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Chaud les retraites!

  • Auteur du sujet philippe78
  • Date de début

philippe78

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Passage à 44 annuités de cotisation, hausse de la CSG... Matignon lance les débats lundi.

Le rendez-vous.La réforme des retraites est lancée. L'épineux sujet sera sur la table des discussions lundi à Matignon, où Jean-Marc Ayrault reçoit toute la journée les partenaires sociaux. François Hollande s'était engagé à boucler la réforme dès cette année. Mais qu'en est-il ? Europe 1 vous révèle en exclusivité l'agenda et les pistes privilégiées par l’Élysée, qui préparent les Français à des efforts drastiques.

>> INTERVIEW E1 - La CGT veut "mobiliser sur les retraites"

Une accélération du calendrier. Selon nos informations, le chantier des retraites n'attendra pas l'automne. Pour l'Elysée, la piste privilégiée reste celle des négociations avec un objectif : boucler le projet fin juillet, pour une de loi si possible en septembre. Pourquoi un tel empressement ? Les exigences de l'Europe, d'abord. Bruxelles octroie deux années supplémentaires à la France pour atteindre les 3% de déficit, mais exige en contrepartie des réformes fortes. Et l'Elysée veut convaincre de sa bonne volonté. La deuxième raison se trouve dans les élections allemandes, qui ont lieu en septembre. L'Elysée, dans l'idéal, souhaite boucler sa réforme des retraites pour se présenter en position de force face au nouveau chancelier. Surtout si ce nouveau chancelier reste une chancelière, c'est à dire Angela Merkel.

Les retraités vont contribuer. C'est une certitude : pour assurer le financement des retraites jusqu'en 2020, l'Elysée veut agir sur le niveau des pensions. Première piste : l'alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs. Leur CSG passerait ainsi de 6.6% à 7.5%. Seconde piste : la désindexation. La réévaluation annuelle des pensions en fonction de la hausse des prix et l'inflation serait ainsi supprimée.

Concrètement, combien vont-ils payer? Si on augmente la CSG d'un point, cela représente environ 140 euros de moins par an et par retraités (excepté pour ceux qui gagnent moins de 900 euros par mois). Si l'exécutif choisit la désindexation totale, cela signifie que l'on ne prend pas du tout en compte l'inflation qui se situe, en moyenne, autour de 1,5 à 2%. Dans ce cas, cela représente un manque à gagner de 250 euros par an environ pour les retraités. Si on revalorise les retraites d'un point en dessous de l'inflation (ce qui semble être l'hypothèse privilégiée du gouvernement), les retraites perdront 140/150 € par an.

Une cotisation à 44 annuités. L'horizon élyséen s'étend aussi à moyen terme. François Hollande entend ainsi sécuriser les retraites jusqu'en 2035. Mais pas question de toucher à l'âge légal de départ en retraites. Selon les informations d'Europe1, c'est donc la durée de cotisations qui va être allongée. L'Elysée souhaite pousser le curseur assez loin, à 44 annuités contre 41 annuités et demie aujourd'hui.

Qui est concerné ? En moyenne, l'âge du 1er CDI se situe autour de 26 ans. Cela signifie donc que cette réforme amène ceux qui font des études ou qui ont eu du mal à entrer sur le marché du travail à partir avec une retraite pleine à... 70 ans. Comme la réforme sera pleinement mise en place en 2035, seront concernés ceux qui ont commencé à travailler à partir des années 90.


http://www.europe1.fr/Economie/EXCLU-Retraites-les-pistes-de-l-Elysee-1514259/

Dans ces conditions est il utile de cotiser pour les jeunes ? Surtout quand les plus alarmistes disent que les retraites des fonctionnaires et cadres moyens et supérieurs pourraient être divisés par deux à terme.
 

nunu66

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Naïf ceux qui croient encore toucher une retraite dans 30/40 ans.

Ne rêvez c'est mathématiques moins d'actifs, plus de retraités qui vivent plus longtemps. Je vous conseille de lire le livre ou d'aller sur Internet : http://www.independancefinanciere.fr/independance/sauvez-votre-retraite-partie-1-le-constat/

Et dire qu'il y a n'a qui promette de revenir à la retraite à 60 ans. Nos politiques sont entrain
de sacrifier les actifs en mentant sur la réalité.
ça fait peur
 

Maat

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Naïf ceux qui croient encore toucher une retraite dans 30/40 ans.

