Ousap
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http://www.lejdd.fr/Societe/Temoignage-d-un-djihadiste-en-Syrie-Je-suis-chez-Al-Qaida-666995
"Je suis chez Al Qaida!"
Né en 1995, Abou Abdourahman Al Maghribi s'est rendu en Syrie pour faire le djihad. Il raconte son quotidien sur son compte Facebook.
"As salam ala ykoum, désolé de pas l’avoir dit avant, je suis arrivé au Sham il y a trois jours, je suis dans la brigade Jaysh Mouhammad, al hamdulilah." Daté du 18 décembre dernier, c’est le premier message qu’Abou Abdourahman Al Maghribi poste sur son compte Facebook. Salafiste revendiqué, le jeune homme, né en 1995, est originaire de Perpignan. À distance, le dialogue s’installe avec les amis restés en France. "Amin, dis rien à l’autre clochard dans la classe le fils de militaire ni à Ayyoub il parle trop - Ne tkt pas personnes Le sais à part moi - ils ont rien dit les profs? - Nan rien frère."
À ceux qui demandent comment il a réalisé son voyage, "Abou" explique : "Je suis parti de Barcelone. J’ai fais Istanbul/Kilis en bus. Faites attention aux flics et aux syriens de Turquie ils posent beaucoup de questions… évites de dormir dans les hôtels de luxe, psk ils gardent les cartes d’identité. Prévoyez des habits chaud in cha Allah, en Turquie ainsi qu’ici c’est enneigé… Accourez au succès, accourez au Jihad."
De Perpignan à la terre promise de Sham
Un mois plus tard, le Catalan plastronne : "Je suis chez Al Qaida." Il vient de terminer son "mouhaskar", son entraînement militaire, "avec les frères de Jabhat al nousra". Pas question pour lui de dénigrer l’autre faction de l’État islamique en Irak et au Levant, qu’il appelle la "Dawla". "Les frères de la Dawla sont mes frères, on combat pour la même cause."
Silence jusqu’au 2 mars. "J’envois se message pour dire que je vais bien, jai pas le temps de parler mais je tiens a dire honte aux musulmans de France, jai vu ici des jeunes qui avait des armes même un frère qui avait 16 ans…" Rien jusqu’au 4 avril, avec ce "petit message pour dire [qu’il est] toujours en vie". Neuf correspondants applaudissent. "Abou" indique se trouver à Azaz, non loin de la frontière turque. Quelques jours d’accalmie? Il en profite pour poster des photos de "martyrs" tombés au combat, de cadavres de "fils de chiens" – des soldats de Bachar – ou encore de belles bâtisses. "C’est ta maison?", demande un correspondant. "Non, je ne suis pas encore mariee", répond "Abou"…
Nouveau silence jusqu’au 9 mai ("je suis toujours en vie") puis quelques vidéos et photos de bombardement ("ca incitera les frères à venir nous rejoindre"), de "martyr" ("il c’est pris un eclat d’obus de char dans le coeur"), ou encore celle d’une séance de caresses à un jeune chat… Le dernier message remonte au 11 mai. Une vidéo intitulée "Les nuits à Alep", trente-quatre secondes de noir total ponctué de tirs d’armes automatiques…
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http://www.lejdd.fr/Societe/Temoignage-d-un-djihadiste-en-Syrie-Je-suis-chez-Al-Qaida-666995
"Je suis chez Al Qaida!"
Né en 1995, Abou Abdourahman Al Maghribi s'est rendu en Syrie pour faire le djihad. Il raconte son quotidien sur son compte Facebook.
"As salam ala ykoum, désolé de pas l’avoir dit avant, je suis arrivé au Sham il y a trois jours, je suis dans la brigade Jaysh Mouhammad, al hamdulilah." Daté du 18 décembre dernier, c’est le premier message qu’Abou Abdourahman Al Maghribi poste sur son compte Facebook. Salafiste revendiqué, le jeune homme, né en 1995, est originaire de Perpignan. À distance, le dialogue s’installe avec les amis restés en France. "Amin, dis rien à l’autre clochard dans la classe le fils de militaire ni à Ayyoub il parle trop - Ne tkt pas personnes Le sais à part moi - ils ont rien dit les profs? - Nan rien frère."
À ceux qui demandent comment il a réalisé son voyage, "Abou" explique : "Je suis parti de Barcelone. J’ai fais Istanbul/Kilis en bus. Faites attention aux flics et aux syriens de Turquie ils posent beaucoup de questions… évites de dormir dans les hôtels de luxe, psk ils gardent les cartes d’identité. Prévoyez des habits chaud in cha Allah, en Turquie ainsi qu’ici c’est enneigé… Accourez au succès, accourez au Jihad."
De Perpignan à la terre promise de Sham
Un mois plus tard, le Catalan plastronne : "Je suis chez Al Qaida." Il vient de terminer son "mouhaskar", son entraînement militaire, "avec les frères de Jabhat al nousra". Pas question pour lui de dénigrer l’autre faction de l’État islamique en Irak et au Levant, qu’il appelle la "Dawla". "Les frères de la Dawla sont mes frères, on combat pour la même cause."
Silence jusqu’au 2 mars. "J’envois se message pour dire que je vais bien, jai pas le temps de parler mais je tiens a dire honte aux musulmans de France, jai vu ici des jeunes qui avait des armes même un frère qui avait 16 ans…" Rien jusqu’au 4 avril, avec ce "petit message pour dire [qu’il est] toujours en vie". Neuf correspondants applaudissent. "Abou" indique se trouver à Azaz, non loin de la frontière turque. Quelques jours d’accalmie? Il en profite pour poster des photos de "martyrs" tombés au combat, de cadavres de "fils de chiens" – des soldats de Bachar – ou encore de belles bâtisses. "C’est ta maison?", demande un correspondant. "Non, je ne suis pas encore mariee", répond "Abou"…
Nouveau silence jusqu’au 9 mai ("je suis toujours en vie") puis quelques vidéos et photos de bombardement ("ca incitera les frères à venir nous rejoindre"), de "martyr" ("il c’est pris un eclat d’obus de char dans le coeur"), ou encore celle d’une séance de caresses à un jeune chat… Le dernier message remonte au 11 mai. Une vidéo intitulée "Les nuits à Alep", trente-quatre secondes de noir total ponctué de tirs d’armes automatiques…
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