Source : http://www.lindependant.fr/2013/09/02/lopez-on-fait-un-debut-de-saison-dans-le-dur,1786464.php
Propos recueillis par Valérie Huck.
PHOTO/Archives Michel Clementz
L'ouvreur pointe l'indiscipline catalane à Bayonne. Pour Camille Lopez, l'USAP doit se relancer en Top 14 en battant Grenoble mercredi.
Camille, ce déplacement à Bayonne est-il à vite oublier ?
Ce n'est pas bon du tout. Nous étions venus avec l'ambition de ramener des points de Bayonne. Nous ne l'avons pas fait. Nous étions dans le match en première période où, contre le vent, nous avons bien défendu notre ligne, n'encaissant qu'un essai. On est resté au score mais nous avons fait une entame de seconde mi-temps pas bonne du tout. On a fait des fautes, on a pris trois cartons jaunes, la clé du match est là.
Malgré tout vous n'étiez pas loin d'accrocher un bonus défensif...
Oui, on y a cru jusqu'au bout. De toute façon, on ne lâchera rien. On a joué nos chances à fond, même en étant à 12 nous avons été capables de faire quelque chose de bien. De ce point de vue, c'est encourageant pour la suite. Mais, il va falloir vite revoir notre discipline si nous voulons gagner des matches.
Comment expliquez-vous cette entame de second acte désastreuse et ces trois cartons jaunes ?
Je ne sais pas si c'est la mi-temps qui nous coupe dans notre élan. La seule raison, c'est notre indiscipline et ces trois cartons. A ce niveau-là, si nous ne sommes pas quinze on se met encore plus de balles dans le pied. A douze, le rugby c'est trop compliqué.
Y a-t-il encore beaucoup de travail pour mettre votre jeu en place ?
Oui, il y a du boulot mais il y a eu du changement dans l'effectif, avec de nouveaux joueurs. Il faut que ça prenne. Nous avons aussi des blessés devant, on a un effectif qui a besoin de tourner un peu plus pour faire souffler des mecs. Je ne suis pas inquiet, le groupe a énormément de qualités. On fait un début de saison dans le dur mais il reste encore beaucoup de matches et on va relever la tête.
Après votre victoire inaugurale sur Castres, n'y a-t-il pas eu un excès d'euphorie ?
Non. Nous avons gagné à la dernière minute et il n'y avait pas de raison d'être euphoriques. Justement, ce premier match nous avait mis en alerte mais pas assez puisque nous avons perdu le deuxième (contre le Stade Français 28-27). Il faut rester concentrés, appliqués et travailler.
Ces deux défaites en trois journées vous mettent-elles le doute ?
Non, on ne doute pas. Parfois on passe à travers, c'est fait. On a un match mercredi, il vient tôt, tant mieux. On va vite passer à la réception de Grenoble. J'espère qu'on fera le travail nécessaire pour se remettre et se relancer dans ce championnat.
Recevoir Grenoble, ajoute-t-il de la pression après le revers concédé à Aimé-Giral contre Paris ?
De la pression oui et non. Forcément, nous en avons mais c'est le cas tous les week-ends. Il faudra gagner face à Grenoble. Mais, quel que soit le résultat, il y aura d'autres rencontres derrière. La saison est longue, compliquée. C'est sûr que nous sommes dans l'obligation de commencer à prendre des points le plus vite possible.
Que vous inspire Grenoble qui vient de battre Toulon 28 à 26 ?
C'est une équipe qui joue bien, qui est sur une bonne dynamique depuis la saison dernière. On a perdu une fois à domicile, ça suffit maintenant ! Ce stade doit rester à nous. Personne ne viendra gagner à Aimé-Giral.
Propos recueillis par Valérie Huck.
PHOTO/Archives Michel Clementz
L'ouvreur pointe l'indiscipline catalane à Bayonne. Pour Camille Lopez, l'USAP doit se relancer en Top 14 en battant Grenoble mercredi.
Camille, ce déplacement à Bayonne est-il à vite oublier ?
Ce n'est pas bon du tout. Nous étions venus avec l'ambition de ramener des points de Bayonne. Nous ne l'avons pas fait. Nous étions dans le match en première période où, contre le vent, nous avons bien défendu notre ligne, n'encaissant qu'un essai. On est resté au score mais nous avons fait une entame de seconde mi-temps pas bonne du tout. On a fait des fautes, on a pris trois cartons jaunes, la clé du match est là.
Malgré tout vous n'étiez pas loin d'accrocher un bonus défensif...
Oui, on y a cru jusqu'au bout. De toute façon, on ne lâchera rien. On a joué nos chances à fond, même en étant à 12 nous avons été capables de faire quelque chose de bien. De ce point de vue, c'est encourageant pour la suite. Mais, il va falloir vite revoir notre discipline si nous voulons gagner des matches.
Comment expliquez-vous cette entame de second acte désastreuse et ces trois cartons jaunes ?
Je ne sais pas si c'est la mi-temps qui nous coupe dans notre élan. La seule raison, c'est notre indiscipline et ces trois cartons. A ce niveau-là, si nous ne sommes pas quinze on se met encore plus de balles dans le pied. A douze, le rugby c'est trop compliqué.
Y a-t-il encore beaucoup de travail pour mettre votre jeu en place ?
Oui, il y a du boulot mais il y a eu du changement dans l'effectif, avec de nouveaux joueurs. Il faut que ça prenne. Nous avons aussi des blessés devant, on a un effectif qui a besoin de tourner un peu plus pour faire souffler des mecs. Je ne suis pas inquiet, le groupe a énormément de qualités. On fait un début de saison dans le dur mais il reste encore beaucoup de matches et on va relever la tête.
Après votre victoire inaugurale sur Castres, n'y a-t-il pas eu un excès d'euphorie ?
Non. Nous avons gagné à la dernière minute et il n'y avait pas de raison d'être euphoriques. Justement, ce premier match nous avait mis en alerte mais pas assez puisque nous avons perdu le deuxième (contre le Stade Français 28-27). Il faut rester concentrés, appliqués et travailler.
Ces deux défaites en trois journées vous mettent-elles le doute ?
Non, on ne doute pas. Parfois on passe à travers, c'est fait. On a un match mercredi, il vient tôt, tant mieux. On va vite passer à la réception de Grenoble. J'espère qu'on fera le travail nécessaire pour se remettre et se relancer dans ce championnat.
Recevoir Grenoble, ajoute-t-il de la pression après le revers concédé à Aimé-Giral contre Paris ?
De la pression oui et non. Forcément, nous en avons mais c'est le cas tous les week-ends. Il faudra gagner face à Grenoble. Mais, quel que soit le résultat, il y aura d'autres rencontres derrière. La saison est longue, compliquée. C'est sûr que nous sommes dans l'obligation de commencer à prendre des points le plus vite possible.
Que vous inspire Grenoble qui vient de battre Toulon 28 à 26 ?
C'est une équipe qui joue bien, qui est sur une bonne dynamique depuis la saison dernière. On a perdu une fois à domicile, ça suffit maintenant ! Ce stade doit rester à nous. Personne ne viendra gagner à Aimé-Giral.