Ne rêvez c'est mathématiques moins d'actifs, plus de retraités qui vivent plus longtemps. Je vous conseille de lire le livre ou d'aller sur Internet : http://www.independancefinanciere.fr/independance/sauvez-votre-retraite-partie-1-le-constat/

Et dire qu'il y a n'a qui promette de revenir à la retraite à 60 ans. Nos politiques sont entrain
de sacrifier les actifs en mentant sur la réalité.
ça fait peur

Moi, ce qui me rassure. C'est que quand je serais à la retraite, toute la génération du Baby boom mangera les pissenlits par la racine =)
 

Océan

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Naïf ceux qui croient encore toucher une retraite dans 30/40 ans.

Ne rêvez c'est mathématiques moins d'actifs, plus de retraités qui vivent plus longtemps. Je vous conseille de lire le livre ou d'aller sur Internet : http://www.independancefinanciere.fr/independance/sauvez-votre-retraite-partie-1-le-constat/

Et dire qu'il y a n'a qui promette de revenir à la retraite à 60 ans. Nos politiques sont entrain
de sacrifier les actifs en mentant sur la réalité.
ça fait peur

Entre la situation actuelle et le zéro retraite que tu nous promets, il y a de la marge.
Les plus touchés seront ceux qui perçoivent plusieurs milliers d'euros par mois, et il y en a beaucoup.
 

Heraldo

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Entre la situation actuelle et le zéro retraite que tu nous promets, il y a de la marge.
Les plus touchés seront ceux qui perçoivent plusieurs milliers d'euros par mois, et il y en a beaucoup.

C'est faux les plus touchés seront les plus petites retraites...c'est largement vérifiable.

Sa retraite il faut se la faire...ne cherchez pas des placements merdiques, des assurances vie ou tout autre produits dérivés bancaires, tout finira par s'effondrer tôt ou tard.

Ceux qui ne s'en rendent pas compte sont les mêmes qui croient aux infos de BFM TV ou aux bienfaits de la mondialisation hahahaha
 

flibuste

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Moi, ce qui me rassure. C'est que quand je serais à la retraite, toute la génération du Baby boom mangera les pissenlits par la racine =)


très intelligent ce genre de réflexion , la seule chose a laquelle tu n'as peut être pas pensé c'est que au moment ou tu prendras à ton tour la retraite , il y en aura qui espéreront que tu manges toi aussi les pissenlits par la racine , peut être aussi que tu n'auras pas eu le loisir de l'avoir et là ...
 

Undelraco

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Il y a plusieurs choses qui sont gênantes dans cette approche du problème.

1) Ce genre de raisonnement se situe toujours dans la perspective de faire assumer le coût des retraites par le travail (entreprises et salariés).

2) Il ne prend pas en compte ceux qui ont des carrières hachées notamment par le chômage mais aussi par le travail à temps partiel et les arrêts d'activité pour raison familiale (car ce sont les femmes qui "sacrifient" leur carrière et sont discriminées et qui, au final, ont les retraites les plus faibles).

3) Cette approche "saucissonne" les questions car, au-delà de la retraite, il y a la question de la dépendance, appelée 4ème risque sur lequel on entend beaucoup causer mais on voit peu de solutions concrètes.

4) Le système actuel favorise largement les retraités aisés ceux qui ont fait une carrière complète, qui ont eu des revenus du travail élevé et ceux qui appartenaient à la fonction publique. Sont d'autant plus favorisés ceux qui ont pu se constituer une épargne et des biens car le capital est très peu taxé et l'héritage et les donations pratiquement pas. Sont d'autant plus favorisés que leur espérance de vie à 60 an est plus élevée (les cadres et les instituteurs ont au moins 10 ans d'espérance de vie et donc profitent d'autant plus de leur retraite que les ouvriers. Ce qui veut dire concrètement que la solidarité joue à l'envers c'est à dire de ceux qui ont eu le moins vers ceux qui ont eu le plus).

5) Les réformes antérieures préparent une bombe à retardement quand vont arriver à la retraites les générations touchée par le chômage et qui ont commencé à travailler tard que ce soit pour cause d'études ou pour cause d'insertion professionnelle compliquée des jeunes non diplômés.

Quelles sont les solutions possibles ?

