• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

La pire saison de l'histoire de l'USAP article de lindep

Paulo 2 Palau

USAPiste impliqué
L'USAP a terminé dimanche sa deuxième année en Pro D2 bien loin des objectifs initiaux. Le bilan montre que le club catalan prend petit à petit ses distances avec le plus haut niveau.

A la manière de la descente de Top 14 en Pro D2, pas encore digérée par le club, il faudra certainement du temps pour panser les plaies nées de la déception d'une saison ratée dans les grandes largeurs. Ambitieuse, disposant du 3e plus gros budget du championnat (plus de 10 M€, quand les demi-finalistes Aurillac, Colomiers et Mont-de-Marsan en ont la moitié) l'USAP a pourtant échoué à la 7e place du classement final, plus près du ventre mou que de la demi-finale à domicile que les Catalans ont disputé il y a un an presque jour pour jour.

7e de Pro D2, soit 21e club français, ne cherchez pas plus loin la pire saison de l'histoire centenaire de l'USAP. Le constat d'échec est net. Le club perpignanais a eu beau changer d'entraîneur, de méthodes, donner des responsabilités à certains joueurs, en placardiser d'autres, rien n'aura permis aux 'sang et or' d'atteindre un niveau en rapport avec leurs objectifs.

1. Recrutement léger
Disposant de marge de manœuvre limitée et encore tributaire de quelques contrats hérités du Top 14, l'USAP n'a pas flambé l'été dernier sur le marché des transferts. Des jeunes joueurs français (Artru, Selponi), et d'autres rompus aux joutes de Pro D2 (Vivalda, André, Mailau), les recrues n'ont pas fait grimper les supporteurs au rideau. Parmi eux, seul le pilier tonguien a su se rendre indispensable. Le 3e ligne Christophe André avait mis tout le monde d'accord, mais sa vieille blessure au genou a stoppé net son ascension (13 matchs disputés). "Le recrutement de l'an dernier ne vous semblait pas très ambitieux médiatiquement parlant, mais il a permis de rééquilibrer l'équipe", justifiait le directeur général Sylvain Deroeux il y a quelques semaines. Le manque le plus flagrant cette saison aura été le déficit de puissance. Un défaut déjà relevé l'an dernier et corrigé avec le retour en cours de championnat de Henry Tuilagi. Mais cette saison, personne n'est venu suppléer le Samoan, et l'USAP a galéré toute la saison pour casser la ligne d'avantage.

2. Irrégularité chronique
Ce qu'il y avait de bien avec l'USAP cette saison, c'est qu'on ne savait jamais à quoi s'attendre. Un coup dominant en conquête, un coup dominé. Un match enthousiasmant derrière, déprimant huit jours plus tard. Bluffant d'engagement une semaine, déprimant de passivité la suivante. La saison de l'USAP aura été marquée du sceau de l'irrégularité, ne trouvant jamais la bonne carburation durant les neuf mois de compétition. Le changement d'entraîneur, au soir de la 11e journée, n'aura pas eu l'effet escompté. Quand le duo Gelez - Patat empochait 2,25 points par match, la paire Gelez - Benetton en a pris 2,52… C'est mieux, mais ça reste insuffisant pour un prétendant au Top 5. L'an dernier, avec ses 82 points en 30 matchs, l'USAP avait tourné à 2,73 points/match. Synonyme de 3e place.

3. Gestion humaine discutable
Difficile de juger la gestion d'un groupe de l'extérieur. Mais les échos et les confidences qui fuitent des vestiaires laissent entrevoir de réelles dissensions entre joueurs et dirigeants ou joueurs et staff. Le cas Pérez est certainement le plus emblématique. Le flanker avait complètement disparu des radars suite au match nul concédé devant Colomiers (10e j.). Tricard durant neuf matchs, 'Pedro' n'est revenu dans le groupe que par la grâce des blessures en 3e ligne (André, Beaux et peut-être aussi la pression de la vox populi). Pas le traitement habituellement réservé à un joueur qui n'a jamais triché et garant des valeurs du temple 'sang et or'. Il fait d'ailleurs partie, avec Romain Terrain et Paulica Ion, des derniers joueurs à l'avenir incertain à l'USAP. Mais plus près de la sortie que de la prolongation. Par ici la sortie.

http://www.lindependant.fr/2016/05/24/la-pire-saison-de-l-histoire-de-l-usap,2203242.php

Pour une fois qu'un journaliste n'a pas peur de ne pas être invité au Prestige.
 
Il y a beaucoup de vérités dans cet article. Mais il y a aussi une énorme ânerie ! L'histoire de l'USAP est faite de hauts et de bas. Depuis 100 ans ! Si l'on ne regarde que 3 saisons par exemple, 1970, 1983, 1984, et certainement beaucoup beaucoup d'autres, eh bien ces années-là nous ne sommes pas qualifiés pour les 16e de finale ou sommes éliminés en 16e de finale contre des équipes qui seront éliminées au tour suivant. Ce qui fait de nous une équipe classée hors des 32 premières pour 1970 et hors des 24 pour les deux autres. Le problème aujourd'hui, et notamment pour les jeunes qui ne connaissent l'USAP que depuis 15 ans et c'est année vraiment fastes, c'est que la plupart d'entre eux croit que le club est au fond du seau comme jamais. Et c'est faux. Cela est déjà arrivé, et plusieurs fois. Le club s'en est toujours relevé. La seule différence aujourd'hui c'est que le professionnalisme rentre en ligne de compte, et qu'il sera très difficile de reprendre le train en marche. La faute aux budgets et à l'invasion des grosses villes dans cette nouvelle famille du rugby. Comme Montpellier, Bordeaux à une échelle moindre puisque Bègles-Bordeaux et le Sbuc sont des clubs historiques , Marseille bientôt, Lille un jour.
 
