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LA CHRONIQUE D'ELS DE P@RIS : SACRÉE DÉSUNION ? (UBB-USAP, 23e journée)

Els de P@ris

USAPiste bavard
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1 Août 2012
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Avec les excuses de la maison pour le retard, mais la période est fatigante à tous les niveaux...


Au fur et à mesure que le temps passe dans cette saison si éprouvante, notre fidélité pourtant sans faille au club de notre cœur se trouve mise à rude épreuve. Semaine après semaine, il devient de plus en plus difficile d’assumer son soutien à une équipe dont les résultats et parfois le comportement nous déprime. Comme souvent en pareil cas, les rumeurs de séparation, voire les avis de divorce unilatéraux se multiplient : séparation d’avec le public qui boude de plus en plus ostensiblement une cathédrale pourtant marquée par de si belles noces rugbystiques, ou qui ne trouve rien à dire s’il est dans le stade. Rumeurs de divorce entre le staff et les joueurs, entre le staff et la présidence, entre les joueurs eux-mêmes. Et bien sûr des divorces déjà actés et parfois douloureux, comme celui de notre capitaine, séduit par les sirènes de la Rade…
Conséquence de cette atmosphère étouffante, cette impression de voir le groupe et son jeu se déliter de semaine en semaine, conséquence de la peur de mal faire, de déplaire, qui augmente au fur et à mesure que la fin programmée s’approche. Le match contre le BO en fut un terrible exemple.
Et ce n’était rien de dire que se déplacer dans ses conditions du côté de l’Union Bordeaux Bègles, qui n’a jamais aussi bien porté son nom, semblait le match idéal pour envenimer des relations déjà bien dégradées. Les dynamiques diamétralement opposées de nos deux clubs, le jeu pratiqué par les Bordelais, les conditions du divorce entre ce club et notre manager, tout était réuni pour que l’USAP voie ses failles éclater au grand jour. À moins que dos au mur, nos joueurs ne finissent par retrouver ces valeurs autour de lesquelles eux et nous nous somme tant aimés, et sommes prêts à nous enflammer encore…

Autant de doux rêves aussi vite partis qu’ils étaient venus, puisqu’il fallait moins de 3 minutes à nos adversaires pour donner un sévère coup de canif dans le pacte de solidarité. Après deux renversements d’attaque, Blair Connor se trouvait avec la première ligne seule et abandonnée face à lui. Un retour intérieur pour Le Bourhis, et l’USAP voyait déjà son en-but défloré et obligée de courir derrière son adversaire. Et quand, quelques instants plus tard, notre mêlée se voyait enfoncée et pénalisée, on se disait que la soirée allait être aussi longue qu’une séance de thérapie de couple…
Pourtant, nos joueurs ne baissaient pas les bras, et arrivaient même à mettre la main sur le ballon. Mais entre maladresses des uns, manque de vitesse et de coordination, on avait l’impression de voir un amoureux tentant désespérément de reconquérir sa belle. Et comme souvent dans pareil cas, le résultat était inverse au but fixé, Bernard rajoutant une pénalité pour toute récompense à cette cour assidue. Et quand Mafi parvenait enfin à percer le cœur de la défense béglaise, personne n’était là pour relayer correctement ce bel élan, avant qu’en une action, l’UBB ne se montre plus productive que nos joueurs, comme si souvent cette année…
Fort heureusement, les Bordelais, pas jaloux, décidaient de faire preuve d’une belle générosité en se trouant complètement sur le renvoi. L’USAP jouait simple, Vaha temporisait comme un ¾ pour envoyer Taumalolo marquer et enfin concrétiser toutes ces intentions. Vaha et Taumalolo s’illustrant comme des arrières, diront les mauvaises langues, mais cela récompensait l’esprit entreprenant de nos joueurs, qui tenaient de mieux en mieux le ballon. Hélas, trois fois hélas, au moment de conclure, James Hook jouait les Jean-Claude Dusse et l’USAP restait à distance respectable, alors qu’elle aurait pu revenir à hauteur pour regarder son adversaire les yeux dans les yeux. Une série de ratés d’autant plus gênant que les Béglais remettaient la main sur le ballon, bien aidés par des choix tactiques improbables de notre part, et nous passaient 2 pénalités, dont une à la sirène.

