Voir la pièce jointe 8753
L'USAP revient de Bordeaux avec encore une défaite au compteur. Les Catalans se sont bien défendus face à des Bordelais conquérants. Mais voilà, une défaite est une défaite. Le maintien se joue désormais, en partie, face à Oyonnax. Bertrand Guiry revient sur cette rencontre où souffrance n'a pas rimé avec délivrance. Pour lui, il faut deux succès en trois matches pour sauver le maintien.
Bertrand, le fait de repartir à vide de Bordeaux est-il encore une désillusion ?
"On jouait face à une équipe mieux organisée que nous, qui se déplaçait plus, donc cela a été très difficile. On savait que ce serait très dur, qu'on n'allait pas tout révolutionner du jour au lendemain. Mais, c'est très décevant car nous avions vraiment l'espoir de ramener un point. On avait de bonnes intentions, mais on a commis beaucoup trop d'approximations. Sur l'organisation collective et la motivation, nous n'étions pas si mal que ça. Il faut vraiment trouver les raisons pour lesquelles on a flanché. Avons-nous trop gardé les ballons parce qu'on a voulu trop jouer ? Est-ce qu'on s'est trop usé par manque d'efficacité sur les phases de duel "
Avez-vous perdu la confiance dans les moyens qui vous habitait la saison passée ?
"Mon sentiment, c'est qu'en attaque, sur deux-trois temps de jeu, on a été organisé. Après, au bout de quatre temps de jeu, on a perdu un peu le fil. On a l'impression qu'on était perdu, on a dégueulé le ballon en voulant trop jouer, on s'est usé. C'est bizarre, ce sont des choses que nous ne ressentions pas l'an dernier. Il va falloir réfléchir stratégiquement. Est-ce qu'on va au bout de ces convictions et il faudra en faire plus contre Oyonnax, contre Toulon car maintenant on doit gagner deux matches sur trois au moins ? Ou alors, est-ce qu'on se concentre sur des choses un peu plus simples ? Je pense qu'on en est capable, on y arrivait l'an dernier."
Voyez-vous dans votre volonté de ne pas sombrer en fin de match un signe encourageant ?
"Le positif, c'est que même à 23-5 nous avons eu cette volonté de faire quelque chose. Alors oui, c'était décousu, mais personne n'a lâché. Déjà, si on garde ce comportement sur les trois derniers matches, ce sera une bonne chose. Sur le courage, l'engagement, on ne peut pas nous reprocher grand-chose. Maintenant, il va falloir lever la tête et être plus malin aux moments clés des matches.
Plus que jamais le maintien se jouera lors de la réception d'Oyonnax…
"Il ne faut pas compter sur leurs résultats. Donc, on doit battre 'Oyo' à la maison (12 avril) puis Toulon (19 avril à Barcelone). On n'a pas un ballottage forcément favorable. Il ne faut surtout pas baisser les bras, mais être meilleurs joueurs de rugby, plus intelligents et garder cette envie. Mathématiquement, tout est ouvert."
Lire la suite ...
L'USAP revient de Bordeaux avec encore une défaite au compteur. Les Catalans se sont bien défendus face à des Bordelais conquérants. Mais voilà, une défaite est une défaite. Le maintien se joue désormais, en partie, face à Oyonnax. Bertrand Guiry revient sur cette rencontre où souffrance n'a pas rimé avec délivrance. Pour lui, il faut deux succès en trois matches pour sauver le maintien.
Bertrand, le fait de repartir à vide de Bordeaux est-il encore une désillusion ?
"On jouait face à une équipe mieux organisée que nous, qui se déplaçait plus, donc cela a été très difficile. On savait que ce serait très dur, qu'on n'allait pas tout révolutionner du jour au lendemain. Mais, c'est très décevant car nous avions vraiment l'espoir de ramener un point. On avait de bonnes intentions, mais on a commis beaucoup trop d'approximations. Sur l'organisation collective et la motivation, nous n'étions pas si mal que ça. Il faut vraiment trouver les raisons pour lesquelles on a flanché. Avons-nous trop gardé les ballons parce qu'on a voulu trop jouer ? Est-ce qu'on s'est trop usé par manque d'efficacité sur les phases de duel "
Avez-vous perdu la confiance dans les moyens qui vous habitait la saison passée ?
"Mon sentiment, c'est qu'en attaque, sur deux-trois temps de jeu, on a été organisé. Après, au bout de quatre temps de jeu, on a perdu un peu le fil. On a l'impression qu'on était perdu, on a dégueulé le ballon en voulant trop jouer, on s'est usé. C'est bizarre, ce sont des choses que nous ne ressentions pas l'an dernier. Il va falloir réfléchir stratégiquement. Est-ce qu'on va au bout de ces convictions et il faudra en faire plus contre Oyonnax, contre Toulon car maintenant on doit gagner deux matches sur trois au moins ? Ou alors, est-ce qu'on se concentre sur des choses un peu plus simples ? Je pense qu'on en est capable, on y arrivait l'an dernier."
Voyez-vous dans votre volonté de ne pas sombrer en fin de match un signe encourageant ?
"Le positif, c'est que même à 23-5 nous avons eu cette volonté de faire quelque chose. Alors oui, c'était décousu, mais personne n'a lâché. Déjà, si on garde ce comportement sur les trois derniers matches, ce sera une bonne chose. Sur le courage, l'engagement, on ne peut pas nous reprocher grand-chose. Maintenant, il va falloir lever la tête et être plus malin aux moments clés des matches.
Plus que jamais le maintien se jouera lors de la réception d'Oyonnax…
"Il ne faut pas compter sur leurs résultats. Donc, on doit battre 'Oyo' à la maison (12 avril) puis Toulon (19 avril à Barcelone). On n'a pas un ballottage forcément favorable. Il ne faut surtout pas baisser les bras, mais être meilleurs joueurs de rugby, plus intelligents et garder cette envie. Mathématiquement, tout est ouvert."
Lire la suite ...
o Terrain """il en voudra plus que Guirado """Gjentil """ cela me paraitrait naturel """ en remplacement Tao Guirado Ion