• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Université de Perpignan : le tabou des faux étudiants boursiers

philippe78

Visiteur
Son président Fabrice Lorente, signale une problématique générale en France

Lundi 27.5.2013. 18:30h
Si certains étudiants boursiers de l'Université de Perpignan sont fictifs, sans que cela ne constitue une exception en France, cette réalité est révélée sans détours par son président, Fabrice Lorente. Celui-ci signale, dans le quotidien le Monde, une problématique française illustrée par certains examens, dont 52 % des copies rendues sont blanches.
L'Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) fait l'objet d'un article aux tonalités fracassantes publié le 27 mai par le journal Le Monde. Le grand quotidien du soir a choisi le campus du Roussillon pour illustrer une tendance généralisable au territoire français, celle des "faux étudiants boursiers", bénéficiant d'un droit à la sécurité sociale. Fabrice Lorente, le président de l'UPVD, réputé pour son sens de l'efficacité, y déclare sans ambages "nous servons d'assurance-chômage aux jeunes qui ne trouvent pas de travail", tout en brisant un tabou. Le Monde salue la "transparence" de ce propos, que son auteur complète en invitant à une prise en compte par les "pouvoirs publics".

Tendance à la hausse depuis 2009 ou 2010

Pour étayer la réalité des universités abritant des étudiants "sans stylo" s'employant à passer le temps faute d'emploi, le grand journal parisien décrit un examen de sociologie lors duquel un "flot continu" d'étudiants rendent leurs copies vierges, peu après le début de la séance. Ceux-ci, percevant une aide mensuelle de 470 euros cumulable avec un emploi, parfois sans contrat, ne "sont venus que pour signer la feuille de présence et continuer à bénéficier de leur bourse". Plus tard, quatre jeunes femmes affirment que leur bourse devrait "augmenter", car le montant alloué "part en trois jours, comme ça, fringues, téléphone". Au total, en département de Sociologie, à Perpignan, 52 % des copies collectées s'avèrent blanches, selon un phénomène ancien, mais en croissance depuis 2009 ou 2010, en "lien avec le chômage des jeunes et l'absence de dispositif de soutien financier pour cette période de transition entre lycée et activité", selon M. Lorente.

Source la Clau
 

pouett

Passe du temps sur le forum
Inscrit
30 Juillet 2012
Messages
3 333
Réactions
137
Ouais mais bon ont dit rien,moi je suis pour pas de résultat pas de bourse.
 

Flying Seal

Passe du temps sur le forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
27 Juillet 2012
Messages
4 334
Réactions
4 031

Marco

Bannis
Inscrit
5 Mars 2013
Messages
3 853
Réactions
2
Son président Fabrice Lorente, signale une problématique générale en France

Lundi 27.5.2013. 18:30h
Si certains étudiants boursiers de l'Université de Perpignan sont fictifs, sans que cela ne constitue une exception en France, cette réalité est révélée sans détours par son président, Fabrice Lorente. Celui-ci signale, dans le quotidien le Monde, une problématique française illustrée par certains examens, dont 52 % des copies rendues sont blanches.
L'Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) fait l'objet d'un article aux tonalités fracassantes publié le 27 mai par le journal Le Monde. Le grand quotidien du soir a choisi le campus du Roussillon pour illustrer une tendance généralisable au territoire français, celle des "faux étudiants boursiers", bénéficiant d'un droit à la sécurité sociale. Fabrice Lorente, le président de l'UPVD, réputé pour son sens de l'efficacité, y déclare sans ambages "nous servons d'assurance-chômage aux jeunes qui ne trouvent pas de travail", tout en brisant un tabou. Le Monde salue la "transparence" de ce propos, que son auteur complète en invitant à une prise en compte par les "pouvoirs publics".

Tendance à la hausse depuis 2009 ou 2010

Pour étayer la réalité des universités abritant des étudiants "sans stylo" s'employant à passer le temps faute d'emploi, le grand journal parisien décrit un examen de sociologie lors duquel un "flot continu" d'étudiants rendent leurs copies vierges, peu après le début de la séance. Ceux-ci, percevant une aide mensuelle de 470 euros cumulable avec un emploi, parfois sans contrat, ne "sont venus que pour signer la feuille de présence et continuer à bénéficier de leur bourse". Plus tard, quatre jeunes femmes affirment que leur bourse devrait "augmenter", car le montant alloué "part en trois jours, comme ça, fringues, téléphone". Au total, en département de Sociologie, à Perpignan, 52 % des copies collectées s'avèrent blanches, selon un phénomène ancien, mais en croissance depuis 2009 ou 2010, en "lien avec le chômage des jeunes et l'absence de dispositif de soutien financier pour cette période de transition entre lycée et activité", selon M. Lorente.

Source la Clau

Après le scandale des "étudiants chinois" venus soit-disant apprendre le français incapable de communiquer les caissières de Leclerc, cela la fout mal quand même.
Ce que ne dit pas le président c'est que grâce à ses étudiants bidons , il ya plus de postes d'enseignants , plus d'heures sup etc etc .
Qui profites le plus?
Le jeune bachelier qui vivote et qui est obligé de trouver cette combine ou le "corps enseignant" de l'Université qui assure des enseignements à des classes vides quand ils sont assurés?
 

philippe78

Visiteur
Ce n'est pas un concours entre celui qui profite le plus .On est étudiant avec un statut ou on ne l'est pas et s'il y a trop d'enseignants,on en diminue le nombre.
 

l'arPitre

Passe du temps sur le forum
Inscrit
24 Juillet 2012
Messages
2 915
Réactions
821
Ce n'est pas un concours entre celui qui profite le plus .On est étudiant avec un statut ou on ne l'est pas et s'il y a trop d'enseignants,on en diminue le nombre.

Oui mais ce que dit Marco n'est pas stupide non plus. S'il n'y avait pas ces "étudiants" ce n'est pas que le nombre d'enseignants qui devrait diminuer, mais également le nombre de filière. Surtout dans les petites universités comme Perpignan.
 

Heraldo

USAPiste sérieux
Inscrit
21 Septembre 2012
Messages
1 246
Réactions
0
Après le scandale des "étudiants chinois" venus soit-disant apprendre le français incapable de communiquer les caissières de Leclerc, cela la fout mal quand même.
Ce que ne dit pas le président c'est que grâce à ses étudiants bidons , il ya plus de postes d'enseignants , plus d'heures sup etc etc .
Qui profites le plus?
Le jeune bachelier qui vivote et qui est obligé de trouver cette combine ou le "corps enseignant" de l'Université qui assure des enseignements à des classes vides quand ils sont assurés?

On le sait tous, la Fac c'est une usine à prof!
 
Haut Bas