Le président de Bourg-en-Bresse (Fédérale 1), Christophe Niogret, fustige l'attitude de Marc Delpoux, l'ex-manager de l'USAP, qui avait donné son accord pour entraîner le club de l'Ain, avant de se rétracter en faveur de Didier Mouly , le maire de Narbonne, qui l'a integré dans son équipe.
Christophe Niogret, vous avez traité Marc Delpoux de "menteur et d'usurpateur" dans les colonnes du Progrès. Maintenez- vous ces accusations ?
Oui, je les maintiens dans la mesure où Marc Delpoux affirme qu'il n'a jamais eu de contacts physiques et écrits avec Bourg-en-Bresse. C'est un menteur par rapport à cela. Je n'aurais pas réagi s'il n'avait pas tenu des propos mensongers.
S'était-il engagé avec l'US Bressane ?
Nous étions en contacts, par téléphone, SMS et courriel, depuis la mi-juillet. Nous avons eu deux rencontres physiques à Bourg-en-Bresse fin juillet et début septembre. Il nous avait donné son accord par mail pour être manager sportif deux ans. La seule clause prévue dans notre proposition concernait sa libération en cas d'engagement avec le XV d'Italie. Il avait donné son accord par écrit et par mail pour s'engager deux années. Il devait arriver à Bourg-en-Bresse le 18 août mais, le même jour, il était convoqué à un entretien disciplinaire à l'USAP. D'ailleurs, il y a quinze jours, il a présidé pendant trois heures une commission sportive à Bourg en présence des entraîneurs (Franck Maréchal et Yoann Boulanger, ndlr).
Marc Delpoux a-t-il participé au recrutement du club ?
Il nous a validés le recrutement et s'est chargé de recruter un deuxième ligne. Il a participé au projet de jeu, ainsi qu'à l'analyse des matches amicaux ainsi que de la première rencontre de championnat.
Avez-vous des preuves tangibles de ce que vous avancez ?
Bien sûr, je ne me permettrais pas d'avancer des choses précises sans preuves écrites. Ce n'est pas le fantôme de Marc Delpoux qui est venu deux fois à Bourg-en-Bresse. Tout est validé par écrit noir sur blanc.
Quand vous a-t-il annoncé qu'il ne viendrait pas à Bourg-en-Bresse ?
Le dimanche 6 septembre, son agent (le Catalan Bruno Xamma, ndlr) m'avait demandé de louer une voiture assez grande pour que Marc Delpoux commence à amener ses affaires à Bourg-en-Bresse. Le lendemain, lundi soir, Delpoux m'appelle et me dit qu'il est fatigué du rugby, des histoires avec l'USAP. Je prends cela pour un coup de blues, loin de moi l'idée qu'il nous abandonnerait lâchement. Donc, j'ai téléphoné à son agent qui, lui-même, tombait des nues et n'était pas du tout au courant. Je lui ai alors demandé de faire le nécessaire pour que Marc Delpoux retrouve ses esprits. Et le mardi, je reçois un SMS de Delpoux qui m'annonce qu'il ne viendra pas, qu'il va s'engager avec la mairie de Narbonne. Je l'ai joint par téléphone et la discussion a été houleuse.
Aviez-vous vous-même sollicité Delpoux et pourquoi ?
C'était un choix politique du club qui recherchait un manager sportif reconnu dans le rugby français pour renforcer notre staff. Il y avait 5-6 candidats et nous avions choisi Delpoux.
Envisagez-vous un recours ?
Non, je suis passé à autre chose, j'ai une saison à gérer. Et puis, il va dire qu'il n'a rien signé puisque la signature du contrat était prévue le 11 septembre. Il m'a mis dans une situation très délicate pendant 24 heures et je m'en rappellerai.
Que retiendrez-vous de cette mésaventure ?
J'avais encore l'idée que dans le rugby il y avait de l'honnêteté et le respect de la parole donnée, même s'il y a des écrits. J'ai pris une très grosse calotte, c'est un monde de requin et ça me ferait presque baisser les bras. J'espère qu'il nous a rendu service et qu'on se dira plus tard : heureusement qu'il n'est pas venu.
