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La fraternité des éclopés de l'USAP - Article Indep

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Le méchant "chef" de ce forum
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source : Pro D2: La fraternité des éclopés de l'USAP - Lindépendant.fr
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Blessés longue durée, le 2e ligne Chalureau et le pilier Bécasseau font face à l'adversité ensemble. Opérés du genou, les recrues de l'USAP s'épaulent en rééducation depuis 3 mois.
Chalureau, Bécasseau, bobos ! Inséparables compagnons de galère, les deux recrues de l'USAP ont noué et fortifié une grande complicité dans l'adversité. "Ça resserre de vivre les mêmes choses", clament en chœur le deuxième ligne et le pilier. Le grand blond et le 'petit' brun font douleur commune depuis que leurs ligaments les ont mis sur les genoux. Le premier à lâcher a été celui de Bastien Chalureau. Touché au genou droit avec Toulouse, son précédent club, face à… l'USAP à Monjuïc le 19 avril 2014 en Top 14, le 2e ligne est arrivé fragilisé à Perpignan. Opéré une première fois du ligament croisé antérieur en juillet dans la Ville rose, il y a subi trois interventions supplémentaires. Complications, infections, triple staphylocoque epidermis (de la peau) l'ont contraint à rester alité un mois.

"On me coupait la guibole"
"On n'arrivait pas à soigner l'infection. A la 3e opération le chirurgien a commencé à évoquer l'amputation. A la 4e opération, si ça ne marchait pas, on me coupait la guibole", balance-t-il. Un esprit de dérision utilisé en écran de fumée pour dédramatiser. "Il devait rire jaune à ce moment-là", le reprend Jérémy Bécasseau."Quand on te dit qu'on va te couper la jambe à 22 ans, on pense au pire… Ma vie a vraiment failli basculer et je ne peux avoir que grandi avec cette expérience",ajoute plus sérieusement Chalureau.
Pour Jérémy Bécasseau, 23 ans, arrivé de Worcester, Angleterre, la blessure a été moins problématique médicalement. Un banal appui à l'entraînement le 3 septembre a été fatal au ligament latéral antérieur de son genou gauche. Depuis le début de leur rééducation mi-septembre, les deux font la paire… de genoux. "On a deux genoux à deux", pouffent-ils. "Cela fait trois mois qu'on est ensemble, on pense à se pacser", plaisante Bécasseau. Dans leur cas, le rire et l'humour sont une thérapie pour relativiser et affronter leurs déboires. Même s'il est délicat et frustrant de signer dans un nouveau club et de se blesser pour des mois.
"Tout péter quand nous reviendrons"
"On est un peu à l'écart, mais pas trop, on a des liens avec le groupe, ici c'est un bon club. Quand j'aurai mon nouveau genou, je vais m'y plaire. A Toulouse, j'ai eu huit mois d'arrêt il y a deux ans. Je me sentais très seul, à la fin tes potes ce sont les kinés", avance Chalureau. "Tu arrives, tu veux donner le meilleur, faire tes preuves et tu te blesses. C'est très compliqué, ça fait chier. Quand on reviendra, on voudra tout péter", promet Bécasseau. La faute à pas de chance, l'histoire s'écrit sans eux, bien qu'ils en fassent partie, mais de loin.
"C'est mon année noire. Je me dis que le club n'a pas fait un mauvais choix mais c'est un mauvais timing de ma vie", pense le 2e ligne. "Si l'équipe remonte nous n'en aurons pas fait partie. Cela met la pression pour reprendre mais ça donne aussi de l'énergie", renchérit le pilier. Dans 15 jours, les 'éclopés', qui se rééduquent 6 h par jour, vont attaquer la course. Ont-ils un espoir de rejouer cette saison ? La réponse du 2e latte est définitive : "non !". Celle du pilier affirmative :"moi, oui ! En théorie, ma reprise sera mi-avril. Mais, on n'a pas fait le plus dur".
Les 'inséparables' comptent l'un sur l'autre pour s'épauler et se stimuler. Ce n'est pas toujours le seconde latte qui pousse son pilar au cul. "Quand l'un a un peu la flemme de bosser, l'autre le motive", avoue le pilier. "A deux, ça apaise si tu es déprimé. Mais il faut aller de l'avant", positive le cadet. C'est pourquoi les avants passeront le Réveillon de la Saint-Sylvestre ensemble. Pour tirer un trait sur leur année noire et espérer des jours meilleurs en 2015.
 
pas bon d avoir attraper le staphylocoque à son age....sur les multiples operations que j ai eu ,je l ai attrapé plusieurs fois et le doré en plus ...j ai fait aussi une septicemie et je m en suis sorti....je crains ma prochaine operation de l epaule car on l a dans soit et peut ressortir du jour au lendemain.....le medicament le plus fort pour combattre ca ,c est l AUGMENTIN.....si, avec ce medicament ca a du mal à se guerir , ca craint......ca craint pour les futures blessures de ce joueur....moi je serais lui apulit

qu il se soigne et qu il nous revienne en forme pour la prochaine saison...on compte sur lui
 