Autant dire qu’à la mi-temps, on n’avait pas vraiment avancé sur le chemin de la réconciliation, que ce soit pour les membres de notre penya présents à Bordeaux ou pour les irréductibles du Six. Et le début de la seconde mi-temps étant à l’avenant, avec ce mélange d’enthousiasme, de maladresses et de dispersion qui caractérise souvent un adolescent qui se découvre. Mais le Top 14 est impitoyable, et les Bordelais rappelaient à nos joueurs qu’il n’est plus l’heure de chercher à se découvrir ou à se redécouvrir. Avei passait tout près de nous administrer la claque finale, mais c’est sur l’action suivante que Talebula mettait un splendide vent à notre défense, paralysée par la peur d’une faute fatale.
Malgré cela, on ne pouvait pas reprocher à nos joueurs de manquer d’envie ni de persévérance, que ce soit dans les offensives où les maladresses à répétition en auraient découragé plus d’un (et ont découragé plus d’un supporter), que ce soit en défense pour éviter de prendre la marée, ou même dans l’agressivité avec les frères Taofifenua prêts à croiser le fer pour défendre la fraternité. Mas par contre, chaque offensive semblait vouée à l’échec, et hormis un Mafi seul capable de faire chavirer les cœurs, le reste de l’équipe semblait aussi peu inspiré qu’un adolescent à son premier rendez-vous, avec notamment un Piukala qu’on n’a jamais vu si fébrile depuis qu’il s’est engagé avec l’USAP.
Du coup, la fin de match perdait en intensité, entre nos efforts désordonnés et des Béglais gérant en bon père de famille, pensant peut-être déjà à Oyonnax et à la perspective de cette qualification qui fait tourner toutes les têtes. Un jaune de Connor nous donnait l’espoir d’un retour de flamme en fin de match, mais un énième lancer de bouquet raté ne nous permettait même pas ce pathétique luxe. Et quand la sirène retentissait, on était presque soulagé, tant le spectacle avait été lassant, bien plus qu’éprouvant pour notre pauvre cœur usapiste…

Finalement, on a du mal à retenir quelque chose de cette triste partie, face à un adversaire qui a maîtrisé son sujet, mais n’a pas non plus montré la flamboyance qui lui permet d’être le nouveau jeune premier de la France du rugby. Cependant, cette Union soudée, et gagnant dans un Chaban Delmas garni et aux anges, il y avait de quoi rêver, au vu de ce que montre notre équipe.
Car au-delà du score et du comportement de l’équipe, à qui on ne peut pas reprocher l’envie de bien faire, c’est encore une fois la manière qui interpelle. On a beau entendre que nos joueurs forment à nouveau une famille qui se serre les coudes, que les entraînements se font dans l’harmonie et la passion, ce qu’on voit sur le terrain nous donne plutôt l’image d’un couple où on ne se parle plus et où chacun essaie de tirer la couverture à soi, voire d’un groupe de poulets sans tête. On peut comprendre que la peur de mal faire puisse paralyser, que le stress du moment n’aide pas à retrouver de la sérénité, que des papas et des mamans du groupe manquent cruellement, mais voir à ce point notre équipe dépourvue de toute idée, de toute volonté collective, dans ce qui devrait être un moment où on oublie tous les reproches pour sauver ce qui peut l’être, cela ne peut qu’interroger.
Au lieu de faire l’union sacrée autour de l’essentiel, on a l’impression que nos joueurs se désunissent semaine après semaine sous cette pression que personne n’avait prévue. Et cela alors que se profile cette finale qu’on n’attendait pas en début de saison, face à une équipe soudée depuis le début de saison autour de ce seul objectif du maintien, avec la perspective de la rupture de ces noces entre l’USAP et l’élite du rugby français qui durent depuis plus d’un siècle, marquées par une fidélité si peu partagée. Pour éviter ce qui serait un traumatisme pour tout le rugby catalan, il est temps que tout le monde se retrouve, des joueurs aux supporters. Il sera temps après de s’engueuler, de discuter, pour repartir sur de nouvelles bases. Mais si la relation entre l’USAP et le rugby français est vraiment si spéciale, nul doute que nos joueurs et les supporters que nous sommes sauront trouver les ressources pour se tirer de cette rude crise conjugale !
 

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mimosa66

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Avec les excuses de la maison pour le retard, mais la période est fatigante à tous les niveaux...