Dernière édition par un modérateur:
Dans son histoire , l`usap a vécu plus d`une fois des mauvaises périodes , mais autrefois elle s`en sortait vu qu`il y avait 80 clubs en premiére division , de plus le niveau n`était pas très relevé , rien a voir en tout cas avec celui d`aujourd`hui ou tous les joueurs sont bien préparés et capables de tenir tout un match , là ou avant ils craquaient au bout d`une heure de jeu
Bref , ce qui tue l`usap finalement , c`est ce rugby pro ou il faut du fric pour faire la différence , là on arrive pas a suivre , incapable de passer une saison sans accuser de sérieux déficit !LoL
 
Il y a beaucoup de verites dans cet article. Mais il y a aussi une énorme ânerie ! L'histoire de l'USAP est faite de hauts et de bas. Depuis 100 ans ! Si l'on ne regarde que 3 saisons par exemple, 1970, 1983, 1984, et certainement beaucoup beaucoup d'autres, eh bien ces années-là nous ne sommes pas qualifiés pour les 16e de finale ou sommes éliminésen 16e de finale contre des equipes qui seront éliminées au tour suivant. Ce qui fait de nous une équipe classée hors des 32 premières pour 1970 et hors des 24 pour les deux autres. Le problème aujourd'hui, et notamment pour les jeunes qui ne connaissent l'USAP que depuis 15 ans et c'est année vraiment fastes, c'est que la plupart d'entre eux croit que le club est au fond du seau comme jamais. Et c'est faux. Cela est déjà arrivé, et plusieurs fois. Le club ça n'est toujours relevé. La seule différence aujourd'hui c'est que le professionnalisme rentre en ligne de compte, et qu'il sera très difficile de reprendre le train en marche. La faute au budget et à l'invasion des grosses villes dans cette nouvelle famille du rugby. Comme Montpellier, Bordeaux à une échelle moindre puisque Bègles-Bordeaux et le Sbuc sont des clubs historiques , Marseille bientôt,Lille un jour.

Tu as le 3° budget de Pro D2, tu finis 7°. Tu as une équipe qui peut remonter, tu ne le fais pas.
Je ne crois pas que ce soit la peine de convoquer le passé pré-professionnel, ou bien sûr les résultats étaient plus aléatoires et c'étaient sans doute tant mieux- ni de convoquer la menace -véritable- que les dites "métropoles" (gavées d'argent public) représentent pour éluder ce fait: nous avons vécu la pire saison de l'histoire de l'USAP (à l'exception des 2 précédentes), F. Rivière étant président.
Et ce n'est pas parce que des joueurs amateurs n'ont pas tenu la course. Ni non plus parce que Marseille nous a écrasé de son argent. Mais parce que depuis 3 ans (4 en fait, soyons juste) on a, par de mauvaises décisions, sapé les bases de ce club. Sinon en Top 14 tu y serais encore. Sans doute à lutter pour ta survie, je le concède.
L'USAP a fait la pire saison de son histoire. Rivière étant président.
Le prob
 
Tu as le 3° budget de Pro D2, tu finis 7°. Tu as une équipe qui peut remonter, tu ne le fais pas.
Je ne crois pas que ce soit la peine de convoquer le passé pré-professionnel, ou bien sûr les résultats étaient plus aléatoires et c'étaient sans doute tant mieux- ni de convoquer la menace -véritable- que les dites "métropoles" (gavées d'argent public) représentent pour éluder ce fait: nous avons vécu la pire saison de l'histoire de l'USAP (à l'exception des 2 précédentes), F. Rivière étant président.
Et ce n'est pas parce que des joueurs amateurs n'ont pas tenu la course. Ni non plus parce que Marseille nous a écrasé de son argent. Mais parce que depuis 3 ans (4 en fait, soyons juste) on a, par de mauvaises décisions, sapé les bases de ce club. Sinon en Top 14 tu y serais encore. Sans doute à lutter pour ta survie, je le concède.
L'USAP a fait la pire saison de son histoire. Rivière étant président.
Le prob

malheureusement le budget n'est pas une constante dans ces situations.; Voir en TOP 14 SF quel Budget cette année?? et il a frôlé la cata
Castres l'an dernier.. etc...
 
malheureusement le budget n'est pas une constante dans ces situations.; Voir en TOP 14 SF quel Budget cette année?? et il a frôlé la cata
Castres l'an dernier.. etc...

Ce n'est pas contradictoire avec ce que je dis, je crois. L'argent ne fait pas tout.
Je remarque juste qu'expliquer que l'USAP aura du mal à retrouver son lustre dans le rugby de l'argent, c'est juste. Expliquer, pour dédouaner Rivière et sa gestion catastrophique, que c'est cela qui nous a conduit là où nous en sommes, ce n'est pas vrai à mon avis.
De la même manière que dire que l'USAP a connu des mauvaises passes avant c'est juste (même après 1998, n'allons pas chercher plus loin). Dire que ce que nous avons vu ces dernières années n'est pas la pire des pages de l'histoire du club, ce n'est pas vrai à mon avis.
F. Rivière est comptable de cette catastrophe, ne lui en déplaise.
 
Retour
Haut