- La réponse libérale va dans le sens de la réduction de la retraite par répartition et une montée en puissance de la capitalisation. Chacun épargne pour sa pomme (avec une défiscalisation) et on renvoie à la solidarité familiale avec un filet minimum qui sera insuffisant. C'est plutôt un multiplicateur d'inégalités sociales, même si la question de la dépendance aura des effets encore difficiles à apprécier. Mais la voie réclamée par le MEDEF et la droite (et promue par Bruxelles) qui par le passé ont beaucoup usé et abusé des pré-retraites, qui est de faire travailler au-delà de 60 ans, se heurte en pratique au fait que les entreprises (un peu moins les administrations) ont une organisation productive qui pousse les "seniors" (à 45 ans) le plus rapidement possible vers la sortie et souvent vers Pôle Emploi. Cet argument est en l'état actuel hypocrite car il est clair que c'est la diminution du montant des retraites qui est visé.

- La réponse sociale traditionnelle dans laquelle on va se situer, faute de possibilité et/ou de volonté d'organiser une meilleure répartition, va gérer la pénurie. C'est en gros ce qui se fait le tour de vis et les catégories les plus touchées pouvant plus ou moins varier. Aussi on a la version de gauche de l'hypocrisie des socialistes au pouvoir qui ne veulent pas toucher à l'âge légal, mais vu l'âge d'entrée dans la vie active et les carrières tronquées, à 60 ans quasiment personne n'aura les annuités requises.

Ce qui manque c'est l'innovation et un certain nombre de moyens à mettre en place (ce qui n'est pas toujours possible dans l'état actuel du droit européen marqué par l'ultralibéralisme).

1) C'est organiser une réelle solidarité : Faire contribuer d'autres sources de revenus en taxant le capital, les importations et l'héritage. Plutôt que de défiscaliser donations et épargne pour retraite par capitalisation, il y a certainement à mieux calibrer dans le calcul des retraites sur la pénibilité du travail permettant de gagner des trimestres et/ou une surprime de retraite.

2) C'est donner des ressources à la fois par du redécollage économique (je sais c'est facile à dire) en prenant en compte que plutôt que de favoriser l'épargne des vieux, il faut que l'argent circule et produise mais aussi par un gros programme de logement pour en faire baisser le coût et donner ainsi du pouvoir d'achat (on commence à s'apercevoir que les logements sont deux fois plus chers en France qu'en Allemagne et qu'en plus, en France, une partie du logement social situé dans les anciennes régions industrielles ne répond pas aux besoins d'une population qui va s'installer dans le Sud). Bref, une amélioration de la situation génèrera des recettes et moins de coupures de carrière.

3) Maintenir les plus âgés en activité, c'est un discours sans grande mesures d'appui, sauf le contrat de génération embryonnaire. Or les "seniors" (jusqu'à 70 ans s'ils le faut et dans certaines branches ou postes) peuvent avoir une activité professionnelle réduite et dans des conditions de travail adaptées mais ont également une activité de bénévole associatif qui a une valeur économique. Le retraité peut être productif même si la comptabilité traditionnelle peine à en rendre compte.

4) Aider à l'auto-organisation des retraités dans le style coopératives de logements solidaires, mutualisation de service. Pour être anecdotique, les expériences de babayagas, pourraient être développées.

Mais j'ai l'impression que ce n'est pas pour ce coup-ci encore.
 

Heraldo

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Le soucis c'est que là c'est Bruxelles qui demande des comptes...et il n'aura pas trop de solutions de rechange, mis à par retarder encore une fois l'inévitable.

Quand on sait que les impôts des Français ne servent à rembourser que les intérêts de la dette...le problème c'est celui là..et aucun autre tout est lié!

La dette n'a été contractée que pour faire de ce pays un pays de consommation, donc quasiment que des emplois basé sur du service ou du fictif, la France ne produit quasiment plus rien, tirant son économie de dettes sans cesse grandissantes...

Ah oui nous avons un niveau de vie élevé, un beau pays, un système de santé excellent etc mais à force d'abus, de court-circuitage, de gaspillages en tout genre, de magouilles au plus haut niveau on perdra tout en moins de temps qu'il n'a fallu pour faire de ce pays un pays riche....
On arrive en bout de course d'ici 5 ans ou moins on verra les premiers effets trés néfastes...

Pour en revenir aux banques, il est quasiment impossible de sortir du système bancaire et ce serait pas forcement une bonne idée, mais laisser un minimum de fonds et investir de manière raisonné dans la pierre, la terre ou des matières premières telle que l'or et l'argent serait très judicieux...Ce n'est pas à la portée de tout le monde c'est certain mais chacun à son niveau peut sécuriser son argent...et ainsi se prévoir une retraite!
 
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