un traginer
USAPiste sérieux
Estimats forumistes,
quelques réflexions sur ce que j'ai vu depuis 4 matchs, après une énième désillusion.
1. "L'équipe" et le "jeu" (si l'on peut dire...pour les deux).
Les problèmes si évidents de l'USAP depuis la cure de dégraissage Delpoux ont été identifiés. Ils le sont depuis longtemps par tous les spectateurs un peu averti: Manque de tonnage, manque de direction dans le jeu et dans les têtes (ça fait beaucoup).
Lanta a essayé de remédier au premier, avec des moyens qu'on n'avait pas voulu donner à Hyardet : deux piliers droits, un gros deuxième ligne, un troisième ligne massif. Il l'a fait au plâtre gros: axe droit de 350 kilos au premier match, avec une ligne de 3/4 aussi puissante que possible et Mafi en 10. Et il a persévéré jusqu'à aujourd'hui dans cette voie. Les résultats ont semblé prometteur au premier match, où l'on a senti le poids de l'USAP user Mont-de-Marsan vers la 60° minutes. Ensuite toute cette masse s'est mise à tourner à vide, faute d'avoir su remédier au deuxième problème.
En effet, en terme de direction de jeu, et de mobilisation de l'équipe, on n'a pas avancé. Le choix de mettre Mafi en 10 avait déjà montré ces limites contre Mont-de-Marsan (on prend le dessus physiquement, mais on n'en fait rien, on n'occupe pas, on ne met pas la pression, et on gagne sur une erreur de relance de l'arrière), s'est avéré catastrophique à Aurillac. Il est vrai qu'à ce poste on n'a pas de certitude. Bélie n'est pas un joueur régulier, Séguy est jeune, Selponi a passé plus de temps à l'infirmerie que sur le pré, et quand il y a été ça n'a pas toujours été convaincant...Ajoutez à ça qu'on est dans la même situation à la mêlée, et qu'on n'a pas recruté à ces postes des joueurs qui nous auraient apporté de la sérénité dans la gestion, dans l'occupation, ou dans le leadership. On a préféré essayer de faire venir Matanavou...je suppose.
Donc nous n'avons "pas de charnière" pour le moment, et pas non plus de joueurs qui soient capables de mettre les autres sur le bon chemin. Lanta a intronisé Mafi capitaine...Un choix très personnel. Moi je ne vois guère que Vivalda pour assurer le rôle d'exemplarité.
Résultat de tout ça sur le terrain. On est un peu mieux dans les épreuves de force (à Aurillac l'arbitrage nous a été vraiment défavorable) mais on a des lacunes et des passages à vides qui nous coûtent chers, et une année de plus on est battue dans l'envie (aujourd'hui c'était flagrant dès l'entame). C'est d'autant plus déplaisant qu'une fois de plus nous avons, malgré des postes en souffrances, une équipe qui devrait nous permettre de jouer les premiers rôles.
2. Le "staff".
Tout a été dit je crois. Un trio agenais qui, au jour d'aujourd'hui, n'arrive pas à améliorer les performances sportives de l'équipe, ni à faire passer un message, ni à lui donner vie.
Sans m'étaler sur les deux "entraîneurs", dont on ne voit guère l'apport ni dans le rugby ni dans l'esprit d'équipe depuis 2 ans, on peut s'interroger sur le(s) choix de Lanta.
Contre Mont-de-Marsan il nous sort les quintaux, avec la peur de défaillir d'entrée, et Mafi en 10. Pari gagné, mais victoire trompeuse. L'attitude n'était pas décevante. Mais on aurait très bien pu commencer par un nul.
Rebelote contre Aurillac, mais là ça coince. Eux ont un ouvreur. Eux ont une équipe rodée, qui se connaît, remontée par un mec du coin qui est là depuis des lustres. Première giffle et premières inquiétudes sur l'état d'esprit. Nouveaux choix de Lanta, retours des uns, sorties des autres. Rien de mieux. Naufrage contre Dax. Et de nouveau contre Carcassonne. En retour on a un discours sur "on ne va pas renouveler le rugby" (on en demande pas tant), "on va bosser" (il faut...), "ils vont voir ce qu'ils vont voir (les joueurs)"...
Ok. Mais bon, les joueurs, ils semblent évident qu'ils ne savent pas quoi faire sur le terrain. Que peut-être il faut un peu "d'entrain", "d'animation", de "conviction", pour les faire avancer. Et peut-être, au fond, un peu d'âme de l'USAP pour faire revivre une équipe. Je n'imagine pas les déculottées honteuses qu'on enfile depuis deux ans avec un Goutta, un Konieck sur le banc. Et si ça c'était passé, je crois qu'ils auraient eu assez honte pour partir.
