source : USAP : Duvenage le Catalan - Lindépendant.fr
Le Sud-Africain, en pleine bourre, est une pièce maîtresse de l’USAP.
Dewaldt Duvenage, les deux jambes dans la glace, n’était pas disponible hier après le match pour répondre aux sollicitations de la presse. Dommage, car le demi de mêlée sud-africain est à créditer d’une prestation XXL face au leader palois. Dans la lignée de ses précédentes sorties sous le maillot “sang et or”. Brillant dans l’animation, il a également été le joueur catalan le plus à même d’utiliser la forte tramontane qui balayait Aimé-Giral, par son jeu au pied. « Aujourd’hui, on voit qu’il est la courroie de transmission sur le terrain. Il prend ses fonctions à bras-le-corps et tout ce qu’il fait, il le fait avec passion. Aujourd’hui (hier), il mérite d’être homme du match », adoube Alain Hyardet. Face au patron de la Pro D2, Duvenage a juste confirmé son emprise sur le jeu de son équipe. Après une saison 2013-2014 où il avait partagé le poste et le temps de jeu avec Nicolas Durand (13 titularisations en 21 matchs de Top 14), il est désormais propriétaire du N.9 (15 titularisations sur les 16 dernières journées).
« J’avais besoin de gagner du temps de jeu », expliquait-il il y a quelques semaines. Bien installé, il s’est imposé comme le guide de l’USAP. « “DD”, c’est un joueur qui est vraiment très impliqué dans le projet USAP, atteste le directeur de rugby. Il est bien dans le rugby qu’on veut mettre en place ». Un rugby fait de vitesse et de déplacement, qui correspond à la philosophie du joueur. « Je cherche à jouer vite, et imposer le tempo même si c’est plus difficile en Pro D2 avec les grosses batailles dans les rucks », énonce-t-il. La vitesse, Duvenage, bientôt 27 ans (le 22 mai), est aussi capable de l’imposer ballon en main. On l’a vu hier semer la panique dans la meilleure défense de Pro D2, ou arriver en premier plaqueur sur le 3e rideau palois.
Contre les Béarnais, il a rajouté à sa palette le tir au but. Bélie blessé, il a enquillé un 4/4 face aux perches (3 pénalités, 1 transformation). De quoi conforter “Dewies”, comme le surnomment ses compatriotes, dans son rôle de leader, et dans la quête de l’USAP qu’il a faite sienne : « Je me suis senti mal d’avoir conduit le club en Pro D2. C’est pour ça que je suis resté, pour ramener le club et les supporteurs en Top 14 ». Il est sur la bonne voie.
Photo : Harry Jordan
Le Sud-Africain, en pleine bourre, est une pièce maîtresse de l’USAP.
Dewaldt Duvenage, les deux jambes dans la glace, n’était pas disponible hier après le match pour répondre aux sollicitations de la presse. Dommage, car le demi de mêlée sud-africain est à créditer d’une prestation XXL face au leader palois. Dans la lignée de ses précédentes sorties sous le maillot “sang et or”. Brillant dans l’animation, il a également été le joueur catalan le plus à même d’utiliser la forte tramontane qui balayait Aimé-Giral, par son jeu au pied. « Aujourd’hui, on voit qu’il est la courroie de transmission sur le terrain. Il prend ses fonctions à bras-le-corps et tout ce qu’il fait, il le fait avec passion. Aujourd’hui (hier), il mérite d’être homme du match », adoube Alain Hyardet. Face au patron de la Pro D2, Duvenage a juste confirmé son emprise sur le jeu de son équipe. Après une saison 2013-2014 où il avait partagé le poste et le temps de jeu avec Nicolas Durand (13 titularisations en 21 matchs de Top 14), il est désormais propriétaire du N.9 (15 titularisations sur les 16 dernières journées).
« J’avais besoin de gagner du temps de jeu », expliquait-il il y a quelques semaines. Bien installé, il s’est imposé comme le guide de l’USAP. « “DD”, c’est un joueur qui est vraiment très impliqué dans le projet USAP, atteste le directeur de rugby. Il est bien dans le rugby qu’on veut mettre en place ». Un rugby fait de vitesse et de déplacement, qui correspond à la philosophie du joueur. « Je cherche à jouer vite, et imposer le tempo même si c’est plus difficile en Pro D2 avec les grosses batailles dans les rucks », énonce-t-il. La vitesse, Duvenage, bientôt 27 ans (le 22 mai), est aussi capable de l’imposer ballon en main. On l’a vu hier semer la panique dans la meilleure défense de Pro D2, ou arriver en premier plaqueur sur le 3e rideau palois.
Contre les Béarnais, il a rajouté à sa palette le tir au but. Bélie blessé, il a enquillé un 4/4 face aux perches (3 pénalités, 1 transformation). De quoi conforter “Dewies”, comme le surnomment ses compatriotes, dans son rôle de leader, et dans la quête de l’USAP qu’il a faite sienne : « Je me suis senti mal d’avoir conduit le club en Pro D2. C’est pour ça que je suis resté, pour ramener le club et les supporteurs en Top 14 ». Il est sur la bonne voie.
Photo : Harry Jordan
