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SNCF tout est possible !!!!

DOSAN

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SNCF cherche 150 wagons égarés, prime à gagner

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Egarer un wagon, voilà qui ressemble à un gag. Mais 150 wagons... La SNCF a pourtant lancé tout à fait officiellement un "avis de recherche" et promet une récompense à ses cheminots qui pourront aider à retrouver les wagons perdus:391581:

L'avis a tout d'une blague de potache : "Wanted : à la recherche des wagons perdus". On imagine facilement des affiches placardées dans les gares, avec promesse de récompense à la clé... Ce n'est, en fait, pas si éloigné de la réalité. La SNCF recherche bel et bien 150 wagons égarés. Et elle promet une petite gratification de 80,10 euros à chaque employé qui pourra la mettre sur leur piste. Soit un budget total d'un peu plus de 12.000 euros - preuve du sérieux de l'opération. Et pour faciliter la tâche des cheminots qui se lanceraient dans cette chasse d'un genre particulier, la SNCF fournit les numéros d'immatriculation des wagons recherchés, ainsi que le lieu où ils ont été vus pour la dernière fois.

Evidemment, les wagons en question ne se sont pas purement et simplement évaporés. Mais le réseau ferré français compte 30.000 kilomètres de rails, dont quelques milliers de kilomètres de voies de service : de quoi oublier facilement quelques wagons de temps en temps. Le pire étant le cas des voies abandonnées et des gares désaffectées, où les wagons stockés ont toutes les chances d'être délaissés des années durant. La SNCF s'est efforcée de chiffrer le coût de ce matériel stocké et inutilisé : 1 million d'euros par an. On comprend alors l'intérêt de l'opération...

La plupart des wagons de marchandise sont, normalement, suivis par GPS - mais pas tous. Lorsque de tels wagons, non répertoriés, sont stockés sur des voies de garage après utilisation, leur trace pourra être perdue d'autant plus facilement - surtout si, entretemps, des travaux sur les rails obligent à les déplacer. Or, la SNCF doit régulièrement s'assurer que son matériel roulant... est bien en état de rouler. Et il faut bien, à l'occasion de ces "contrôles techniques" (le mot est d'un syndicaliste) récupérer tous les wagons oubliés... "Mais si la SNCF fait régulièrement des demandes de recherche auprès du fret, c'est la première fois qu'elle l'organise à une aussi grande échelle", reconnaît-on chez Sud-Rail.


La SNCF tout est possible !!!!:p
 

Carto

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fabrice

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Envoyons les joueurs de l'USAP à la recherche des wagons durant l'intersaison, c'est bon pour le budget ! haha
 

Vasco

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Moi j'en connais une vingtaine, mais comme je ne travaille pas à la SNCF je n'ai rien à gagner donc je ne dirai rien!
Depuis qu'ils ont été parqués, ils ont bien morflé. Plus un moteur qui ne soit démonté sur les frigos.
 

DOSAN

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SNCF veut décaler les horaires de travail

Étaler les horaires de travail quitte à baisser les tarifs: c'est l'idée que la SNCF Transilien veut promouvoir auprès des entreprises , encore réticentes, afin de lutter contre les désagréments dans les transports en Île-de-France.

"Nous suggérons aux entreprises d'adapter leurs heures d'embauche pour que leurs salariés puissent éviter les trains les plus chargés. Il suffirait qu'une petite partie des voyageurs décale leur voyage de 15 à 30 minutes pour que la qualité de service s'améliore sensiblement", plaide Bénédicte Tilloy, patronne de la SNCF Transilien.

En attendant la fin de l'ambitieux chantier du Nouveau Grand Paris en 2030, "nous pouvons obtenir des améliorations et permettre à nos clients de voyager mieux en décalant les heures d'embauche de certains d'entre eux", avance Mme Tilloy, précisant que "la moitié des salariés de l'Ile-de-France travaille à Paris".

En dehors de l'hyper pointe (7h30-9h et 17h-18h30) où les taux de charge de trains atteignent 150 à 200%, ils enregistrent un taux d'occupation de 40% en moyenne le reste de la journée. "C'est du gagnant-gagnant pour tout le monde si on arrive à dé-saturer des trains aux grandes heures de pointe", poursuit Mme Tilloy.

L'idée séduit le Syndicat des transports en Ile-de-France (Stif) qui organise du 15 avril au 18 mai une enquête publique sur le problème de déplacement dans la région. "C'est une idée qui nous intéresse, qui entérine une réflexion sur ce sujet dans le cadre du Plan de déplacement urbain (PDU)", avec comme objectif "de réduire de 20% les réductions des gaz à effet de serre" à l'horizon 2020, commente le syndicat.

Comme mesure incitative, l'entreprise ferroviaire pourrait revoir à la baisse les tarifs au profit des entreprises qui appliqueraient cette modulation.

Reste à convaincre les entreprises qui vont être amenées à modifier l'organisation du travail. "On est prêt à discuter avec la SNCF et avec le Stif. Il n'y a pas d'opposition brutale à cette idée, mais sous certaines conditions", prévient Jérôme Dubus, délégué général du Medef Ile-de-France. L'organisation patronale souhaite que "les horaires actuels des salariés soient garantis. "Il est hors de question que si le salarié en arrivant plus tard il reparte à la même heure(...) il faut compenser. Si vous les retardez le soir, forcément vous écourtez la vie passée avec des familles", insiste M. Dubus.

Loin de se laisser emballer, le député UMP des Yvelines Pierre Morange estime que "l'idée de décaler n'a rien de révolutionnaire. On a exactement le même type de raisonnement lors des grandes transhumances au moment des périodes de vacances, mais ça renvoie à l'organisation du marché du travail".

"C'est un aveu d'impuissance (...) cela ne les exonère en aucun cas de leurs propres responsabilité", juge ce spécialiste des transports franciliens auteur d'un rapport parlementaire sur la question.

Pour l'heure, il s'agit simplement de lancer le débat, selon le SNCF Transilien. Pendant ce temps, d'autres pistes de réflexion comme le télétravail ou le covoiturage sont de plus en plus explorées par des Ressources humaines pour contourner les problèmes de pannes, retards et incidents de tous genres qui touchent le réseau de transport ferroviaire francilien.

"Toute proposition qui peut aider à la régularité et faciliter une bonne desserte de nos salariés ainsi que nos clients est bonne à prendre", observe Sophie Marain, secrétaire générale du Groupe AFNOR (900 salariés) dont le siège est à Plaine de France (Seine-Saint-Denis).
 
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