source : http://www.lindependant.fr/2014/03/21/delpoux-sans-etat-d-ame,1861853.php
Photo Harry Jordan
Avec la réception de Biarritz (samedi 18 h 30), l'USAP entame un dernier bloc de cinq matches capital pour sa survie en Top 14. L'heure des choix pour le manager Marc Delpoux.
Marc, avez-vous remarqué un investissement au-dessus de la moyenne de la part de vos joueurs cette semaine ?
Oui, au-dessus de la moyenne mais aussi dans la lignée de la semaine de stage à Barcelone. Comme celle avant Brive et autres. Il y a une conscience de la réalité et la réalité c'est qu'on fait un 'play-down' à trois (avec Bayonne et Oyonnax). Aujourd'hui, on est tous devant nos responsabilités. Automatiquement, pour un entraîneur, ce sont des semaines plus faciles.
Mais il n'y a plus de droit à l'erreur... A chaque match, on alignera l'équipe la plus compétitive et sans aucun état d'âme par rapport à qui joue et qui ne joue pas. Le cadre personnel n'est plus à mettre en avant. C'est le cadre collectif qui compte. L'USAP a besoin de continuer son histoire. Heureusement, quelque part, parce que c'est la première fois depuis deux ans qu'on a 100 % de la ligne avant qui est compétitive et prête à combattre. On est prêt physiquement et je l'espère aussi mentalement. Il ne faut pas rajouter de pression à la pression, ça ne sert à rien. On a conscience de ce qu'il faut faire. On en a parlé. On n'a pas exagéré de trop. On a évoqué Biarritz et rien d'autre cette semaine. Il n'y a pas cinquante solutions : que la victoire.
Un match piège face à un BO aussi libéré qu'il est condamné à la relégation en Pro D2 ?
C'est ce que j'ai dit aux joueurs. Face à Oyonnax, tant qu''Oyo' est resté dans un cadre très défini, dans le travail qu'ils faisaient et qu'ils faisaient bien, Oyonnax semblait supérieur (victoire 24-22). Dès qu'Oyonnax est tombé dans l'euphorie du match comme Biarritz, ils se sont perdus. Et le BO leur a posé des difficultés. Ne tombons pas dans ce rugby qui n'est pas le nôtre. Gardons les choses dans un cadre. Et si on ne gagne pas Biarritz, en effet, on n'aura plus rien à faire en Top 14.
En somme, malgré l'enjeu, l'USAP devra se libérer mais pas trop ?
On a enlevé toutes les scories qui polluaient notre jeu. On a vraiment resserré notre cadre et il faudra rester dedans le plus longtemps possible. Si on en sort et qu'on va dans ce rugby fou fou, avec cette équipe de Biarritz face à nous, ses relanceurs, ses deux ailiers, ce centre, des mecs qui ont des cannes et qui cassent les défenses, alors on aura tout à y perdre. Tout !
Photo Harry Jordan
Avec la réception de Biarritz (samedi 18 h 30), l'USAP entame un dernier bloc de cinq matches capital pour sa survie en Top 14. L'heure des choix pour le manager Marc Delpoux.
Marc, avez-vous remarqué un investissement au-dessus de la moyenne de la part de vos joueurs cette semaine ?
Oui, au-dessus de la moyenne mais aussi dans la lignée de la semaine de stage à Barcelone. Comme celle avant Brive et autres. Il y a une conscience de la réalité et la réalité c'est qu'on fait un 'play-down' à trois (avec Bayonne et Oyonnax). Aujourd'hui, on est tous devant nos responsabilités. Automatiquement, pour un entraîneur, ce sont des semaines plus faciles.
Mais il n'y a plus de droit à l'erreur... A chaque match, on alignera l'équipe la plus compétitive et sans aucun état d'âme par rapport à qui joue et qui ne joue pas. Le cadre personnel n'est plus à mettre en avant. C'est le cadre collectif qui compte. L'USAP a besoin de continuer son histoire. Heureusement, quelque part, parce que c'est la première fois depuis deux ans qu'on a 100 % de la ligne avant qui est compétitive et prête à combattre. On est prêt physiquement et je l'espère aussi mentalement. Il ne faut pas rajouter de pression à la pression, ça ne sert à rien. On a conscience de ce qu'il faut faire. On en a parlé. On n'a pas exagéré de trop. On a évoqué Biarritz et rien d'autre cette semaine. Il n'y a pas cinquante solutions : que la victoire.
Un match piège face à un BO aussi libéré qu'il est condamné à la relégation en Pro D2 ?
C'est ce que j'ai dit aux joueurs. Face à Oyonnax, tant qu''Oyo' est resté dans un cadre très défini, dans le travail qu'ils faisaient et qu'ils faisaient bien, Oyonnax semblait supérieur (victoire 24-22). Dès qu'Oyonnax est tombé dans l'euphorie du match comme Biarritz, ils se sont perdus. Et le BO leur a posé des difficultés. Ne tombons pas dans ce rugby qui n'est pas le nôtre. Gardons les choses dans un cadre. Et si on ne gagne pas Biarritz, en effet, on n'aura plus rien à faire en Top 14.
En somme, malgré l'enjeu, l'USAP devra se libérer mais pas trop ?
On a enlevé toutes les scories qui polluaient notre jeu. On a vraiment resserré notre cadre et il faudra rester dedans le plus longtemps possible. Si on en sort et qu'on va dans ce rugby fou fou, avec cette équipe de Biarritz face à nous, ses relanceurs, ses deux ailiers, ce centre, des mecs qui ont des cannes et qui cassent les défenses, alors on aura tout à y perdre. Tout !
