• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

RMC : "il faut être ambitieux"

Arrivé lundi à Aimé-Giral, le neo 2e ligne de l'USAP, Romain Millo-Chluski, dit sobrement vouloir "apporter sa pierre à l'édifice".

Romain, racontez-nous vos premiers pas à l'USAP, où vous êtes arrivé lundi.


Tout s'est très bien passé. J'ai été invité samedi par l'intermédiaire de Perry Freshwater (consultant mêlée) à conclure la première semaine des nouveaux par un petit repas. Ça m'a permis de prendre contact avec l'ensemble de l'effectif juste avant la reprise.

Après seize années à Toulouse, vos habitudes changent...

J'y pense, effectivement. J'intègre une équipe, je dois me fondre dans un collectif, connaître les individus. Forcément, il y a un peu d'appréhension mais aussi beaucoup d'excitation. Le fait de démarrer une nouvelle aventure est un facteur de motivation supplémentaire. J'étais arrivé au bout de quelque chose avec Toulouse. L'USAP s'est présentée, elle m'a proposé un projet auquel j'ai tout de suite adhéré, ce qui me vaut d'être ici aujourd'hui.

Qu'est-ce qui vous a convaincu de faire le saut en Pro D2 ?


Je suis quelqu'un qui a envie de relever des défis. Il ne faut pas se le cacher, j'arrivais en fin de cycle avec Toulouse. J'étais en concurrence avec de très grands joueurs, je jouais de moins en moins. Ici, c'est la Pro D2 mais il ne faut pas galvauder ce championnat, qui est extrêmement difficile. C'est un marathon, les avants y sont fortement sollicités. J'ai tout simplement envie d'apporter ma pierre à l'édifice de l'USAP. Ce club a participé aux grandes heures du rugby français, il faut lui rendre ses lettres de noblesse.

Spontanément, qu'évoque l'USAP à vos yeux ?

Un club qui vit rugby. J'ai passé des années exceptionnelles à Toulouse, où j'ai côtoyé de grands hommes. Au-delà des titres, personne ne pourra me retirer ça. Je retiens aussi certains moments difficiles, car c'est aussi ce qui forge un groupe. Là, je vais vivre une expérience différente qui j'espère sera aussi exaltante.

Vous êtes la tête de proue du recrutement de l'intersaison. Comment gérez-vous cette attente ?

Il y a la pression de ne surtout pas décevoir. Mais dès lors qu'on donne tout sans regret... On fera les comptes à la fin. Là, je ne suis pas dans cette optique. Je veux me mettre très vite dans le bain, sans round d'observation. Ce qu'on attend ici, c'est que j'apporte mes qualités individuelles au profit du collectif.

Le manager Christian Lanta a annoncé vouloir un jeu recentré sur les bases (conquête-défense)...


Il faut mettre l'accent sur les fondamentaux mais être aussi polyvalent. La Pro D2 demande beaucoup plus de rigueur, il faut être constant sur toute une saison. À l'instar du Top 14, toutes les équipes se sont renforcées.

Quel est votre challenge ?


Donner à l'USAP en essayant d'être bon. Il faut être ambitieux et, à titre personnel, je le suis.
 
Retour
Haut