JUSAPISTE
USAPiste bavard
POURQUOI LE CAUCHEMAR CONTINUE ?
Monsieur le Président,
au lendemain du désormais tristement historique 3 mai 2014 qui a vu l’USAP être reléguée après 103 ans de présence dans l’élite, notre club ne semble toujours pas avoir fait le deuil de cette descente et donne l’impression d’être toujours un peu groggy. Pourquoi ?
Des arguments qui expliquent la descente, il en existe beaucoup et ils ont déjà tous été donnés. Mais il en est un qui ne souffre d’aucune contestation : la faiblesse de la conquête et agressivité catalane. L’USAP d’antan excellait dans ce domaine, notamment à domicile, étouffant son adversaire en mêlées, contestant les touches et étant présents dans les mauls et les rucks. Sur ces aspects fondamentaux du rugby d’aujourd’hui, l’USAP n’est plus que l’ombre d’elle-même (aucune touche contestée contre Montauban ou presque, montée défensive passive contre Colomiers…). Pourquoi ?
Le constat en ce début de saison de ProD2 acte II est malheureusement effarant et sur la continuité de ce qui a conduit notre cher club à un niveau inférieur. Quelle désolation de voir peu à peu notre si beau stade se vider car le jeu collectif est absent et l’envie inexistante. Pourquoi laisser la situation se détériorer ?
Au lendemain du match nul contre le Racing, le sentiment que pour la première fois de l’ère professionnelle nous jouerions sérieusement le maintien ne vous avait pas conduit à l’époque à prendre la solution qui s’imposait : se séparer de M. Delpoux. La perte financière que pouvait engendrer ce départ vous bloquait. Résultat vous vous êtes tout de même séparés de lui et la perte financière en suivant en a été encore plus catastrophique.
Aujourd’hui, le jeu collectif se délite de la même façon qu’en cette saison maudite 2013-2014. Chacun, par un trop-plein d’envie et d’engagement - par amour du club certainement (cf Marty et Perez) - s’essaye à sauver la maison USAP en train de s’écrouler. De cohésion collective, il n’y a plus. De rythme, il n’y a plus. De montée défensive agressive, il n’y a plus. D’âme, il n’y a plus !
Le jeu proposé par notre cher club en est devenu tellement affligeant. Au lendemain de notre descente, nous ne pensions pas connaître pire jeu. Et pourtant…
Quelles solutions s’imposent à vous ?
1. Ecarter les joueurs même emblématiques du club qui par un excès d’engagement nous coûtent trop de points ?
2. Vous entourer d’un véritable manager avec tous pouvoirs afin d’aider les techniciens Patat et Gelez qui ne peuvent pas assumer ce rôle en même temps que leur rôle d’entraîneur ?
3. Recruter une ou deux têtes d’affiches pour donner au public de revenir quitte à faire un effort financier ?
Quoi qu’il en soit, il est temps d’agir avant que cette pente sur laquelle nous glissons inéluctablement ne nous entraîne vers les oublis de l’élite rugbystique.
Monsieur le Président,
au lendemain du désormais tristement historique 3 mai 2014 qui a vu l’USAP être reléguée après 103 ans de présence dans l’élite, notre club ne semble toujours pas avoir fait le deuil de cette descente et donne l’impression d’être toujours un peu groggy. Pourquoi ?
Des arguments qui expliquent la descente, il en existe beaucoup et ils ont déjà tous été donnés. Mais il en est un qui ne souffre d’aucune contestation : la faiblesse de la conquête et agressivité catalane. L’USAP d’antan excellait dans ce domaine, notamment à domicile, étouffant son adversaire en mêlées, contestant les touches et étant présents dans les mauls et les rucks. Sur ces aspects fondamentaux du rugby d’aujourd’hui, l’USAP n’est plus que l’ombre d’elle-même (aucune touche contestée contre Montauban ou presque, montée défensive passive contre Colomiers…). Pourquoi ?
Le constat en ce début de saison de ProD2 acte II est malheureusement effarant et sur la continuité de ce qui a conduit notre cher club à un niveau inférieur. Quelle désolation de voir peu à peu notre si beau stade se vider car le jeu collectif est absent et l’envie inexistante. Pourquoi laisser la situation se détériorer ?
Au lendemain du match nul contre le Racing, le sentiment que pour la première fois de l’ère professionnelle nous jouerions sérieusement le maintien ne vous avait pas conduit à l’époque à prendre la solution qui s’imposait : se séparer de M. Delpoux. La perte financière que pouvait engendrer ce départ vous bloquait. Résultat vous vous êtes tout de même séparés de lui et la perte financière en suivant en a été encore plus catastrophique.
Aujourd’hui, le jeu collectif se délite de la même façon qu’en cette saison maudite 2013-2014. Chacun, par un trop-plein d’envie et d’engagement - par amour du club certainement (cf Marty et Perez) - s’essaye à sauver la maison USAP en train de s’écrouler. De cohésion collective, il n’y a plus. De rythme, il n’y a plus. De montée défensive agressive, il n’y a plus. D’âme, il n’y a plus !
Le jeu proposé par notre cher club en est devenu tellement affligeant. Au lendemain de notre descente, nous ne pensions pas connaître pire jeu. Et pourtant…
Quelles solutions s’imposent à vous ?
1. Ecarter les joueurs même emblématiques du club qui par un excès d’engagement nous coûtent trop de points ?
2. Vous entourer d’un véritable manager avec tous pouvoirs afin d’aider les techniciens Patat et Gelez qui ne peuvent pas assumer ce rôle en même temps que leur rôle d’entraîneur ?
3. Recruter une ou deux têtes d’affiches pour donner au public de revenir quitte à faire un effort financier ?
Quoi qu’il en soit, il est temps d’agir avant que cette pente sur laquelle nous glissons inéluctablement ne nous entraîne vers les oublis de l’élite rugbystique.
"Plus c'est gros ,plus c'est bon"
