philippe78
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L'indeprndant
Un stationnement “délicat”, des mises à sens unique perturbantes, des loyers prohibitifs, des dizaines de rideaux baissés, des zones commerciales périphériques qui se multiplient et croissent sept fois plus vite que la population, un manque d’animations, la crise, la météo... Le commerce du centre-ville perpignanais tire la langue. Et le client grimace. L’Indépendant a fait un tour en ville, à la rencontre des commerçants, de la CCI et du maire.
1/ Le principal problème? «Le stationnement» Que l’on interroge des commerçants de la place Gambetta, du quai Vauban, de la place Arago ou de la place République, la réponse est invariablement la même. «Le principal problème, c’est le stationnement». Pas l’insécurité, pas la propreté: le sta-tio-nne-ment. Une épine dans le pied des commerçants mais aussi dans celui des clients qui rechignent à fréquenter les parkings souterrains plus chers que le stationnement de surface et qui tournent, tournent, tournent. Jusqu’à trouver le graal, ces quelques mètres de bitume de la voie publique qu’il faut louer 2 ou 3 heures et qui coûtent finalement 17 euros de plus lorsqu’on revient de ses emplettes avec une poignée de minutes de retard. De quoi écœurer plus d’un consommateur et les éloigner du centre-ville au profit, bien sûr, des zones commerciales et de leurs parkings aussi immenses que gratuits.
2/ Des loyers prohibitifs Les loyers pratiqués par beaucoup de propriétaires font fuir les commerçants et maintiennent le rideau baissé sur des emplacements en or du centre-ville perpignanais. Exemple édifiant: l’ancien restaurant de tapas de la place Arago, fermé depuis un an et demi, et qui ne trouve pas de second souffle en raison d’un loyer annuel fixé à... 200000. «Pour moins de la moitié, on a la même chose dans un centre commercial où le parking est gratuit», assure un voisin de ce lieu délaissé.
Selon Jean-Pierre Joffre, propriétaire du passage Doisneau et des murs de ses 13 commerces, le tarif moyen pratiqué est de «450 euros/m2/an».Et de constater: «Avant il y a avait des propriétaires pauvres et des commerçants riches, maintenant c’est l’inverse».
3/ Concurrence à la périphérie Elle est pointée comme la cause de bien des maux des commerçants du centre-ville. La concurrence orchestrée par les zones commerciales autour de Perpignan inquiète à mesure qu’elle prolifère: Auchan (+ 6900 m2 et 55 boutiques), Claira (11000 m2 et 45 magasins, 17500 m2 d’ici 2015), Château-Roussillon (15 restaurants annoncés). «61000 m2 autorisés l’an dernier dans les P.-O., c’est autant que les quatre autres départements de la région réunis, alerte Bernard Fourcade. On est dans une bulle qui, quand elle explosera dans ce département, fera des dégâts chez tout le monde». En attendant, la bulle continue sa croissance et enfle même de l’autre côté de la frontière avec les 16000 m2 de Gran Jonquera . Pour ce qui est des P.-O., on peut noter la dichotomie d’élus qui signent les autorisations d’ouverture de ces mastodontes tout en s’émouvant, à l’occasion, de la santé bien fragile du commerce de proximité.
200 000 euros de loyer annuel pour l'ancien resto de tapas...on me l'avait dit mais je n' y croyais pas..
Je croyais qu'avec la crise et le nombre de rideaux qui se ferment dans le centre ville,l'investissement dans des murs commerciaux n'était pas un bon placement.Faut croire que non
Un stationnement “délicat”, des mises à sens unique perturbantes, des loyers prohibitifs, des dizaines de rideaux baissés, des zones commerciales périphériques qui se multiplient et croissent sept fois plus vite que la population, un manque d’animations, la crise, la météo... Le commerce du centre-ville perpignanais tire la langue. Et le client grimace. L’Indépendant a fait un tour en ville, à la rencontre des commerçants, de la CCI et du maire.
1/ Le principal problème? «Le stationnement» Que l’on interroge des commerçants de la place Gambetta, du quai Vauban, de la place Arago ou de la place République, la réponse est invariablement la même. «Le principal problème, c’est le stationnement». Pas l’insécurité, pas la propreté: le sta-tio-nne-ment. Une épine dans le pied des commerçants mais aussi dans celui des clients qui rechignent à fréquenter les parkings souterrains plus chers que le stationnement de surface et qui tournent, tournent, tournent. Jusqu’à trouver le graal, ces quelques mètres de bitume de la voie publique qu’il faut louer 2 ou 3 heures et qui coûtent finalement 17 euros de plus lorsqu’on revient de ses emplettes avec une poignée de minutes de retard. De quoi écœurer plus d’un consommateur et les éloigner du centre-ville au profit, bien sûr, des zones commerciales et de leurs parkings aussi immenses que gratuits.
2/ Des loyers prohibitifs Les loyers pratiqués par beaucoup de propriétaires font fuir les commerçants et maintiennent le rideau baissé sur des emplacements en or du centre-ville perpignanais. Exemple édifiant: l’ancien restaurant de tapas de la place Arago, fermé depuis un an et demi, et qui ne trouve pas de second souffle en raison d’un loyer annuel fixé à... 200000. «Pour moins de la moitié, on a la même chose dans un centre commercial où le parking est gratuit», assure un voisin de ce lieu délaissé.
Selon Jean-Pierre Joffre, propriétaire du passage Doisneau et des murs de ses 13 commerces, le tarif moyen pratiqué est de «450 euros/m2/an».Et de constater: «Avant il y a avait des propriétaires pauvres et des commerçants riches, maintenant c’est l’inverse».
3/ Concurrence à la périphérie Elle est pointée comme la cause de bien des maux des commerçants du centre-ville. La concurrence orchestrée par les zones commerciales autour de Perpignan inquiète à mesure qu’elle prolifère: Auchan (+ 6900 m2 et 55 boutiques), Claira (11000 m2 et 45 magasins, 17500 m2 d’ici 2015), Château-Roussillon (15 restaurants annoncés). «61000 m2 autorisés l’an dernier dans les P.-O., c’est autant que les quatre autres départements de la région réunis, alerte Bernard Fourcade. On est dans une bulle qui, quand elle explosera dans ce département, fera des dégâts chez tout le monde». En attendant, la bulle continue sa croissance et enfle même de l’autre côté de la frontière avec les 16000 m2 de Gran Jonquera . Pour ce qui est des P.-O., on peut noter la dichotomie d’élus qui signent les autorisations d’ouverture de ces mastodontes tout en s’émouvant, à l’occasion, de la santé bien fragile du commerce de proximité.
200 000 euros de loyer annuel pour l'ancien resto de tapas...on me l'avait dit mais je n' y croyais pas..
Je croyais qu'avec la crise et le nombre de rideaux qui se ferment dans le centre ville,l'investissement dans des murs commerciaux n'était pas un bon placement.Faut croire que non