Franchement, on se demande si on est pas dans un monde de fou !!!:391581::391581:
Dans deux ans, NarPonne est la ville la plus pauvre de France ! LoLLoL
Christophe Niogret, vous avez traité Marc Delpoux de "menteur et d'usurpateur" dans les colonnes du Progrès. Maintenez- vous ces accusations ?
Oui, je les maintiens dans la mesure où Marc Delpoux affirme qu'il n'a jamais eu de contacts physiques et écrits avec Bourg-en-Bresse. C'est un menteur par rapport à cela. Je n'aurais pas réagi s'il n'avait pas tenu des propos mensongers.
S'était-il engagé avec l'US Bressane ?
Nous étions en contacts, par téléphone, SMS et courriel, depuis la mi-juillet. Nous avons eu deux rencontres physiques à Bourg-en-Bresse fin juillet et début septembre. Il nous avait donné son accord par mail pour être manager sportif deux ans. La seule clause prévue dans notre proposition concernait sa libération en cas d'engagement avec le XV d'Italie. Il avait donné son accord par écrit et par mail pour s'engager deux années. Il devait arriver à Bourg-en-Bresse le 18 août mais, le même jour, il était convoqué à un entretien disciplinaire à l'USAP. D'ailleurs, il y a quinze jours, il a présidé pendant trois heures une commission sportive à Bourg en présence des entraîneurs (Franck Maréchal et Yoann Boulanger, ndlr).
Marc Delpoux a-t-il participé au recrutement du club ?
Il nous a validés le recrutement et s'est chargé de recruter un deuxième ligne. Il a participé au projet de jeu, ainsi qu'à l'analyse des matches amicaux ainsi que de la première rencontre de championnat.
Avez-vous des preuves tangibles de ce que vous avancez ?
Bien sûr, je ne me permettrais pas d'avancer des choses précises sans preuves écrites. Ce n'est pas le fantôme de Marc Delpoux qui est venu deux fois à Bourg-en-Bresse. Tout est validé par écrit noir sur blanc.
Quand vous a-t-il annoncé qu'il ne viendrait pas à Bourg-en-Bresse ?
Le dimanche 6 septembre, son agent (le Catalan Bruno Xamma, ndlr) m'avait demandé de louer une voiture assez grande pour que Marc Delpoux commence à amener ses affaires à Bourg-en-Bresse. Le lendemain, lundi soir, Delpoux m'appelle et me dit qu'il est fatigué du rugby, des histoires avec l'USAP. Je prends cela pour un coup de blues, loin de moi l'idée qu'il nous abandonnerait lâchement. Donc, j'ai téléphoné à son agent qui, lui-même, tombait des nues et n'était pas du tout au courant. Je lui ai alors demandé de faire le nécessaire pour que Marc Delpoux retrouve ses esprits. Et le mardi, je reçois un SMS de Delpoux qui m'annonce qu'il ne viendra pas, qu'il va s'engager avec la mairie de Narbonne. Je l'ai joint par téléphone et la discussion a été houleuse.
Aviez-vous vous-même sollicité Delpoux et pourquoi ?
C'était un choix politique du club qui recherchait un manager sportif reconnu dans le rugby français pour renforcer notre staff. Il y avait 5-6 candidats et nous avions choisi Delpoux.
Envisagez-vous un recours ?
Non, je suis passé à autre chose, j'ai une saison à gérer. Et puis, il va dire qu'il n'a rien signé puisque la signature du contrat était prévue le 11 septembre. Il m'a mis dans une situation très délicate pendant 24 heures et je m'en rappellerai.
Que retiendrez-vous de cette mésaventure ?
J'avais encore l'idée que dans le rugby il y avait de l'honnêteté et le respect de la parole donnée, même s'il y a des écrits. J'ai pris une très grosse calotte, c'est un monde de requin et ça me ferait presque baisser les bras. J'espère qu'il nous a rendu service et qu'on se dira plus tard : heureusement qu'il n'est pas venu.
Franchement, on se demande si on est pas dans un monde de fou !!!:391581::391581:
Dans deux ans, NarPonne est la ville la plus pauvre de France ! LoLLoL