Il apparaît aujourd'hui qu'à certains postes importants nous sommes limités ou en recherche (2/9/10/8). Parce qu'il y a des joueurs que nous n'avons pas cherché, mais aussi parce que tous les ans les choses changent, en même temps que Rivière explique qu'on ne peut pas tout changer tout le temps (va comprendre). Et on se retrouve dans notre 3° année de Pro D2 à expérimenter de nouveau, à essayer de monter quelque chose, à identifier des manques, alors que les autres vivent déjà sur des acquis. Si ça continue comme ça on continuera dans le grotesque : exit les deux "entraîneurs" et nouvelle arrivée d'un copain de Lanta, qu'on ne pourra pas changer lui, puisqu'il a 3 ans de contrat et que de toute façon "on ne va pas changer se staff tous les ans"...Et ainsi de suite.
3. La "chef".
Si on a les entraîneurs qu'on a, c'est parce que Rivière les a choisi, pour leur "compétence", leurs "qualités humaines". Si on a eu cette valse des coatchs sans avoir avancé un iota, c'est aussi du fait de ses choix. Si on a l'équipe qu'on a, c'est parce que Rivière l'a voulu et financé (ou pas). Si il a les conseillers qu'il a, c'est encore parce qu'il le veut. De toute façon et moins je crois qu'un entrepreneur aussi brillant que lui, aussi sûr de ses qualités, ne prend pas lui-même l'essentiel des décisions concernant le club.
Et alors non seulement il faut en subir les conséquences. Mais encore faut-il en supporter les insupportables justifications et gesticulations. Outre les perpétuels "regardez comme j'ai sauvé le club", maintenant renforcé de discret "vous savez j'ai échappé à un complot pendant ma convalescence", on a eu droit à une sortie minable sur l'affaire Pérez ("par discrétion pour sa famille..."), des niaiseries sur la pertinence de Lanta, et la vie du groupe, avant de prévenir que "attention ça va barder" à grands coups de "communiqués". Et pour couronner le tout, le retour des leçons de morale lancées aux supporters catalans: merci d'être poli et de ne pas s'impatienter alors qu'on sort juste de la phase 2 pour entrer dans la phase de consolidation.
Bref, on a une équipe qui n'est pas parfaite, mais qui est suffisante pour bien faire. On est aujourd'hui 15° de Pro D2. On risque la semaine prochaine de toucher le fond de tous les ridicules (et là je crois que ce sera pas la peine d'aller chercher des comparaisons dans les années 1960...). J'espère qu'on échappera à cette ultime humiliation.
On devrait, à la fin de la saison, être qualifiés pour les phases finales. Comme depuis 4 ans on aurait dû faire bien mieux que ce qu'on a fait. Si on n'est pas à cette place, on pourra juste espérer que les dirigeants tirent les conséquences de leur échec.
quelques réflexions sur ce que j'ai vu depuis 4 matchs, après une énième désillusion.
1. "L'équipe" et le "jeu" (si l'on peut dire...pour les deux).
Les problèmes si évidents de l'USAP depuis la cure de dégraissage Delpoux ont été identifiés. Ils le sont depuis longtemps par tous les spectateurs un peu averti: Manque de tonnage, manque de direction dans le jeu et dans les têtes (ça fait beaucoup).
Lanta a essayé de remédier au premier, avec des moyens qu'on n'avait pas voulu donner à Hyardet : deux piliers droits, un gros deuxième ligne, un troisième ligne massif. Il l'a fait au plâtre gros: axe droit de 350 kilos au premier match, avec une ligne de 3/4 aussi puissante que possible et Mafi en 10. Et il a persévéré jusqu'à aujourd'hui dans cette voie. Les résultats ont semblé prometteur au premier match, où l'on a senti le poids de l'USAP user Mont-de-Marsan vers la 60° minutes. Ensuite toute cette masse s'est mise à tourner à vide, faute d'avoir su remédier au deuxième problème.
En effet, en terme de direction de jeu, et de mobilisation de l'équipe, on n'a pas avancé. Le choix de mettre Mafi en 10 avait déjà montré ces limites contre Mont-de-Marsan (on prend le dessus physiquement, mais on n'en fait rien, on n'occupe pas, on ne met pas la pression, et on gagne sur une erreur de relance de l'arrière), s'est avéré catastrophique à Aurillac. Il est vrai qu'à ce poste on n'a pas de certitude. Bélie n'est pas un joueur régulier, Séguy est jeune, Selponi a passé plus de temps à l'infirmerie que sur le pré, et quand il y a été ça n'a pas toujours été convaincant...Ajoutez à ça qu'on est dans la même situation à la mêlée, et qu'on n'a pas recruté à ces postes des joueurs qui nous auraient apporté de la sérénité dans la gestion, dans l'occupation, ou dans le leadership. On a préféré essayer de faire venir Matanavou...je suppose.
Donc nous n'avons "pas de charnière" pour le moment, et pas non plus de joueurs qui soient capables de mettre les autres sur le bon chemin. Lanta a intronisé Mafi capitaine...Un choix très personnel. Moi je ne vois guère que Vivalda pour assurer le rôle d'exemplarité.
