'horizon non exhaustif d'un premier bloc catastrophique.
Ça a été dit et répété : sans charnière stable, point de prétentions sur le long terme.

En quête de la solution idoine, le staff Lanta-Benetton-Gelez a déjà usé trois charnières différentes et tous les ouvreurs de métier (sauf Selponi), pour finalement miser sur la paire Mafi-Ecochard, laquelle fut alignée trois matches. Mais cette expérience, avec le centre Mafi reconverti en dix, ressemble davantage à un pari qu'à une profonde conviction. Un choix par défaut, en somme. À l'USAP d'assumer désormais : soit elle fait confiance à ce qu'elle a en magasin, soit elle recrute l'oiseau rare, ne serait-ce que pour préparer la saison prochaine.

2 Faut-il changer de capitaine ?

On ne pourra pas reprocher à Christian Lanta, nommé en juin, d'avoir choisi le meilleur joueur de l'équipe comme capitaine : Lifeimi Mafi. Le directeur sportif ne pourra pas nier non plus que ça fait beaucoup pour un seul homme. À 35 ans, Mafi se voit ainsi confier le brassard, un nouveau poste à l'ouverture, plus le rôle de communiquant en chef alors qu'il baragouine quelques mots de français, le tout en période de crise. L'investissement et la probité du Néo- Zed ne sont pas en cause. Mais question représentativité et communication auprès des arbitres et des médias, cela pose problème. Qui peut le remplacer ?

3 Le leadership en question

L'USAP manque de caractère, les Catalans ont un mental friable... Un leitmotiv qui devient lassant depuis deux ans. Pourtant, c'est cruellement vrai, ainsi qu'en témoignent les résultats à l'extérieur. Échaudée par les problèmes relationnels ayant miné le vestiaire l'an passé, la cellule de recrutement a, semble-t-il, voulu renier les forts caractères. Mais en ayant oublié dans leur réflexion la question du leadership, l'USAP s'est retrouvée sans boussole quand le navire tanguait. Pourtant, les recrues Cocagi, Acebes, Mamea Lemalu et Millo-Chluski apportent satisfaction sur le terrain. Avec plus de confiance et un ou deux 'papas' les encadrant, l'USAP pourrait assurément faire mal.

4 En attendant 'Oyo' et Béziers...

Le deuxième bloc sonne déjà comme l'heure de vérité avec la réception d'Oyonnax (le 6 octobre) et un voyage à Béziers (le 13). Les sang et or sauront alors s'ils jouent vraiment le maintien ou s'ils peuvent se mêler à la lutte pour les cinq premières places. Ce n'est pas de la provocation d'affirmer que les Catalans étaient dimanche rugbystiquement supérieurs aux Bretons.

Mais sans confiance, ils n'arrivent à rien. Moralité : cette équipe de l'USAP semble plus taillée pour briller dans le haut du classement que pour batailler dans les bas-fonds. C'est, pour l'instant, sa force et sa limite.

Ce canard est vraiment..............
Sympa de dire que L.MAFI "baragouine" le français,bravo au journaleux qui a pondu cette prose, ou plutôt honte à lui !
Après,donner des cours de langue aux arrivants étrangers serait une piste.
 
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