Au fur et à mesure que le temps passe dans cette saison si éprouvante, notre fidélité pourtant sans faille au club de notre cœur se trouve mise à rude épreuve. Semaine après semaine, il devient de plus en plus difficile d’assumer son soutien à une équipe dont les résultats et parfois le comportement nous déprime. Comme souvent en pareil cas, les rumeurs de séparation, voire les avis de divorce unilatéraux se multiplient : séparation d’avec le public qui boude de plus en plus ostensiblement une cathédrale pourtant marquée par de si belles noces rugbystiques, ou qui ne trouve rien à dire s’il est dans le stade. Rumeurs de divorce entre le staff et les joueurs, entre le staff et la présidence, entre les joueurs eux-mêmes. Et bien sûr des divorces déjà actés et parfois douloureux, comme celui de notre capitaine, séduit par les sirènes de la Rade…
Conséquence de cette atmosphère étouffante, cette impression de voir le groupe et son jeu se déliter de semaine en semaine, conséquence de la peur de mal faire, de déplaire, qui augmente au fur et à mesure que la fin programmée s’approche. Le match contre le BO en fut un terrible exemple.
Et ce n’était rien de dire que se déplacer dans ses conditions du côté de l’Union Bordeaux Bègles, qui n’a jamais aussi bien porté son nom, semblait le match idéal pour envenimer des relations déjà bien dégradées. Les dynamiques diamétralement opposées de nos deux clubs, le jeu pratiqué par les Bordelais, les conditions du divorce entre ce club et notre manager, tout était réuni pour que l’USAP voie ses failles éclater au grand jour. À moins que dos au mur, nos joueurs ne finissent par retrouver ces valeurs autour de lesquelles eux et nous nous somme tant aimés, et sommes prêts à nous enflammer encore…

Autant de doux rêves aussi vite partis qu’ils étaient venus, puisqu’il fallait moins de 3 minutes à nos adversaires pour donner un sévère coup de canif dans le pacte de solidarité. Après deux renversements d’attaque, Blair Connor se trouvait avec la première ligne seule et abandonnée face à lui. Un retour intérieur pour Le Bourhis, et l’USAP voyait déjà son en-but défloré et obligée de courir derrière son adversaire. Et quand, quelques instants plus tard, notre mêlée se voyait enfoncée et pénalisée, on se disait que la soirée allait être aussi longue qu’une séance de thérapie de couple…
Pourtant, nos joueurs ne baissaient pas les bras, et arrivaient même à mettre la main sur le ballon. Mais entre maladresses des uns, manque de vitesse et de coordination, on avait l’impression de voir un amoureux tentant désespérément de reconquérir sa belle. Et comme souvent dans pareil cas, le résultat était inverse au but fixé, Bernard rajoutant une pénalité pour toute récompense à cette cour assidue. Et quand Mafi parvenait enfin à percer le cœur de la défense béglaise, personne n’était là pour relayer correctement ce bel élan, avant qu’en une action, l’UBB ne se montre plus productive que nos joueurs, comme si souvent cette année…
Fort heureusement, les Bordelais, pas jaloux, décidaient de faire preuve d’une belle générosité en se trouant complètement sur le renvoi. L’USAP jouait simple, Vaha temporisait comme un ¾ pour envoyer Taumalolo marquer et enfin concrétiser toutes ces intentions. Vaha et Taumalolo s’illustrant comme des arrières, diront les mauvaises langues, mais cela récompensait l’esprit entreprenant de nos joueurs, qui tenaient de mieux en mieux le ballon. Hélas, trois fois hélas, au moment de conclure, James Hook jouait les Jean-Claude Dusse et l’USAP restait à distance respectable, alors qu’elle aurait pu revenir à hauteur pour regarder son adversaire les yeux dans les yeux. Une série de ratés d’autant plus gênant que les Béglais remettaient la main sur le ballon, bien aidés par des choix tactiques improbables de notre part, et nous passaient 2 pénalités, dont une à la sirène.