Dernière édition par un modérateur:
Cela fait toujours plaisir d'avoir de leurs nouvelles , courage à eux deux .
 
source : Pro D2: La fraternité des éclopés de l'USAP - Lindépendant.fr
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Blessés longue durée, le 2e ligne Chalureau et le pilier Bécasseau font face à l'adversité ensemble. Opérés du genou, les recrues de l'USAP s'épaulent en rééducation depuis 3 mois.
Chalureau, Bécasseau, bobos ! Inséparables compagnons de galère, les deux recrues de l'USAP ont noué et fortifié une grande complicité dans l'adversité. "Ça resserre de vivre les mêmes choses", clament en chœur le deuxième ligne et le pilier. Le grand blond et le 'petit' brun font douleur commune depuis que leurs ligaments les ont mis sur les genoux. Le premier à lâcher a été celui de Bastien Chalureau. Touché au genou droit avec Toulouse, son précédent club, face à… l'USAP à Monjuïc le 19 avril 2014 en Top 14, le 2e ligne est arrivé fragilisé à Perpignan. Opéré une première fois du ligament croisé antérieur en juillet dans la Ville rose, il y a subi trois interventions supplémentaires. Complications, infections, triple staphylocoque epidermis (de la peau) l'ont contraint à rester alité un mois.

"On me coupait la guibole"
"On n'arrivait pas à soigner l'infection. A la 3e opération le chirurgien a commencé à évoquer l'amputation. A la 4e opération, si ça ne marchait pas, on me coupait la guibole", balance-t-il. Un esprit de dérision utilisé en écran de fumée pour dédramatiser. "Il devait rire jaune à ce moment-là", le reprend Jérémy Bécasseau."Quand on te dit qu'on va te couper la jambe à 22 ans, on pense au pire… Ma vie a vraiment failli basculer et je ne peux avoir que grandi avec cette expérience",ajoute plus sérieusement Chalureau.
Pour Jérémy Bécasseau, 23 ans, arrivé de Worcester, Angleterre, la blessure a été moins problématique médicalement. Un banal appui à l'entraînement le 3 septembre a été fatal au ligament latéral antérieur de son genou gauche. Depuis le début de leur rééducation mi-septembre, les deux font la paire… de genoux. "On a deux genoux à deux", pouffent-ils. "Cela fait trois mois qu'on est ensemble, on pense à se pacser", plaisante Bécasseau. Dans leur cas, le rire et l'humour sont une thérapie pour relativiser et affronter leurs déboires. Même s'il est délicat et frustrant de signer dans un nouveau club et de se blesser pour des mois.
"Tout péter quand nous reviendrons"
"On est un peu à l'écart, mais pas trop, on a des liens avec le groupe, ici c'est un bon club. Quand j'aurai mon nouveau genou, je vais m'y plaire. A Toulouse, j'ai eu huit mois d'arrêt il y a deux ans. Je me sentais très seul, à la fin tes potes ce sont les kinés", avance Chalureau. "Tu arrives, tu veux donner le meilleur, faire tes preuves et tu te blesses. C'est très compliqué, ça fait chier. Quand on reviendra, on voudra tout péter", promet Bécasseau. La faute à pas de chance, l'histoire s'écrit sans eux, bien qu'ils en fassent partie, mais de loin.
"C'est mon année noire. Je me dis que le club n'a pas fait un mauvais choix mais c'est un mauvais timing de ma vie", pense le 2e ligne. "Si l'équipe remonte nous n'en aurons pas fait partie. Cela met la pression pour reprendre mais ça donne aussi de l'énergie", renchérit le pilier. Dans 15 jours, les 'éclopés', qui se rééduquent 6 h par jour, vont attaquer la course. Ont-ils un espoir de rejouer cette saison ? La réponse du 2e latte est définitive : "non !". Celle du pilier affirmative :"moi, oui ! En théorie, ma reprise sera mi-avril. Mais, on n'a pas fait le plus dur".
Les 'inséparables' comptent l'un sur l'autre pour s'épauler et se stimuler. Ce n'est pas toujours le seconde latte qui pousse son pilar au cul. "Quand l'un a un peu la flemme de bosser, l'autre le motive", avoue le pilier. "A deux, ça apaise si tu es déprimé. Mais il faut aller de l'avant", positive le cadet. C'est pourquoi les avants passeront le Réveillon de la Saint-Sylvestre ensemble. Pour tirer un trait sur leur année noire et espérer des jours meilleurs en 2015.
bel article ! courage à eux en espérant les voir revenir plus forts.
 
****** ça craints quand même, les toubibs qui parlent de te couper une jambe..
Perso je me serais chier dessus, surtout à son age et vu son métier, jouer sur une patte, ça aurait été tendu..
Bon courage à eux.
 
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