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Mourad Boudgellal était au Quai66 avec F. Rivière, qu'ont-ils dit ?

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Le méchant "chef" de ce forum
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Source l'indep : http://www.lindependant.fr/2014/11/27/le-show-boudjellal-au-diner-de-l-usap,1960491.php

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Crédit photo : Philippe Rouah.

Mourad Boudjellal, l'emblématique président de Toulon, était hier l'invité du club catalan.

Lui aussi a connu Toulon en Pro D2. Lui aussi a repris un RCT fragile financièrement. Et lui a réussi son opération reconquête. Mieux, il a construit une machine à gagner des titres, à l'image de l'impressionnant doublé Coupe d'Europe-Championnat de France décroché la saison dernière par les Toulonnais. Mais aussi une société rentable financièrement, ne dépendant plus, depuis deux saisons, de son investissement personnel. C'est 'l'inspiration' Mourad Boudjellal que l'USAP recevait hier soir à la brasserie Quai 66 pour la première soirée du Club Català à Perpignan.

  • La recette Boudjellal
Devant un parterre d'une centaine de personnes, le très médiatique président du RCT a d'abord évoqué son parcours personnel. L'enfant d'une famille originaire d'Algérie et d'Arménie a fait fortune dans la bande dessinée.
Révolté par l'arrivée du FN Jean-Marie Le Chevallier en 1995 à la tête de sa ville, Boudjellal mène le combat.
En 2006, il devient président d'un RCT exsangue. Huit ans plus tard, le club domine le rugby européen et son président irrite, intrigue et impressionne.
Entre l'escalivada et la blanquette, il répondit, à sa façon, sans langue de bois, aux questions de la salle. C'est bien cette recette Boudjellal qui intriguait le public. Et dont aimerait certainement s'inspirer François Rivière pour redonner son lustre au club sang et or.
[h=2]"La base, c'est de donner du bonheur aux gens"[/h]Mourad Boudjellal était de passage hier soir à Perpignan. L'occasion pour le président du RCT d'évoquer la situation de l'USAP en ProD2.
Quels rapports entretenez-vous avec votre homologue de l'USAP, François Rivière ? "C'est un jeune président alors que moi, sans trop m'en rendre compte, je suis en train de devenir un vieux président. J'ai beaucoup de respect pour les gens qui investissent leur argent dans un club, surtout quand c'est difficile. Je fais aussi partie de ceux qui ont été vraiment attristés par la descente de Perpignan, c'est un endroit où on aimait bien venir jouer. Accessoirement, on est des voisins de caractère et de chaleur. J'ai rencontré François Rivière et j'ai trouvé sa démarche courageuse. On entretient de bons rapports. Je lui ai dit de ne pas hésiter s'il avait des questions car c'est un métier compliqué. Il y a des bizutages. J'ai été bizuté et je lui ai dit que si je pouvais lui éviter un bizutage, ce serait pas plus mal. On s'appelle de temps en temps, on se parle pas mal durant les assemblées de la Ligue, on n'est pas toujours en phase mais il y au moins un sujet général sur lequel on est d'accord, c'est qu'on veut que le rugby avance.
Peut-on effectuer des parallèles entre Perpignan et Toulon où vous avez également connu la Pro D2 ? "Ce n'est pas tout a fait la même situation. J'avais une situation sportive catastrophique mais une situation économique saine, sans dettes. C'était plus simple. J'ai investi pour créer de la richesse immédiate. Pour les points communs, on est deux villes de rugby où il y a une forte déception. Perpignan a fait une saison pourrie l'an passé. Son public, qui n'était pas habitué à perdre à Aimé-Giral, a envie de revivre des choses fortes. Comme nous, à Toulon, on n'était pas habitué à prendre des branlées à Mayol. On a construit notre projet sur cette frustration du public qui est très fédératrice. Il y a aussi une économie autour du rugby dans nos deux villes, plus ou moins développée, mais qui est réelle. Durant notre deuxième année en Top 14, je me souviens d'avoir délocalisé un match contre Perpignan au Vélodrome (à Marseille, ndlr) devant 60 000 personnes. C'est un peu philanthrope mais ça m'intéresse d'avoir des équipes qui déplacent du monde. Aujourd'hui, on a des équipes leaders en Top 14 qui ne déplacent pas de monde et c'est un vrai problème".
Quels conseils pourriez-vous donner à l'USAP dans son opération de 'reconquête' ? "La patience parce que le championnat de Pro D2 est difficile. Cette année, ils ont une phase d'apprentissage, ils ne jouent pas le même championnat que les autres car tout le monde veut les tuer en Pro D2. C'est un peu comme nous en Top 14. Il y a plusieurs challenges en Pro D2 : monter en Top 14, se qualifier pour les barrages et battre Perpignan. Il faut un temps d'adaptation mais je crois que les choses ne sont pas perdues pour cette année. Il y a une place qui, à mon avis, est déjà jouée. Si Perpignan arrive à attraper une place de barragiste à domicile, tout peut arriver".
A quoi ressemblera le Top 14, ces prochaines années, alors que les recettes des clubs stagnent ? "Aujourd'hui, il y a deux positions dans le Top 14. Il y a quelques clubs qui ont des millionnaires ou des grands groupes derrière eux, ce qui a toujours existé, et des clubs qui essaient de construire une économie. Je ne sais pas lequel l'emportera sur l'autre. J'ai la faiblesse de penser que ceux qui ont un engouement, un public et une âme auront toujours un avantage sur les autres. Mais il n'est pas exclu que dans dix ans, si on continue le professionnalisme, il y ait du 'naming' sur certains clubs à l'instar de ce qui se passe au Japon. Il y a beaucoup de gens qui sont entrés dans le rugby car le ticket n'est pas très cher, par rapport au football, qui permet de briller et de vivre des émotions un peu atypiques, mais qui oublient que la base de tout projet, c'est de donner du bonheur aux gens. Si on n'a pas cette base, c'est de la gestion onaniste, on se fait plaisir à soi. On est d'abord là pour faire plaisir aux autres."
Recueilli par Fabrice Voné
 
Bon , ce qui est sur , c`est que la brasserie a fait le plein et réalisé donc une belle recette , ce qui devait étre le but ;
Pour le reste , toulon ne joue pas dans la méme catégorie et MB évolue dans un environnement plus favorable que Riviére , il nous souhaite bonne chance et dit apprécier l`usap , tout en ne nous faisant aucun cadeau quand il s`agit de transfert ou du déplacement a Barcelone , a part celui de faire vivre la brasserie l`espace d`une soirée !:34765:
 
Oui , mais qui aime bien châtie bien , dit-on .
 
Un président arriviste, grande gueule, mais un président intelligent , ambitieux et plein de réussite comme boudgelal ! Contre un ancien president du jargon rugbystique , sans image, incompétent, opportuniste et carriériste comme goze ! Faite votre choix , bien heureux que " Dieurivière " s impose comme modèle le premier nommé !
 
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