Autant dire qu’à la mi-temps, on n’avait pas vraiment avancé sur le chemin de la réconciliation, que ce soit pour les membres de notre penya présents à Bordeaux ou pour les irréductibles du Six. Et le début de la seconde mi-temps étant à l’avenant, avec ce mélange d’enthousiasme, de maladresses et de dispersion qui caractérise souvent un adolescent qui se découvre. Mais le Top 14 est impitoyable, et les Bordelais rappelaient à nos joueurs qu’il n’est plus l’heure de chercher à se découvrir ou à se redécouvrir. Avei passait tout près de nous administrer la claque finale, mais c’est sur l’action suivante que Talebula mettait un splendide vent à notre défense, paralysée par la peur d’une faute fatale.
Malgré cela, on ne pouvait pas reprocher à nos joueurs de manquer d’envie ni de persévérance, que ce soit dans les offensives où les maladresses à répétition en auraient découragé plus d’un (et ont découragé plus d’un supporter), que ce soit en défense pour éviter de prendre la marée, ou même dans l’agressivité avec les frères Taofifenua prêts à croiser le fer pour défendre la fraternité. Mas par contre, chaque offensive semblait vouée à l’échec, et hormis un Mafi seul capable de faire chavirer les cœurs, le reste de l’équipe semblait aussi peu inspiré qu’un adolescent à son premier rendez-vous, avec notamment un Piukala qu’on n’a jamais vu si fébrile depuis qu’il s’est engagé avec l’USAP.
Du coup, la fin de match perdait en intensité, entre nos efforts désordonnés et des Béglais gérant en bon père de famille, pensant peut-être déjà à Oyonnax et à la perspective de cette qualification qui fait tourner toutes les têtes. Un jaune de Connor nous donnait l’espoir d’un retour de flamme en fin de match, mais un énième lancer de bouquet raté ne nous permettait même pas ce pathétique luxe. Et quand la sirène retentissait, on était presque soulagé, tant le spectacle avait été lassant, bien plus qu’éprouvant pour notre pauvre cœur usapiste…

Finalement, on a du mal à retenir quelque chose de cette triste partie, face à un adversaire qui a maîtrisé son sujet, mais n’a pas non plus montré la flamboyance qui lui permet d’être le nouveau jeune premier de la France du rugby. Cependant, cette Union soudée, et gagnant dans un Chaban Delmas garni et aux anges, il y avait de quoi rêver, au vu de ce que montre notre équipe.
Car au-delà du score et du comportement de l’équipe, à qui on ne peut pas reprocher l’envie de bien faire, c’est encore une fois la manière qui interpelle. On a beau entendre que nos joueurs forment à nouveau une famille qui se serre les coudes, que les entraînements se font dans l’harmonie et la passion, ce qu’on voit sur le terrain nous donne plutôt l’image d’un couple où on ne se parle plus et où chacun essaie de tirer la couverture à soi, voire d’un groupe de poulets sans tête. On peut comprendre que la peur de mal faire puisse paralyser, que le stress du moment n’aide pas à retrouver de la sérénité, que des papas et des mamans du groupe manquent cruellement, mais voir à ce point notre équipe dépourvue de toute idée, de toute volonté collective, dans ce qui devrait être un moment où on oublie tous les reproches pour sauver ce qui peut l’être, cela ne peut qu’interroger.
Au lieu de faire l’union sacrée autour de l’essentiel, on a l’impression que nos joueurs se désunissent semaine après semaine sous cette pression que personne n’avait prévue. Et cela alors que se profile cette finale qu’on n’attendait pas en début de saison, face à une équipe soudée depuis le début de saison autour de ce seul objectif du maintien, avec la perspective de la rupture de ces noces entre l’USAP et l’élite du rugby français qui durent depuis plus d’un siècle, marquées par une fidélité si peu partagée. Pour éviter ce qui serait un traumatisme pour tout le rugby catalan, il est temps que tout le monde se retrouve, des joueurs aux supporters. Il sera temps après de s’engueuler, de discuter, pour repartir sur de nouvelles bases. Mais si la relation entre l’USAP et le rugby français est vraiment si spéciale, nul doute que nos joueurs et les supporters que nous sommes sauront trouver les ressources pour se tirer de cette rude crise conjugale !


Quelle clairvoyance!
il est vrai,que semaine après semaine,on a l'impression que tous les rouages de l'équipe sont grippés,et l'on peut se demander si la réaction d'orgueil tant attendue et espérée par tout un peuple va se produire et sous quelle forme.
Déjà, merci à l'UBB,aprés nous avoir malmené,d'oter tout espoir à OYO..................:609498::609498::609498:
 
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