Résultat de tout ça sur le terrain. On est un peu mieux dans les épreuves de force (à Aurillac l'arbitrage nous a été vraiment défavorable) mais on a des lacunes et des passages à vides qui nous coûtent chers, et une année de plus on est battue dans l'envie (aujourd'hui c'était flagrant dès l'entame). C'est d'autant plus déplaisant qu'une fois de plus nous avons, malgré des postes en souffrances, une équipe qui devrait nous permettre de jouer les premiers rôles.
2. Le "staff".
Tout a été dit je crois. Un trio agenais qui, au jour d'aujourd'hui, n'arrive pas à améliorer les performances sportives de l'équipe, ni à faire passer un message, ni à lui donner vie.
Sans m'étaler sur les deux "entraîneurs", dont on ne voit guère l'apport ni dans le rugby ni dans l'esprit d'équipe depuis 2 ans, on peut s'interroger sur le(s) choix de Lanta.
Contre Mont-de-Marsan il nous sort les quintaux, avec la peur de défaillir d'entrée, et Mafi en 10. Pari gagné, mais victoire trompeuse. L'attitude n'était pas décevante. Mais on aurait très bien pu commencer par un nul.
Rebelote contre Aurillac, mais là ça coince. Eux ont un ouvreur. Eux ont une équipe rodée, qui se connaît, remontée par un mec du coin qui est là depuis des lustres. Première giffle et premières inquiétudes sur l'état d'esprit. Nouveaux choix de Lanta, retours des uns, sorties des autres. Rien de mieux. Naufrage contre Dax. Et de nouveau contre Carcassonne. En retour on a un discours sur "on ne va pas renouveler le rugby" (on en demande pas tant), "on va bosser" (il faut...), "ils vont voir ce qu'ils vont voir (les joueurs)"...
Ok. Mais bon, les joueurs, ils semblent évident qu'ils ne savent pas quoi faire sur le terrain. Que peut-être il faut un peu "d'entrain", "d'animation", de "conviction", pour les faire avancer. Et peut-être, au fond, un peu d'âme de l'USAP pour faire revivre une équipe. Je n'imagine pas les déculottées honteuses qu'on enfile depuis deux ans avec un Goutta, un Konieck sur le banc. Et si ça c'était passé, je crois qu'ils auraient eu assez honte pour partir.
Il apparaît aujourd'hui qu'à certains postes importants nous sommes limités ou en recherche (2/9/10/8). Parce qu'il y a des joueurs que nous n'avons pas cherché, mais aussi parce que tous les ans les choses changent, en même temps que Rivière explique qu'on ne peut pas tout changer tout le temps (va comprendre). Et on se retrouve dans notre 3° année de Pro D2 à expérimenter de nouveau, à essayer de monter quelque chose, à identifier des manques, alors que les autres vivent déjà sur des acquis. Si ça continue comme ça on continuera dans le grotesque : exit les deux "entraîneurs" et nouvelle arrivée d'un copain de Lanta, qu'on ne pourra pas changer lui, puisqu'il a 3 ans de contrat et que de toute façon "on ne va pas changer se staff tous les ans"...Et ainsi de suite.
3. La "chef".
Si on a les entraîneurs qu'on a, c'est parce que Rivière les a choisi, pour leur "compétence", leurs "qualités humaines". Si on a eu cette valse des coatchs sans avoir avancé un iota, c'est aussi du fait de ses choix. Si on a l'équipe qu'on a, c'est parce que Rivière l'a voulu et financé (ou pas). Si il a les conseillers qu'il a, c'est encore parce qu'il le veut. De toute façon et moins je crois qu'un entrepreneur aussi brillant que lui, aussi sûr de ses qualités, ne prend pas lui-même l'essentiel des décisions concernant le club.
Et alors non seulement il faut en subir les conséquences. Mais encore faut-il en supporter les insupportables justifications et gesticulations. Outre les perpétuels "regardez comme j'ai sauvé le club", maintenant renforcé de discret "vous savez j'ai échappé à un complot pendant ma convalescence", on a eu droit à une sortie minable sur l'affaire Pérez ("par discrétion pour sa famille..."), des niaiseries sur la pertinence de Lanta, et la vie du groupe, avant de prévenir que "attention ça va barder" à grands coups de "communiqués". Et pour couronner le tout, le retour des leçons de morale lancées aux supporters catalans: merci d'être poli et de ne pas s'impatienter alors qu'on sort juste de la phase 2 pour entrer dans la phase de consolidation.
Bref, on a une équipe qui n'est pas parfaite, mais qui est suffisante pour bien faire. On est aujourd'hui 15° de Pro D2. On risque la semaine prochaine de toucher le fond de tous les ridicules (et là je crois que ce sera pas la peine d'aller chercher des comparaisons dans les années 1960...). J'espère qu'on échappera à cette ultime humiliation.
On devrait, à la fin de la saison, être qualifiés pour les phases finales. Comme depuis 4 ans on aurait dû faire bien mieux que ce qu'on a fait. Si on n'est pas à cette place, on pourra juste espérer que les dirigeants tirent les conséquences de leur échec.