Comment l'Usap en est-elle arrivée là ?
Publié le 22/04/2014 à 08:20 La dépêche.fr
Championne de France en 2009, finaliste en 2010 (Marty, Durand, Perez, Vilaceca, Guirado, Pulu seuls rescapés de ces deux derniers grands moments), 7e, l'an dernier encore et européenne cette saison, l'Usap se retrouve aujourd'hui à la 13e place des clubs français, aux portes de la 2e division! Vertigineux! Impensable!
Malgré les pépins (blessures) et les difficultés à mettre durablement en place un rugby satisfaisant, il n'était pas raisonnable d'envisager un tel épilogue. Mais depuis la défaite à Grenoble (19-25) fin janvier suivie d'un nul à domicile face au Racing (19-19) puis d'un échec cinglant à Montpellier (19-50) on a bien senti cette formation s'affaiblir sur ses bases qu'elles soient physiques, techniques ou psychologiques.
Tentons de cerner les raisons de cette funeste glissade pour un club historique, l'un des tout derniers avec le Stade Toulousain et Clermont à ne jamais avoir quitté l'élite...
Amalgame précaire
Avec beaucoup d'étrangers arrivés ces deux dernières saisons d'horizons et de cultures différentes (Tauma
o, Jgenti, Ion, Charteris, Strokosh, Leo, Narraway, Purll, Duvenage, Allan, Piukala, Mafi, Haughton, Mjekevu, Votu, Benvenuti...) il s'est avéré difficile de mettre en place une bonne base de travail. Et l'identité de l'équipe s'en est trouvée altérée.
Blessés importants
Les «sang et or» ont déploré de lourdes pertes. À commencer par celles de l'ouvreur Lopez, qui devait être un axe, un moteur essentiel du jeu catalan, ou de l'ailier/arrière finisseur Guitoune. Mais aussi, au fil du temps, celles de Guirado, Tauma
o, Jgenti... Ajoutée à l'absence des internationaux (Hook, Charteris, Strokosh, Guitoune, Vahaamahina...) cette fluctuation de l'effectif n'a jamais permis à l'équipe de trouver sa stabilité.
Championnat difficile
Le Top 14 n'a jamais connu de promus aussi performants que Brive et Oyonnax ce qui a considérablement densifié la compétition et exacerbé la lutte pour le maintien.
Finances limitées
Avec le 11e budget officiel de la saison (15 millions), l'Usap n'appartient plus aux grosses écuries. Si les «sang et or» se retrouvent en D2 avec les voisins de Narbonne, Béziers et Carcassonne, Montpellier, seul, représentera le Languedoc-Roussillon au meilleur niveau... Montpellier, le seul aussi à pouvoir compter sur un mécène (Mohed Altrad). CQFD
Ajoutons tout ce que nous allons apprendre après la 26eme journée !!! Vérités et responsabilités concernant les
les uns et /ou les autres !!!!
A suivre !!