Carança
USAPiste impliqué
On ne parle plus rugby sur ce forum. Je laisse la politique aux experts.
Mais quand même, sur le terrain, dans la bouillie d'hier, peut-on accepter que Torfs ("révélation de la saison") ne soit pas capable d'assurer une passe correcte de deux mètres à Mafi, que le même Mafi court en permanence en travers au lieu de fixer ses adversaires, que Selponi à deux mètres de la ligne veuille ouvrir la porte à je ne sais plus qui et que celui-ci s'écarte au lieu de converger, que Michel tape au loin au lieu de garder la balle dans une situation de surnombre, que Pérez dépasse Château au moment de recevoir le ballon, que Charlon aille étrangler un joueur qui ne sert à rien, que Chalureau plaque au col de maillot, que Carbou tente des passes impossibles à plat dans la défense, que Ion se précipite au sol dès qu'il est balle en main, que notre mêlée ne prenne pas l'ascendant sur celle de Dax, qu'on ne sache pas profiter d'un maul qui avance, qu'on ne se replace pas correctement après un ruck, que Mierès (Mierès !) joue plus intelligemment que Bélie et Selponi réunis…
Si on passait le match à la loupe, on serait horrifié. On trouverait même peut-être des bonnes séquences qu'on est incapable de concrétiser.
Certains joueurs se sont battus. Mais au milieu d'une pauvreté collective qui fait pitié. Pour d'autres, c'est la pauvreté technique qui fait honte. Comment l'USAP est-elle tombée si bas ?
Je ne parle pas de l'absence d'alternance ni de changements de rythme, ni de l'incapacité à franchir (si, Genevois et Strockosh), de ces ballons rendus au pied parce qu'on ne sait pas quoi en faire, de ces remises en jeu qu'on n'est pas fichu de récupérer, de ces relances idiotes alors qu'on est encore dans le match, de cette absence d'envie à défaut de plan de jeu. Et pour finir, même pas un signe de révolte.
Du jeu en pilotage automatique, de la récitation maladroite, une incapacité à marquer sur des temps forts face à une équipe qui ne montre guère plus de qualités mais qui a au moins du mental, de l'envie, du collectif.
Pour nous, autant sur le plan rugbystique que mental, tout est à reconstruire.
Mais quand même, sur le terrain, dans la bouillie d'hier, peut-on accepter que Torfs ("révélation de la saison") ne soit pas capable d'assurer une passe correcte de deux mètres à Mafi, que le même Mafi court en permanence en travers au lieu de fixer ses adversaires, que Selponi à deux mètres de la ligne veuille ouvrir la porte à je ne sais plus qui et que celui-ci s'écarte au lieu de converger, que Michel tape au loin au lieu de garder la balle dans une situation de surnombre, que Pérez dépasse Château au moment de recevoir le ballon, que Charlon aille étrangler un joueur qui ne sert à rien, que Chalureau plaque au col de maillot, que Carbou tente des passes impossibles à plat dans la défense, que Ion se précipite au sol dès qu'il est balle en main, que notre mêlée ne prenne pas l'ascendant sur celle de Dax, qu'on ne sache pas profiter d'un maul qui avance, qu'on ne se replace pas correctement après un ruck, que Mierès (Mierès !) joue plus intelligemment que Bélie et Selponi réunis…
Si on passait le match à la loupe, on serait horrifié. On trouverait même peut-être des bonnes séquences qu'on est incapable de concrétiser.
Certains joueurs se sont battus. Mais au milieu d'une pauvreté collective qui fait pitié. Pour d'autres, c'est la pauvreté technique qui fait honte. Comment l'USAP est-elle tombée si bas ?
Je ne parle pas de l'absence d'alternance ni de changements de rythme, ni de l'incapacité à franchir (si, Genevois et Strockosh), de ces ballons rendus au pied parce qu'on ne sait pas quoi en faire, de ces remises en jeu qu'on n'est pas fichu de récupérer, de ces relances idiotes alors qu'on est encore dans le match, de cette absence d'envie à défaut de plan de jeu. Et pour finir, même pas un signe de révolte.
Du jeu en pilotage automatique, de la récitation maladroite, une incapacité à marquer sur des temps forts face à une équipe qui ne montre guère plus de qualités mais qui a au moins du mental, de l'envie, du collectif.
Pour nous, autant sur le plan rugbystique que mental, tout est à reconstruire.