coropaul
Titan du forum
Relégué en ProD2, le club de l’Ain est résolu à retrouver au plus vite une place en Top 14.
Barragiste il y a un an, dernier du Top 14 cette saison. Pour l’US Oyonnax, la chute a été brutale. Elle n’est cependant pas surprenante au regard d’un enchaînement de faits et de choix (changement de staff, renouvellement à plus de 50 % de l’effectif, éviction d’Olivier Azam puis de Piri Weepu, adaptation au terrain synthétique…) qui n’a fait que compliquer le parcours du club de l’Ain relégué en ProD2 après trois saisons en Top 14.
Depuis plusieurs semaines l’issue était inéluctable et Thierry Emin, le président oyonnaxien, a eu le temps de préparer l’avenir avec une volonté : rebondir. Le club de l’Ain veut suivre l’exemple de Lyon et Bayonne qui n’ont mis qu’une saison pour revenir en top 14. Quels sont ses atouts pour réussir et les difficultés à surmonter ?
Les difficultés
La première tient à une concurrence relevée en ProD2. Sur les rangs des prétendants, Oyonnax devra lutter avec d’autres clubs ambitieux comme Agen, Perpignan, Aurillac, Béziers, Mont-de-Marsan…
En interne, la situation sera exactement la même que celle rencontrée cette saison avec un staff à nouveau remodelé (Authier, Buononato, Glas) et un groupe qui, pour faire face à une nouvelle vague de départs (18), sera constitué autour de joueurs d’expérience (Cudmore en tête), d’éléments conservés, de joueurs en devenir et d’espoirs issus du centre de formation.
Les atouts
Avec près de 12 millions d’euros, l’USO disposera de l’un des gros budgets. Cette enveloppe n’offre pas de garantie (en 2013 le club de l’Ain avait un budget de 5 millions quand il avait décroché le titre de ProD2) mais elle a permis de mener un recrutement ciblé en s’orientant pour certains postes vers des joueurs venus d’Afrique du Sud, à l’instar de Montpellier.
L’USO pourra s’appuyer sur un groupe large (40 joueurs) constitué autour d’un fort noyau ayant l’expérience du Top 14. Avec des joueurs comme Rapant, Tiu, Greyling, Power, Fabbri, Cudmore, De Marco, Ursache, Ma’afu, F’asavalu, Faure… son pack aura belle allure. La ligne de trois-quarts partagera la même expérience avec Vainikolo, Tawalo, Yobo, Hansell Pune, Sheridan, Taufa ou encore l’arrière Seuteni prêté par Toulon. Paradoxalement, le terrain synthétique, pointé du doigt cette saison comme l’une des causes des maux oyonnaxiens pourrait devenir un avantage à condition que le club de l’Ain soit capable de mettre de la vitesse dans son jeu. « Nous avons bâti notre effectif dans ce sens », assure Johann Authier. Dans moins d’un mois, l’USO se remettra au travail. Un gros chantier l’attend avec deux priorités : reconstruire un groupe et réapprendre à gagner.
Barragiste il y a un an, dernier du Top 14 cette saison. Pour l’US Oyonnax, la chute a été brutale. Elle n’est cependant pas surprenante au regard d’un enchaînement de faits et de choix (changement de staff, renouvellement à plus de 50 % de l’effectif, éviction d’Olivier Azam puis de Piri Weepu, adaptation au terrain synthétique…) qui n’a fait que compliquer le parcours du club de l’Ain relégué en ProD2 après trois saisons en Top 14.
Depuis plusieurs semaines l’issue était inéluctable et Thierry Emin, le président oyonnaxien, a eu le temps de préparer l’avenir avec une volonté : rebondir. Le club de l’Ain veut suivre l’exemple de Lyon et Bayonne qui n’ont mis qu’une saison pour revenir en top 14. Quels sont ses atouts pour réussir et les difficultés à surmonter ?
Les difficultés
La première tient à une concurrence relevée en ProD2. Sur les rangs des prétendants, Oyonnax devra lutter avec d’autres clubs ambitieux comme Agen, Perpignan, Aurillac, Béziers, Mont-de-Marsan…
En interne, la situation sera exactement la même que celle rencontrée cette saison avec un staff à nouveau remodelé (Authier, Buononato, Glas) et un groupe qui, pour faire face à une nouvelle vague de départs (18), sera constitué autour de joueurs d’expérience (Cudmore en tête), d’éléments conservés, de joueurs en devenir et d’espoirs issus du centre de formation.
Les atouts
Avec près de 12 millions d’euros, l’USO disposera de l’un des gros budgets. Cette enveloppe n’offre pas de garantie (en 2013 le club de l’Ain avait un budget de 5 millions quand il avait décroché le titre de ProD2) mais elle a permis de mener un recrutement ciblé en s’orientant pour certains postes vers des joueurs venus d’Afrique du Sud, à l’instar de Montpellier.
L’USO pourra s’appuyer sur un groupe large (40 joueurs) constitué autour d’un fort noyau ayant l’expérience du Top 14. Avec des joueurs comme Rapant, Tiu, Greyling, Power, Fabbri, Cudmore, De Marco, Ursache, Ma’afu, F’asavalu, Faure… son pack aura belle allure. La ligne de trois-quarts partagera la même expérience avec Vainikolo, Tawalo, Yobo, Hansell Pune, Sheridan, Taufa ou encore l’arrière Seuteni prêté par Toulon. Paradoxalement, le terrain synthétique, pointé du doigt cette saison comme l’une des causes des maux oyonnaxiens pourrait devenir un avantage à condition que le club de l’Ain soit capable de mettre de la vitesse dans son jeu. « Nous avons bâti notre effectif dans ce sens », assure Johann Authier. Dans moins d’un mois, l’USO se remettra au travail. Un gros chantier l’attend avec deux priorités : reconstruire un groupe et réapprendre à gagner.
